Actualité Correction de la Lépi pour les élections - TopicsExpress



          

Actualité Correction de la Lépi pour les élections communales Yayi se moque des Béninois La salle du peuple du Palais de la République a connu dans la matinée du lundi 14 octobre dernier une ambiance bien étrange au regard de ce qui y est organisé et des déclarations faites par les uns et les autres. En effet, Yayi Boni y avait convié presque tous les corps constitués de la nation pour un soi disant point sur la correction de la Lépi. Mais erreur, l’homme comme à ses habitudes veut encore dribbler les Béninois.Ce qui s’est passé la fois dernière ressemble fort bien à un plan machiavélique encore ourdi par le « Baron d’Ararouna » pour endormir l’esprit des Béninois. En effet, Yayi Boni dit y avoir convié tous les Présidents des Institutions de la République, les membres du Cos/Lépi, la Société Civile et d’autres corps constitués de la nation sous prétexte qu’il veut avoir un point sur le processus de la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) dont il s’est servi en 2011 pour réaliser son K.O électoral de triste mémoire. Si l’on n’y prend garde, on croirait que le patron des lieux était de bonne foi. Mais attention ! C’est l’une des séquences d’une pièce de théâtre dont le metteur en scène n’est autre que le « Baron d’Ararouna ».Yayi Boni avait-il vraiment besoin de réunir autant de monde pour savoir où en est le processus de correction de la Lépi ? Avait-il besoin d’empêcher les corps constitués de la nation qui y étaient présents de faire leurs tâches quotidiennes, ce lundi matin-là, pour un mieux être au Bénin ? Sûrement pas. Il suffisait seulement de se référer aux dispositions de la loi portant apurement, mise à jour et révision du fichier électoral et la Lépi pour tout clore. En effet, entre autres, la loi dispose notamment en son article 25 que la Lépi doit être publiée au journal officiel et affichée par tout moyen d’information (affichage, presse écrite, Internet, sms...) Mais jusqu’à cette date aucune liste n’a été publiée encore moins affichée où que ce soit. Pire, au lieu de se préoccuper de cette tâche républicaine qui leur est assignée, les députés membres du Cos/Lépi notamment ceux du Bureau se contentent de se faire des crocs en jambe, se réclamant des prérogatives biscornues qui ne les font avancer guère dans l’organisation sereine des prochaines échéances locales et municipales. Conséquence : ils sont venus étaler sur la place leurs divergences qui apparemment laisse entrevoir que c’est dans un dessein malsain que tout ce charivari est concocté.Car, pour atteindre l’objectif qu’il s’est fixé d’avoir le point actuel de la correction de la Lépi, il aurait simplement suffit à Yayi Boni de faire appel au président de l’Assemblée nationale et aux membres du Cos/Lépi pour disposer de tous les détails sur la comédie qui se fait dans les locaux de la Cen-Sad à Aglangandan sur la route de Porto-Novo (ndlr : siège du Cos/Lépi) où les membres du Bureau se sont tapé individuellement une villa à plusieurs bureaux occupés que par des cafards et des geckos. C’est par-là que sont actuellement dilapidés les acomptes que le Gouvernement leur a versés dans un premier temps. Le disque est rayéTout ce cinéma ne serait être autrement lorsque l’on sait qu’en réalité c’est dans une stratégie d’endormissement que Yayi Boni a convoqué cette parodie de rencontre pour une fois encore abuser du peuple béninois. Pour tout dire Yayi Boni veut faire croire à l’opinion nationale et internationale que lui Président de la République, il fait tout pour que les prochaines élections locales et communales se tiennent avant la fin de l’année 2013. Mais que, si d’aventure cette échéance ne se tenait pas, il ne faudrait pas que le peuple et la communauté internationale s’en prennent à lui. Car, il aurait tout fait lui pour donner de nouveaux Conseils communaux aux Municipalités du Bénin. La faute incomberait plutôt aux députés membres