A Jean-Paul Litanga Merci pour ces mots dencouragement. Sache d’ores et déjà que jai pris un congé tout spécialement pour pousser jusquau bout certaines métaphores utilisées dans mon prochain roman pour en faire une expérience de pure jouissance littéraire. Oui, je me mets résolument en route pour une ou plusieurs publications dans les meilleures maisons dédition. Cependant, je voudrais ne pas me hâter, ou comme le dirait Boileau je me hâte lentement. Je comprends toute la pertinence de ses mots quand il ajoute: Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage. En effet, mon père et mon frère ayant lu mes 100 premières pages mont suggérer de pousser les descriptions pour les rendre hyperréalistes et lécriture sublime. Il ny a rien de mieux pour donner bonne impression aux éditeurs, qui comme tout le monde, se fient à la première impression. Comme le dit Henri Jeanson : « La première impression est toujours la bonne, surtout quand elle est mauvaise. » Je sais naturellement que les éditeurs ont aussi leurs mouvements de caprices, leurs manies, leurs tics éditoriaux, leur irrationalité butée ; parfois ils réservent des refus systématiques aux noms dauteurs qui ne leur reviennent pas. Que dire par exemple de lécrivaine belge Amélie Nothomb, refusée par Gallimard et qui fit succès chez Albin Michel au point quelle se fit courtisée par la première édition; elle refusa et reste encore fidèle à la seconde.
Posted on: Sun, 20 Oct 2013 08:59:59 +0000
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