AMALGAME (II)| Adversaires africains de l’Afrique. Beaucoup - TopicsExpress



          

AMALGAME (II)| Adversaires africains de l’Afrique. Beaucoup pensent qu’en luttant pour être acceptés en Europe, ils luttent (croient-ils) pour leur Continent. Entendons-nous d’entrée de jeu : il est bien de lutter pour s’intégrer dans la société d’accueil. Nous sommes tous des hommes. Néanmoins, les Panafricanistes ont toujours su éviter le mélange de genres. Des exemples de gens «acceptés» - en France - qui ont nui de manière déterminante à l’Afrique? Le très applaudi Capitaine de vaisseau Philippe Ebanga né en 1968 à… Douala, commandant le deuxième navire de guerre de la flotte française – tout juste après le porte-avions Charles-De-Gaulle; c’est lui qui a conduit la campagne «victorieuse» de bombardements aériens en Libye au compte de la France à partir de la Méditerranée. Il est un mauvais exemple. Même s’il est ovationné par des semblables, il n’est pas moins le paradigme par excellence de l’Africain «accepté» sans conviction africaine. Et donc très dangereux pour l’Afrique. Le député (franc-maçon) sénégalais Blaise Diagne qui imagina la mobilisation massive des «tirailleurs» africains pour défendre la France contre le Nazisme (des dizaines milliers de tués pour rien) est le type d’Africain «accepté» dont on n’a pas besoin. Le président sénégalais Senghor a beau avoir été ministre français - et plus tard membre de l’académie française -, il ne figura pas moins parmi les principaux fossoyeurs de l’unité africaine version Kwame Nkrumah. Au profit de la France. Le gouverneur (franc-maçon) antillais Félix Éboué qui rallia (soi-disant) l’Afrique équatoriale française aux FFL (Forces Françaises Libres) et qui organisa l’accueil du Général De Gaulle à Brazzaville – d’autant que les Nazis furent si hostiles aux francs-maçons – était un Africain qui n’a strictement rien fait pour l’Afrique. Au contraire. Il a donc beau être élevé au Panthéon. On s’en fout. Le président ivoirien Félix Houphouët-Boigny, chef de file des promoteurs de l’Union française au détriment de l’Unité africaine – qui, subséquemment, passa un pacte à cet effet auprès du ministre des colonies, un certain François Mitterrand - fut un Africain «accepté» pour qui l’Afrique dépouillée de la colonisation n’avait pas de sens. Le CRAN qui lutte pour l’intégration des Africains en France - et d’après son constitutionnalisme assimilationniste! -, surtout à l’exclusion de leur origine africaine, ne sert pas l’Afrique. Pas plus que des machins comme SOS Racisme. Dites. Les a-t-on vu bouger le petit doigt sur la Côte d’Ivoire, le Congo ou la Libye? Last but not least, les Africains de différents pays qui furent engagés dans les rangs de l’armée française lors des guerres de libération en Algérie et au Cameroun sont une honte. Ce sont en réalité des ennemis. Ainsi qu’on peut le constater aujourd’hui encore dans les cas ivoirien, libyen, etc., le distinguo entre ces catégories est manifeste. À l’instar de Frantz Fanon, Aimé Césaire, etc., il ne suffit pas d’être Africain ou Noir. L’engagement vrai pour l’Afrique ne prête à aucune équivoque. L’engagement contre l’Afrique aussi. J.-M. Soboth
Posted on: Tue, 16 Jul 2013 21:10:20 +0000

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