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ANICET GEORGES DOLOGUELE Excellences, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations Internationales; Mesdames et Messieurs les Présidents et Représentants des Partis Politiques ; Mesdames et Messieurs les Membres Fondateurs de l’URCA ; Mesdames et Messieurs les Membres du Comité Préparatoire de l’Assemblée Générale Constitutive de l’URCA ; Chers Sympathisants, futurs Militants et Militantes de l’URCA ; Distingués Invités ; Mesdames et Messieurs, Nous voici au terme de nos travaux. Trois jours durant, nous nous sommes retrouvés dans ce somptueux cadre du LEDGER PLAZZA, pour la création de l’Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA). Nous pouvons donc nous féliciter de ce que nos assises aient été un succès. Elles l’ont été parce que nous étions mobilisés, déterminés et confiant dans l’avenir de notre pays. Vous êtes venus nombreux à cette rencontre de lespérance. Vous avez tous été animés par la volonté de prouver que la République Centrafricaine ne disparaîtra pas ; de prouver que nous sommes tous à son service, prêts à assurer son avenir, envers et contre tout. Distingués invités, Mesdames et Messieurs, Je souhaiterais dabord vous dire combien je suis heureux davoir été choisi par l’Assemblée Constitutive pour présider aux destinées de l’Union pour le Renouveau Centrafricain. Je suis très honoré par cette grande marque de confiance, pour laquelle je les remercie infiniment. Je mesure la lourdeur des responsabilités qui viennent de m’être confiées et prends l’engagement solennel d’assumer mes responsabilités avec détermination et courage, dans la justice et le respect des idéaux de notre parti. Mesdames et Messieurs, J’avais affirmé dans mon discours d’ouverture que la classe politique centrafricaine avait échoué depuis des décennies, dans sa gestion des affaires de l’Etat. Ayant été moi-même Chef de Gouvernement pendant la période incriminée, je porte une part de responsabilité dans cet échec collectif. Aussi voudrais-je, aujourd’hui et maintenant, demander pardon au peuple centrafricain pour les manquements que j’ai pu avoir dans l’exercice de mes fonctions au sein du Gouvernement de la République. Mesdames et Messieurs, Pendant plus d’une décennie, mon métier de banquier m’a tenu éloigné des activités et des responsabilités politiques nationales. J’ai mis à contribution cette longue parenthèse pour revisiter mes erreurs et celles des autres, observer et mieux évaluer les acteurs politiques nationaux et, finalement, analyser les évènements avec le recul que m’imposait mon devoir de réserve, mais également avec la lucidité d’un observateur averti. Aujourd’hui, je suis convaincu d’avoir gagné en sagesse et en maturité. En effet, c’est à un homme plus expérimenté que vous venez de confier la responsabilité de présider aux destins de de l’URCA. Il m’appartiendra d’en fournir la preuve au quotidien et je m’y engage solennellement. Mesdames et Messieurs, L’exercice du pouvoir n’est certainement pas simple, mais sa conquête est une véritable course d’obstacles. Cependant, quand on est unis et mobilisés, tout est possible. Futurs Militantes et Militants de l’URCA, nous devrons rassembler le plus grand nombre de nos compatriotes, pour refuser que notre pays continue d’être le théâtre de conflits politico-militaires qui l’appauvrissent davantage. Nous devons être ensemble pour porter une nouvelle vision qui transformera notre pays. Cest à cette œuvre-là que je vous invite tous à nous atteler. Jeunesse de Centrafrique, c’est à toi que je m’adresse. Ton parti, l’URCA, t’offre un cadre idéal pour apporter ta contribution à la reconstruction de ton pays, pour le placer sur les rails du développement, et avoir ainsi la maîtrise de ton avenir. Peuple de Centrafrique, il n’appartient qu’à nous, de décider de sécher nos larmes et de refuser la pauvreté et la fatalité. Cest un devoir pour nous tous, de faire en sorte que les choses changent. Nous avons besoin d’un sursaut national, pour dresser un rempart qui servira à stopper la destruction de notre pays. Et ce sursaut passera par notre unité, qui nous permettra de reconquérir notre dignité perdue, en travaillant d’arrache pieds pour faire reculer le sous-développement. Mes chers compatriotes, Je suis convaincu au plus profond de moi-même, que nous sommes arrivés à un carrefour porteur despérance pour notre pays. Je suis convaincu que dans ce pays, il y a une lame de fond qui est en train de se dégager, animée par des forces du progrès et par toutes les forces de la société civile et des pays amis, qui vont nous amener à un changement salvateur pour la nation. M’adressant à tous ceux qui ont participé aux travaux de notre Assemblée constitutive : Vous