A LA MEMOIRE D’HENRI ALLEG Je viens -après avoir informé Martine BOICHOT CAMARA-m’acquitter d’un devoir de reconnaissance à l’égard des enfants et des amis français de notre regretté Henri ALLEG. Ma rencontre avec Henri ALLEG m’a été proposée et concrétisée par une amie de choix qui est Martine Boichot CAMARA, qui m’avait accueilli déjà, jadis avec tant d’amitié qu’il ne m’était pas possible de refuser l’honneur qu’elle me faisait de rendre visite à Henri ALLEG à domicile à Palaiseau. Cette rencontre dont l’heureuse réalisation était due à la gentillesse et la générosité d’Henri ALLEG mérite d’être témoignée, parce que les résultats de la rencontre ont été particulièrement réconfortants. Chez lui, à Palaiseau, dans une villa modeste mais bien entretenue, c’était comme moi l’étudiant venu chez son Directeur de thèse. La connaissance de l’homme des questions coloniales et des problèmes africains avant les indépendances m’assurait le profil de sa démarche intellectuelle sur les sujets abordés ! Quand mon affection grandit dans son cœur, il me mit sur mon cahier de notes son adresse émail et son contact téléphonique. Et quand il m’a vu m’employer à prendre beaucoup de notes, bien loin de me laisser m’en aller les mains vidés, il alla chercher des livres dans leurs bibliothèques pour moi. C’est ainsi qu’il m’offrit « la question », « retour sur la question » une dédicace laconique, « Russie le GRAND BOND en arrière Reportage », Et là, avec un sourire rare et doux il me mit la dédicace suivante « A mon camarade Amadou qui combat pour notre commun idéal de l’indépendance des peuples et pour l’amitié et la fraternité de tous dans un monde enfin réellement humain. Avec mes amitiés. Paris, Septembre 2009 » Il m’offrit également des journaux comme « Provence années 40. La vie quotidienne dans ces années de plomb. 3 Septembre 1939 il y a 70 ans, la Guerre était déclarée » Hors-série. Ayant senti en moi les exigences de l’idéal africain il me tendit une publication de L’OMOS « De 1968 à aujourd’hui : portée et limités du Mouvement social » Décembre 2007, J’ai eu droit à deux numéros différents d’un journal dont le nom est « Aujourd’hui l’Afrique. n°111 Mars 2009 avec comme titres Indomptable peuple Saharaoui. Afrique du Sud en questions. Fuir l’Afrique ou le transformer ». Le second, n°104 Juin 2007 « Le pluralisme suffit-il à faire une démocratie ? », avec à la page de couverture la photographie du Professeur Abdoulaye BATHILY, Secrétaire General de la LD/MPT et ancien candidat Présidentiel au Sénégal. A mes yeux, c’était suffisant, pour que je comprenne les nuances et les révélations ! Oui, j’ai compris qu’il n’avait pas rompu avec les peuples africains et que son « amitié » et sa « fraternité » étaient sincères et exemplaires. Et à notre sortie, devant sa porte lui et moi avions été photographiés par notre Amie commune Martine Boichot CAMARA. Il nous emmena à la station de train en voiture qu’il conduit tel qu’il était allé nous chercher. Henri ALLEG, mon Directeur et notre Ami, tu as tiré ta révérence après une vie de combats bien accomplie, mais ton nom traversera des siècles et des siècles encore. 2009 pour moi a été une année de rencontres humaines et militantes : Les Pierre Cours-Salie et Zarka, la Professeure internationaliste Monique Chemillier Gendreau, les Michel Fay, Jean Claude Amara, Maria (Ambassade de Cuba)… que de perspectives… Maître Amadou Tiéoulé DIARRA Patriote malien. Président de la L.J.D.H-Mali Tel : 66 72 37 10 / 77 64 00 78 Email : [email protected]
Posted on: Tue, 23 Jul 2013 11:23:31 +0000