A dix mois seulement de l’élection présidentielle qui se - TopicsExpress



          

A dix mois seulement de l’élection présidentielle qui se tiendrait courant avril 2014, c’est toujours le calme plat. La visibilité est brouillée et les candidats ne se bousculent pas au portillon. La maladie du président est-elle pour quelque chose dans cet état de léthargie ? La nature ayant horreur du vide, la rumeur va bon train et à défaut de débats, un petit déluge de candidats. Benbitour, je suis là moi, alors votez pour moi ! Ayant annoncé sa candidature depuis quelques mois déjà, Ahmed Benbitour, l’éternel « ancien chef du gouvernement », qui a pris les devants, est le plus visible pour l’heure, même s’il montre, ces derniers jours, quelques signes d’essoufflement. Comme pour déblayer le terrain, il avait commencé par lancer, en trainant dans son sillage d’autres personnalités, une campagne contre un quatrième mandat. Et suite à l’hospitalisation du président de la République, une tentative de forcing pour l’application de l’article 88 de la Constitution et l’organisation d’élections anticipées. Deux exigences qu’il semble avoir laissées tomber ces derniers jours. Depuis sa « démission » du gouvernement en 2000, il jouit d’un certain crédit médiatique qu’il tente d’exploiter dans sa marche vers la magistrature suprême. Il se veut une solution aux problèmes posés et un lien entre générations. Hamrouche et Benflis, deux candidats nommés désir Les deux hommes ont en commun leur non-ingérence dans les affaires des Algériens depuis leur exfiltration des rouages de l’Etat. «Le père des réformes » de la fin des années 1980 et début 1990, Mouloud Hamrouche, préfère le silence et le repli en attendant les délibérations de la commission de choix de candidatures. Ses conditions pour se porter candidat sont connues de tous : ne pas se présenter sans l’aval de l’institution militaire et contre son candidat. Il bénéficie d’une large sympathie de la presse écrite nationale à laquelle il avait permis d’exister et au sein de laquelle il a beaucoup de relais. Depuis son départ du gouvernement après son échec à gérer le dossier du FIS, il a fait une tentative malheureuse en 1999, en se présentant à l’élection présidentielle, avant de s’éclipser. Sa candidature est souhaitée par plusieurs cercles réformateurs, à leur tête le FFS, qui n’a pas cessé de lui faire des appels du pied, en plaçant, notamment, plusieurs de ses proches dans sa direction. De même pour Benflis qui, depuis son éviction de la tête du FLN en 2004, ne s’est jamais manifesté par une quelconque initiative politique et a choisi de vivre caché. Lui aussi s’inscrit au même registre et attend son heure. Dix ans après sa tentative d’OPA sur le FLN qui a mal tourné, ses soutiens au sein du vieux parti se sont éparpillés et la situation d’implosion que vit celui-ci ne permet guère d’espérer s’appuyer sur son soutien. Zeroual, le candidat malgré lui Comme à chaque rendez-vous électoral présidentiel le nom de l’ancien chef de l’Etat, Liamine Zeroual, est évoqué par la rumeur ou par diverses personnes ou organisations de la famille révolutionnaire. Cette fois-ci encore, son nom a été invoqué avec insistance par les mêmes acteurs sans que cela arrive à le « broncher ». Celui qui a osé démissionner un certain septembre 1998 ne semble pas du tout intéressé à reprendre du service. Il a déclaré, en 2004, que le temps est venu pour passer le flambeau à la nouvelle génération. Un message qui ferme la porte à toute possibilité de retour sur la scène politique. Rachid Nekkaz, le samaritain venu d’ailleurs Il vient de loin. Il est Algérien vivant en France, marié à une Américaine. Il est député à l’Assemblée nationale française, mais se présente quand même à cette élection. Milliardaire ayant fait fortune dans l’immobilier, il s’est singularisé par plusieurs actions-spectacle tel son engagement à payer toutes les amendes des femmes portant le voile intégral. Il a annoncé sa candidature au début de ce mois près des frontières algéro-marocaines, dont il appelle à l’ouverture. Moussa Touati, pourquoi pas moi ? Après une relative éclipse imposée par les déboires internes qu’a eu à vivre son parti, le FNA, qui a commencé avec la défection de la majorité des membres de son groupe parlementaire sous l’ancien mandat, et qui s’est poursuivie avec la déconfiture enregistrée lors des dernières échéances électorales, Moussa Touati est de retour. Le turbulent président du FNA revient en fanfare en appelant à l’application de l’article 88 de la Constitution et en annonçant sa candidature à l’élection présidentielle prochaine. Il a fait de la critique du mandat du président de la République son programme électoral en avril 2009. Pour faire parler de lui et susciter l’adhésion des « zaoualia », il se présente comme l’héritier légitime du président Houari Boumediene. Abdelaziz Bouteflika, « The candidat » Se présentera-t-il ou ne se présentera-t-il pas? La question est sur les lèvres de tout le monde, politiques, analystes, journalistes et citoyens lambda. L’actuel président de la République continue d’occuper le devant de la scène médiatique et politique malgré sa maladie et son absence. Le facteur de l’âge, sa maladie et les mutations dans plusieurs pays de la région font diminuer les probabilités de sa candidature pour un quatrième mandat. Toutefois, la voie reste ouverte et sa décision demeure importante et risque de changer la donne, dans les deux cas. Les islamistes en embuscade Depuis les révoltes dites du « printemps arabe », les islamistes se sentent pousser des ailes et tentent de se regrouper. Des contacts et tractations intensifs sont menés dans cet objectif ces derniers temps, notamment par le nouveau président du MSP, fraîchement élu. Déjà au lendemain des émeutes de janvier 2011, ils ont tenté d’encadrer la protestation par la création d’une coordination regroupant les personnalités et les partis islamistes. Une tentative sans lendemain, puisqu’elle n’avait pas réussi à susciter l’adhésion des masses. Lors des dernières élections législatives, ils ont essayé de revenir sur scène en lançant l’Alliance Algérie verte composée de trois partis MSP, Islah et Ennahdha pour affronter le FLN et le RND. Là aussi, les résultats étaient mitigés, le FLN et le RND ont décroché la majorité des sièges à l’APN. Le même scénario s’est répété le 29 novembre dernier. Armés de patience, les partisans du courant islamiste travaillent depuis quelques semaines pour mûrir l’idée d’entamer la élection présidentielle avec un seul candidat. Djabellah et Abderrazak Mokri se sont mis d’accord d’élargir les discussions sur la question.
Posted on: Fri, 13 Sep 2013 12:18:54 +0000

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