Anamorphose J’observe silencieux dans ma crâne voûtée Les pensées qui décrivent des oscillations Isochrones, paisibles, douce majesté Mobile, irrationnelles respirations, Intemporelles mesures, et magnétiques, Abstraites dimensions, constance mouvement. Mon esprit erre dans cette onde synthétique. L’artifice éternité, aux reflets changeants, Effleurant de leurs pointes pâles, erratiques, Ma structure sensible, centre encéphalique, Emane des rayons rutilants, mirifiques, Sibyllines, et des syllabiques graphiques. D’infinies caravanes d’idées colonisent L’étendu continent de mes apparitions, Lentes, obstinées, pénétrantes, s’éternisent En bravant le Temps, fabulatrices saisons. Inexorablement, je scrute l’univers Des formes idéelles traçant une ellipse Aplatie, foyers d’allégories éphémères, Autour d’une racine, astigmatique éclipse Se mouvant dans l’espace obscur inaccessible, Saillie abritant des métaphores savantes, Diffusant ardemment l’esthésie indicible, Subliminales émanations subintrantes. Anamorphose, curieuse déformation D’images énigmatiques, sublunaires, Fausse sapience, erreurs des sens, illusions Créant des contes et légendes populaires, Insipides croyances, histoires mythiques, Mystérieuses, mystiques, cabalistiques, Symboliques visions, ésotériques, épiques, Icônes sacrées, éthiques, métaphysiques, Légendes, épopées, ouvrages hermétiques, Ecritures aporétiques, et cantiques Apostoliques, bulles, brefs apodictiques, Merveilles, poésies, signes hiéroglyphiques. Et l’asymptote éclaire un espace angulaire Révélant le reflet de mon anatomie Qui aussi oscille de façon régulière, Exotérique corps, scientifique magie. Trous noirs, innombrables intemporalités, Se meuvent avec tout et le tout, l’unité, Sans corps, figure, forme, poids et quantité, Sans âme, intelligence, opinion, qualité, Nombre, ordre, mesure, substance, éternité, Pas de ténèbre, lumière, erreur, vérité. Nébuleuse anamorphose, op art déformé, Eclipsant la biologique horloge éthérée De l’existence, cycles produisant un jeu D’optique, géométrique, goniométrique, Tel un mirage mirant des rais lumineux, Le ruban de Möbius, l’abside initiatique. Et le miroir peuplé d’allusives figures Se dissimule dans les sillons de la vie, Cours d’eau, sentiers, chemins, pistes et échancrures Débouchent sur d’hypothétiques théories, Infraliminaires perceptions, sujétion Et hydrargie, fermentation, putridité, Putréfaction, transmutation, transformation, Monoïque quintessence ressuscitée. Auteur JJ ROBERT
Posted on: Sun, 30 Jun 2013 09:59:07 +0000
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