Amnistie à accorder aux mutins du M23, niet dit le porte-parole - TopicsExpress



          

Amnistie à accorder aux mutins du M23, niet dit le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende qui est aussi ministre de la communication, rapporte L’Avenir. « Les personnes qui ont participé à plus d’une mutinerie/mouvement insurrectionnel ne sont pas éligibles au bénéfice d’une loi d’amnistie ou à l’intégration au sein des forces armées de la RDC. De même pour les auteurs présumés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, des personnes responsables de recrutement d’enfants soldats ainsi que celles impliquées dans la chaîne de l’exploitation illicite des ressources naturelles, où celles indexées par des sanctions nominatives par la communauté internationale et pour violation des droits humains » Rencontrant l’état d’esprit de la majorité des congolais qui ne comprennent rien aux contacts suivis entre ceux qui les gouvernent et cette rébellion à Kampala, cette déclaration d’intention est louable, note Le Phare. Des rebelles aux identités volatiles, le pays dispose-t-il d’un fichier fiable de tous les infiltrés d’hier et d’aujourd’hui « brassés » et « mixés » et qui font la navette entre l’armée et les mouvements rebelles, au grès des circonstances ? En tout cas, qui est criminel et qui ne l’est pas au sein des combattants du M23, c’est une tâche impossible à ce stade. Dans ce cas, entre des compensations financières pour des biens des rebelles expropriés ou des présumés réfugiés congolais éparpillés entre le Rwanda et le Burundi… aucun sujet ne satisfaisant les congolais, d’aucuns pensent que la poursuite des pourparlers de Kampala est suspecte. La réelle volonté de rétablir la paix, l’autorité de l’Etat et l’intégrité territoriale au Nord-Kivu c’est d’exiger à la facilitation ougandaise un délai butoir au M23 pour son autodissolution. Dans le cas contraire, toutes les spéculations seraient ouvertes au sujet d’un agenda que l’on cache aux congolais, clôt le journal. Au lieu de 400, 450 dollars américains, initialement répandu par les rumeurs au début des assises, à Kinshasa, les concertateurs boudent les per diem de 50 dollars, le jour, informe L’Observateur. Par conséquent, ils commencent à sécher de plus en plus les travaux parce que jugent « insignifiante » cette indemnité précise le journal. Par contre, d’autres délégués optimistes affirment que les 50 dollars leur sont provisoires et « le gros » suivra. Et si le gros ne suit pas ? Quoiqu’il en soit, la soif de gagner plus à ces assises au nom de la population, étant la motivation des participants comme l’avançait une certaine opinion, s’est avérée juste. Sans doute, leur engouement aurait été peu perceptible et accentué s’ils avaient appris que l’indemnité à percevoir était de 50 dollars, note le journal. Par ailleurs, ce qui inquiète c’est comment concrétiser le désir de l’ensemble de tous les congolais, mais surtout de l’initiateur des concertations, Joseph Kabila, président de la RDC qui tient à la création d’une cohésion nationale.
Posted on: Mon, 23 Sep 2013 18:40:48 +0000

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