du Cos/Lépi qui auront œuvré à tout chambouler à son corps défendant à lui Yayi Boni. Alors qu’en sourdine, c’est bien lui qui met en œuvre sa stratégie d’avilissement du peuple en tentant de faire maintenir en place les actuels maires qui sont d’ailleurs, pour la majorité, ses valets dont il a transformé les territoires en vassaux et veut s’en servir pour réussir son projet de révision constitutionnelle. C’est bien de cela qu’il s’agit. Pour preuve, il faut simplement se référer aux déclarations tonitruantes et tapageuses des députés Fcbe du Cos/Lépi lors de cette kermesse présidentielle de mauvais goût. Ce sont des déclarations suspectes qui n’ont autre but que de tisser le plan machiavélique pouvant donner un blanc-seing à Yayi Boni pour se maintenir. Si l’on cautionnait leurs élucubrations qui voudraient faire croire que les prochaines élections communales attendues par tout le peuple béninois ne peuvent être organisées au plus tôt qu’en septembre 2014 selon l’Honorable Chabi Sika, c’est un feu vert qui serait ainsi donné à leur mentor Yayi Boni pour encore tourner en bourrique les Béninois. Pour mémoire, en 2010 au moment de la confection de cette même Lépi, à polémique, le Superviseur général d’alors Nassirou Bako Arifari disait clairement que cette Lépi ne servirait pas aux élections de 2011. Mais par finir qu’est ce qui s’est passé ? C’est bien avec ce fichier électoral que les élections de 2011 sont organisées dans une confusion généralisée avec au bout un hold-up électoral de mauvais aloi. Aujourd’hui, le disque est rayé. Il faut donc le changer. Les Béninois ne sont plus prêts à supporter l’imposture. La commande à prix froufrousants de marches carnavalesques à travers des Mairies ayant à leurs têtes des obséquieux et margoulins a assez duré et ne saurait continuer dans la phase actuelle du processus démocratique de notre pays. Car, on connait bien les scénarii : des marches de soutien organisées par-ci et par-là et, au finish, Yayi nous dira en son temps que ce n’est plus lui qui veut d’une révision constitutionnelle mais, c’est le peuple. Conséquence : à pas forcés, il va conduire un processus de révision de notre Constitution dans un cafouillage total dont il va se prévaloir pour se maintenir au pouvoir en 2016. Prétextant qu’on ne saurait laisser le pays dans la confusion et le désordre que l’on a soi même intentionnellement semer de toutes pièces. Trop, c’est trop… Le cinéma a assez duré. Emérico Adjovi Orden Alladatin, membre de Alternative Citoyenne, ancien membre de Fors Lépi «Il s’agit d’une mise en scène de mauvais goût» «Cette réunion devrait inspirer la honte pour ses initiateurs ‘’Chabi Sika attire l’attention de Sacca Lafia sur ce que la correction de la Lépi ne peut s’achever avant la fin de 2013 (comme s’il l’ignorait) et à Yayi Boni de demander, avec insistance, à Sacca Lafia de confirmer les propos de Chabi Sika’’. Tous les Béninois ont observé ce jeu de rôle entre mouvanciers ; principaux géniteurs de cette Lépi bâclée, ce monstre dont personne ne veut assumer la paternité.La simulation de la présidence vise à faire avaler aux populations, de plus en plus désabusées, que la Lépi ne sera pas corrigée de si tôt et que même l’organisation des communales et municipales pour 2014 reste aléatoire. C’est dire que l’on pourrait ne pas renouveler le mandat des élus locaux et communaux avant la fin de l’année prochaine. Selon M. Chabi Sika, ce n’est pas sûr que la Lépi soit corrigée avant Septembre 2014. Voilà le complot et ce à quoi ont servi près de 40 milliards de nos francs et les milliards à venir.La séance de la présidence a étalé aux yeux du monde l’amateurisme avec lequel les affaires sérieuses du pays sont gérées. En l’espèce, il s’agit d’un aveu d’échec et la reconnaissance de la médiocrité et la mauvaise foi qui ont caractérisées la mise en œuvre du Réna et de la Lépi. Quand Nicaise Fagnon reconnaît sans nuance que les données de bases ont été systématiquement mal