A la volée PAR TIDIANE KASSE C’était au temps d’Idi Amin Dada Dieu a tué Idi Amin Dada le 16 août 2003. Ejecté du pouvoir par l’armée tanzanienne, venue en soutien à un mouvement rebelle local, en avril 1979, l’ancien président ougandais vivait en exil en Arabie saoudite au moment de sa mort. Amin Dada fut un des pires bouffons dictateurs que l’Afrique ait eu à supporter. Sanguinaire et fantasque, il forma un trio ubuesque avec Mobutu et Bokassa. Chacun avec son registre, tous de la pire espèce. Il est heureux, pour les «Lions», qu’Amin ne soit plus. Qu’il ne préside plus l’Ouganda, au moment ils vont rencontrer les «Uganda Cranes», samedi prochain. Le «Boucher de Kampala» avait un faible pour le sport. Avec sa taille de colosse, il avait taquiné le basket, ferraillé sur les rings de boxe, pataugé dans les piscines et castagné sur les terrains de rugby. En souvenir de sa modeste carrière, Amin se plaisait à improviser des joutes où il n’était ni arbitre ni superviseur, mais compétiteur. Vous imaginez-vous quelqu’un aller «dunker» sur la tête d’un dictateur, le mettre Ko où le laisser au milieu de la piscine ? Personne n’étant fou ou suicidaire, Amin gagnait toujours. Une sorte de revanche sur sa carrière de tocard. (Suite dans le journal du jeudi)
Posted on: Thu, 05 Sep 2013 01:59:10 +0000
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