A bientôt chère Sylvie - TopicsExpress



          

A bientôt chère Sylvie top-france.fr/html/33tours/33t1972.htm La publication de chiffres quand il s’agit de disque reste une information intéressante , si on peut les vérifier mais ça ne doit pas faire oublier l’essentiel. Vendre des disques c’est bien pour le portefeuille, j’imagine, mais quand Sylvie vend des disques, donc quand elle a du succès, ce qui la motive, c’est de rencontrer le public … En parcourant sur 50 ans les pages de Billboard US, on trouve des entrefilets sur sa présence à divers endroits de la planète tout au long du calendrier. En se replongeant dans les pages de SLC ou d’autres magazines qui illustrait sa vie de chanteuse, on peut voyager avec elle. On la retrouve en 65, au milieu de la décennie, une époque ou le tourisme de masse n’existait pas et ou le Japon et l’Amérique du Sud étaient des pays ou la naïveté de l’imagination prenaient le pas sur la réalité. Et elle, de débarquer à Tokyo accueillie comme une Yéyé Marilyn , dans ses robes pastels et de la retrouver enregistrant des émissions dans les studios TV des USA, ou tout n’est qu’efficacité et ou le spectacle était un métier , puis l’argentine , le Chili avec son frère Eddy , l’Espagne à la poursuite des touristes Français en vacances. En Angleterre , une révérence à la Reine puis elle tire sa révérence pour finir par la Turquie. A la fin de la décennie durant les années POP , c’est devenue une petite poupée Haute couture , manteau de panthère, perruque Carita, faux cils , combinaison Golfinger dessinée par Yves Saint Laurent et c’est reparti . Cette fois en Italie auréolée de ses succès radio, elle anime des shows spectaculaires, elle se fait chanteuse pour la Jet Set internationale en se produisant dans les club huppés de Rome jusqu’à Téhéran et infatigable on la suit dans une tournée exotique qui passe par l’Afrique , le Maghreb, la Grèce et pour finir une tournée rustique de 90 dates en France et en Europe et un show de fin d’année en Yougoslavie . Quand le monde se remet difficilement des excès psychédélique et elle d’un accident qui aurait du lui enlevé son rêve, elle repart en Hippie chic , cheveux raides , encore au Japon , en Italie, en Espagne , elle grimpe même en Finlande . Encore des télés, des expériences, elle se débat comme elle peut avec ses histoires d’amour, les changements de gout du public, elle se cherche et doit muer encore …. Au milieu des années 70, elle devient une star glamour et nacrée , une vamp pas évaporée . Une star qui décide de tout et qui embarque ses équipes comme la reine des Romanichelles qui s’installe là ou elle plante sa tente. Monaco, les Arènes de Fréjus, les champs avec des vaches rouges blanches et noires ou le confort d’Osaka, le Palais du shah d’Iran un Hôtel International de Syrie ou Las Vegas . Devant 10 000, 6000, 600 ou 10 que lui importe, elle fait son numéro avec la même flamme partout ou elle passe. En femme d’affaire lucide elle sait réagir et puisqu’on lui pique du fric en piratant ses disques en Corée et au Mexique, elle va y chanter. Tant qu’à faire, autant que ça rapporte ! Et Sylvie sait très bien capitaliser ses succès et si le Japon offre comme perspective dans les années 80 des écoles de danse ou des contrats publicitaires : « Profites en , ça n’a qu’un temps » En 90, elle retourne en Bulgarie son pays natal , Madelon révolutionnaire, retour à la case départ. Tout ce lyrisme pour dire que les ventes, l’argent, il faut en faire quelque chose pour donner un sens à une vie. Là ou elle est passée, Sylvie n’est pas oubliée. Grace à ses hits de 65 en Espagne ou en Argentine , on lui donne des émissions entières en prime time et des interview 50 ans après. De l’Italie , de ses soirées télé mémorables de ses rengaines entendues à la radio , et on lui consacre des couvertures de magazines comme Vanity fair , on se repasse son histoire avec Johnny comme une madeleine de Proust et un leçon de beauté et de pureté. Le Japon ? combien de tournées , on ne sait plus . Combien de chansons reprises sans arrêts sur tous les supports , film, pub, CD ? Sylvie est une Star parce qu’elle se tient comme une star et qu’elle en a l’éthique. Une star des années 60/70 certes , pas une star post Madonna avec un combien tu pèses en banque comme carte de visite. Sylvie ne parle pas chiffres , elle parle public et spectacle partout ou elle va. Et c’est pour cela qu’on l’aime et qu’on va la rejoindre cet été , qu’on attend son disque pour la rentrée et qu’on s’enthousiasme déjà à l’idée de ses folies aux folies
Posted on: Sun, 28 Jul 2013 10:04:43 +0000

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