enregistrées au départ ; quand le président Nago, que je crois sincère à l’occasion, reconnaît enfin publiquement les tares de cette Lépi, on s’indigne de ce que ces mêmes personnes appuyées par certains Partenaires techniques et financiers aient pu autant ‘’vouvouzéler’’ sur les qualités de cette liste qui n’aurait dû ne jamais servir à l’organisation du K.O légendaire de 2011. Aujourd’hui, la note est très salée. Je propose que les démocrates convaincus s’organisent pour : exiger dès maintenant et si nécessaire très bruyamment, la publication de la liste électorale de 2011 suivie d’un chronogramme clair et cohérent du processus de correction de la Lépi exiger du gouvernement et des députés, et si nécessaire très bruyamment, une date pour la tenue des élections locales et communales; et que désobéissance civile s’en suive si nous ne sommes pas situés dans les deux mois. Enfin, qu’on sanctionne les géniteurs de cette Lépi à travers les urnes » . Christophe Mègbédji, maire de Klouékanmè (Un/opposition)« Je ne voudrais pas que les deux institutions se divisent. Le gouvernement et l’Assemblée nationale ne peuvent pas avoir d’avis contraire par rapport à l’organisation des élections. Il faudrait qu’ils se mettent ensemble pour les organiser, mais pas dans la précipitation pour qu’on ne vive pas la même situation en 2008. La Lépi doit être revue. Donc, l’actualisation et la correction de la Lépi s’imposent… ». Olympe Glago, maire de Houéyogbé (Fcbe/mouvance)« Si on attend jusque-là pour remettre tout en cause, ce n’est pas bien. Il faut convoquer trois mois à l’avance le corps électoral. Nous sommes à moins de trois mois de la fin de l’année. Les deux parties, l’Assemblée nationale et le gouvernement n’ont qu’à se comprendre… ».Clément Gnonlonfoun, maire de Dangbo : « On est en train de tromper qui ?... » Le maire de Dangbo, Clément Gnonlonfoun, sur la rencontre, a estimé que c’est une manière du gouvernement de distraire l’opinion publique nationale et internationale. « On est en train de tromper qui ? », s’est-il interrogé. Selon ses propos, la rencontre de ce lundi au palais de la République est un véritable marché de dupe. « C’est une stratégie pour ne pas faire ce que l’on dit. C’est dommage pour ce pays. Le gouvernement tient à l’organisation des élections en 2013 et le député de Tchaourou, Chabi Sika parle de 2014. Vous voyez qu’ils sont en train de nous distraire… », a dénoncé l’élu communal. Et de poursuivre « C’est un mensonge d’Etat. C’est une manière de dire qu’il n’y aura pas élections avant octobre 2014… » Kissi Michel, Secrétaire général adjoint de la Cgtb (syndicat) : «Yayi prépare un K.o électoral»« C’est du bluff cette rencontre de lundi passé, car aucun montant n’a été prévu pour la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) et l’organisation des communales. Comment peut-on organiser des élections si le budget 2014 n’a rien prévu à cet effet. Donc Yayi s’amuse avec nous. Il veut saboter la démocratie. Il ose même dire à la représentante résidente de l’Union européenne qui a déclaré publiquement qu’il n’y a aucune trace de dépense de la Lépi dans le budget 2014, que quelque chose est prévu à cet effet. Mais s’il tient à organiser les élections au cours de l’année 2013 cela veut dire qu’il veut encore organiser son Ko électoral. Mais à la Cgtb, nous disons que ce n’est pas faisable. Face à ce forcing, nous promettons de ne pas baisser la garde. Nous allons continuer par dénoncer et nous mobiliser contre cet acte antidémocratique de Yayi». Paul Esse Iko, Secrétaire général de la Cstb (syndicat) : «La précipitation de Yayi inquiète»« Mais s’il voulait organiser des élections au cours de l’année, il allait y penser depuis. Ce n’est pas maintenant qu’il va le faire. Au lieu de prendre son temps à traquer les paisibles populations qui vendent de l’Essence Kpayo pour survivre, il allait s’occuper de la correction de la Lépi. Cette rencontre organisée avec les membres du Cos-Lépi traduit la