Affaire de budget, affaire de gros sous, affaire de pouvoirs « Et dire que des milliards avaient été accordés à BUSH pour détruire l’économie américaine. » Dans quel monde vivons-nous ? Aucune logique politico-stratégique ne me ferait comprendre, voire admettre le comportement des élus républicains au Congrès de la plus grande démocratie du monde ayant entrainé le SHUTDOWN qui frappe ces derniers jours l’Etat fédéral américain. Je me demande et je pose la question : au nom de quelle règle de droit ou de quelles ténébreuses attributions constitutionnelles ou légales les représentants au Congrès se sont-ils arrogé l’audacieux droit de priver 900.000 pères et mères de famille de leur emploi et d’un salaire ? Si jamais une telle règle de droit ou de telles attributions existeraient, le peuple américain devrait s’insurger contre de tels pouvoirs, car aucune disposition légale ou constitutionnelle sous un régime démocratique ne peut attribuer à un pouvoir (qu’il soit exécutif, législatif ou judiciaire) l’autorité de priver les administrés de leur droit au travail, à la nourriture, à l’éducation, au logement, etc. Pourtant c’est ce qui semble se dessiner à l’horizon de ce Shutdown. Déjà on a parlé de fermeture de musées, de cimetières, de programmes de recherches en matière de santé, d’arrêts de poursuite de recherches en matière spatiale etc. Bref ! Que faire ? Je pense qu’à ce Shutdown il faut opposer un « citizen wake-up », une sorte de réveil citoyen. Les 900.000 esprits qui viennent ou qui sont sur le point de perdre leur emploi, doivent être libérés de la peur qui a suivi l’annonce du Shutdown. Pour cela il n’y aurait pas mieux que de susciter un tel réveil. C’est le moment ou jamais pour Barack OBAMA d’entrer véritablement en scène comme président afro-américain ou comme président tout court. Il a su le faire en d’autres circonstances mais là, plus que jamais, il doit user de son leadership pour créer les conditions nécessaires à ce réveil citoyen, bousculer en quelque sorte la tradition et imposer son empreinte de premier président noir américain sur la vie politique américaine. Va-t-il falloir un amendement ? Ce serait envisageable d’un point de vue objectif. Bref ! C’est également l’occasion pour le président américain (noir) de prouver qu’il est capable de marcher dans les sillons de Martin Luther King, et qu’il suit les traces de ce qu’il reste encore du « I HAVE A DREAM». Le droit au travail est un droit reconnu au citoyen américain. IL ne saurait être pris en otage par les politiques. A ce stade de la situation, ce sont les intérêts superieurs de la plus grande nation du monde qui doivent être privilégiés et non ceux de petits politiciens enquiquineurs qui croient devoir mettre en avant des intérêts idéologiques ou de parti. L’administration d’OBAMA est au cœur d’un grand combat, mais les americains doivent comprendre que ce combat n’est pas seulement le combat du président ou celui du parti démocrate, mais qu’il doit être le combat de tout un peuple contre toute sorte de fermeture (shutdown) qui pourrait entrainer la violation de ses droits. Cajuste Frenot,av.
Posted on: Sat, 05 Oct 2013 18:43:48 +0000
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