venez de démontrer qu’en un temps relativement court, il était possible de produire d’excellents résultats. Vous avez ainsi apporté la preuve que, même si la période qui nous sépare des prochaines échéances électorales paraît courte, les militants de notre parti seront en mesure de s’organiser pour que l’URCA soit présente sur toute l’étendue du territoire, et qu’elle soit en ordre de bataille pour les prochaines échéances électorales. Pour y arriver, il nous faudra rapidement implanter les structures de base du parti dans nos villages, nos communes, nos sous-préfectures, nos préfectures, dans tous les arrondissements de la capitale et dans les pays où vivent les communautés centrafricaines. Quand l’agrément de l’URCA sera accordé par les autorités compétentes, je vous exhorte à aller à la conquête du maximum de nouveaux adhérents, pour renforcer notre base et implanter les germes d’un renouveau centrafricain. Mesdames et Messieurs, S’il est vrai que la conquête du pouvoir est un objectif recherché par tous les partis politiques qui, de ce fait, sont souvent en compétition, je invite le bureau politique provisoire qui sera mis en place, ainsi que les futurs militantes et militants de l’URCA, à établir et à maintenir des relations sereines et constructives avec tous les autres partis politiques nationaux. C’est n’est qu’à ce prix que nous construirons une démocratie apaisée. S’agissant de la transition politique en cours, il est dans l’intérêt de tous qu’elle réussisse. Dans ce sens, nous nous engageons à apporter notre concours aux autorités et à tous les organes chargés de la mener à son terme, dans un esprit républicain tout en demeurant vigilants; nous ferons des propositions constructives au Gouvernement chaque fois que nécessaire, mais n’hésiterons pas à dénoncer tout acte qui nuira aux intérêts des populations et notre pays. Mesdames et Messieurs, Quant à moi, Je mettrais toute ma force et ma détermination au service de notre cause commune, qui est de contribuer à libérer notre pays de ses démons traditionnels et de rendre le bonheur accessible au plus grand nombre de nos compatriotes. Pour édifier cette nouvelle Centrafrique, une rupture radicale s’impose avec les mauvaises pratiques de gouvernance qui ont conduit le pays dans l’abime. Ce n’est qu’à ce prix que nous rebâtirons ensemble une Nation unie et en paix, dont toutes les filles et tous les fils se sentiront fiers et engagés derrière un destin commun et un projet dans lequel l’intérêt général sera au cœur de l’action publique. Ce n’est qu’à ce prix que la division, qui nous a été imposée par effraction, ne sera plus qu’un mauvais souvenir ; Ce n’est qu’à ce prix que les centrafricains de toutes les ethnies et de toutes les religions se retrouverons comme avant. Construisons ensemble un pays où la sécurité des personnes et des biens sera assurée sur toute l’étendue du territoire. Un pays où l’égalité devant la justice sera totale entre toutes ses filles et fils. Un pays où l’égalité de chance sera garantie à tous les citoyens. Un pays gouverné par des dirigeants exemplaires, à forte légitimité, soumis à l’obligation de rendre compte aux citoyens. Un pays où la corruption et l’impunité seront combattues avec vigueur. Mesdames et Messieurs, Il s’agit là d’un grand défi que je m’engage à faire relever par notre parti, un défi que nous sommes tous condamnés à relever, si nous voulons transmettre aux générations futures une République Centrafricaine une et indivisible, laïque, démocratique et républicaine. C’est cela le sens du devoir de génération, pas de génération d’âge, mais de génération de leadership. Mesdames et Messieurs, Notre assemblée générale constitutive se termine. Aussi, je voudrais saisir cette opportunité pour lancer un appel à tous les compatriotes et les inviter à adhérer à l’Union pour le Renouveau Centrafricain. L’URCA est désormais votre parti et chacun, où qu’il soit, y sera le bienvenu, en son temps et à son heure. L’URCA vous appelle au Rassemblement pour la Paix et le Développement. Mesdames et Messieurs Pour terminer mes propos, je voudrais, une fois de plus, vous remercier du fond du cœur pour cette grande mobilisation qui a été la vôtre, pour l’avènement d’une ère nouvelle en République Centrafricaine. En vous souhaitant bon retour dans vos foyers respectifs, je formule le vœu que le Seigneur vous apporte la santé, la paix du cœur et veille sur votre sécurité et sur celle de vos proches. Mesdames et Messieurs, Ensemble, nous pouvons changer notre pays Ensemble, nous devons changer notre pays Ensemble nous allons le changer ! Que Dieu bénisse La République Centrafricaine Je vous remercie.
Posted on: Sun, 27 Oct 2013 16:09:23 +0000

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