mauvaise gouvernance dénoncée au sommet de l’Etat. Les différentes déclarations tenues au cours de la séance dénotent de la mauvaise gestion des affaires publiques. Il a laissé tout le temps passé et c’est maintenant qu’il veut se rattraper. Cette précipitation inquiète. Il veut rempiler. Il a géré pendant 7 ans le pays et voici les résultats. Et pour sauver la face, il dit que les élections doivent se tenir avant la fin de l’année. Ce n’est pas possible. La Cstb se refuse de participer à ce désordre et à cette diversion. D’abord les problèmes brûlants de la Lépi n’ont pas été abordés. Je n’ai pas entendu les membres du Cos-Lépi parler de comment ils vont intégrer dans l’instrument les personnes laissées en rade ou qui ont maintenant 18 ans. Donc, cela veut dire que Yayi prépare un autre Ko. Et La Cgtb ne se laissera pas faire » Réalisé par la Rédaction Sport + photo : Ahouanvoèbla Fifa Après son électionL’équipe d’Augustin Ahouanvoèbla à l’école de la Fif Elu récemment à la tête de la Fédération Béninoise de Football (Fbf), M. Augustin Ahouanvoèbla a effectué lundi une visite de travail à Abidjan. Le Président de la Fbf a rencontré son homologue Augustin Sidy Diallo, au siège de la Fédération Ivoirienne de Football (Fif).Accompagné de ses plus proches collaborateurs, le Président Ahouanvoèbla a souhaité s’inspirer du modèle de gestion de la Fif qu’il a qualifié de « référence ». « La Fif est une référence en Afrique parce que son administration est performante. C’est la qualité de son organisation qui a permis à la Côte d’Ivoire d’être la locomotive du football en Afrique de l’Ouest. Nous voulons avoir la même méthode d’organisation et de gestion que la Fif », a plaidé le Président de la Fbf qui a également émis le désir de bénéficier de conseils pour la recherche de sponsors et partenaires. Se félicitant de la démarche de son homologue béninois, le Président Augustin Sidy Diallo a donné une suite favorable à sa requête et a instruit ses plus proches collaborateurs à l’effet de faire bénéficier à ses visiteurs, de l’expertise de la Fif en matière de gestion administrative et d’organisation des compétitions. Le premier responsable de l’instance fédérale du football ivoirien a également proposé le jumelage entre la Fif et la Fédération sœur du Bénin. Le Président Ahouanvoèbla et ses collaborateurs ont accueilli cette annonce par des applaudissements. Pour rappel, le député Augustin Ahouanvoèbla a été élu Président de la Fbf, le 30 septembre dernier, à l’issue d’une l’Assemblée Générale élective. D’Abidjan, Eric Kacou (Coll) Une tournée « enrichissante » La tournée sous régionale entreprise par le nouveau Comité exécutif de la Fbf en Côte d’Ivoire et au Ghana (l’équipe a visité sur place la Fédération ghanéenne de football [Gfa], ndlr) est déjà « enrichissante ». La délégation a en effet découvert que la Fédération ivoirienne de football (Fif) emploie pas moins de 65 cadres et autres agents et l’instance ghanéenne, un peu plus. Or la Fbf emploie moins de 15 personnes, ce qui reflète le niveau réel de son football basé sur de l’à-peu-près. De l’administration fédérale jusqu’à la puissante instance de gestion des différentes ligues professionnelles en passant par l’organe en charge du sponsoring, marketing et gestion des droits Tv, Augustin Ahouanvoèbla et ses collaborateurs ont été séduits par l’impressionnante structuration des différents départements que composent les deux Fédérations visitées. Par ailleurs, la délégation a rencontré à Abidjan, le président Jacques Anouma, membre du Comité exécutif de la Fifa et représentant de la zone ouest-africaine. Enfin, elle a tenu une importante rencontre avec le directeur du développement du football à la Fifa, Kablan Sampon. Les deux parties ont évoqué les différents cours, ateliers et programmes de développement qui échappent au Bénin depuis quelques années. E.A.B
Posted on: Thu, 17 Oct 2013 04:44:17 +0000

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