Angélique Angélique est une longue divagation fantaisiste dans - TopicsExpress



          

Angélique Angélique est une longue divagation fantaisiste dans laquelle le narrateur déambule de Francfort à Paris et de Compiègne à Soissons à la recherche d’un livre introuvable : l’Histoire de l’abbé de Bucquoy. Ce dernier lutta contre le pouvoir personnel de Louis XIV. L’histoire d’Angélique de Longueval est en fait l’une des nombreuses digressions qui composent cette nouvelle. 1re lettre — Francfort, 1851. Le narrateur feuillette de vieux ouvrages sur des étalages, dans la rue. L’un d’entre eux évoque l’histoire du « sieur abbé comte de Bucquoy ». Il renonce à l’acheter et se rend à la Bibliothèque nationale de Paris. Malheureusement, ses recherches sont infructueuses et le conservateur est absent. Le narrateur émet quelques réflexions sur le personnel de la bibliothèque et sur les lecteurs. Il s’excuse : « Pardonnez-moi ces digressions […] ». 2e lettre — Les recherches fastidieuses sur l’abbé demeurent infructueuses. Le narrateur évoque, avec un paléographe, les noms de famille et les particules. 3e lettre — Le narrateur se rend à la bibliothèque Mazarine, discute avec le conservateur. Ce dernier prétend savoir où se trouve le livre mais demande quelques jours de patience. Puis le narrateur interroge des libraires, en vain. Cependant, l’un d’entre eux annonce que le fameux livre sera en vente dans la bibliothèque d’un amateur. 4e lettre — Le narrateur se rend aux archives et découvre que le nom patronymique des Bucquoy est « Longueval ». Dans les dossiers de cette famille, le narrateur trouve un manuscrit qui raconte l’histoire d’Angélique de Longueval : elle est la fille de l’un des plus grands seigneurs de Picardie et a connu des amours malheureuses. 5e lettre — On en apprend un peu plus sur l’histoire d’Angélique : elle a connu un « La Corbinière », fils de charcutier. Le père d’Angélique, comte de Haraucourt, menaça le prétendant « au milieu de la forêt de Compiègne ». Le narrateur suspend brusquement son récit : « Interruption » et poursuit avec de nombreuses digressions (livres, arrestation par des gendarmes, paysages, etc.). 6e lettre — Le narrateur évoque de beaux paysages qui portent « à la rêverie ». Il remarque, à Senlis, un groupe de petites filles qui chantent et qui lui rappellent son enfance. Il revient ensuite soudainement à l’histoire d’Angélique : elle aime La Corbinière et passent tous deux une nuit ensemble… On apprend ensuite qu’il est malade et est envoyé à Orbaix par le comte, qu’il fait parvenir une lettre à Angélique et qu’elle lui répond. 7e lettre — Le narrateur demande la permission de digresser. Il se rappelle à nouveau son enfance, et se souvient notamment d’une jeune fille qui ne voulait pas « changer d’amour ». On apprend que La Corbinière est de retour à Verneuil : il a un différend avec le comte, lequel finit par le chasser. Angélique est prête à le suivre. Après bien des péripéties, les deux amoureux fuient après avoir volé un peu d’argenterie (pour les vendre plus tard), voyagent et envisagent de se marier. Le mariage a bien lieu et ils ont un enfant. 8e lettre — Après quelques digressions, le narrateur fait l’éloge du comte Longueval de Bucquoy et revient à Angélique : La Corbinière se rend à Inspruck pour y chercher fortune et laisse sa femme à Venise. Finalement, Angélique le rejoint. La Corbinière et Angélique migrent vers la ville de Fisch car ils sont impliqués dans la guerre. La Corbinière tombe à nouveau malade et se rend avec sa femme en Italie : là, il commence à vivre dans la débauche. 9e lettre — Le manuscrit trouvé aux Archives nationales « s’arrête là ». Fort heureusement, des détails sont annexés au dossier : les deux époux ont été taverniers, Angélique a eu une vie malheureuse et est retournée chez sa mère. Or une demoiselle s’est fait passer pour elle chez ses parents… Les parents meurent. La Corbinière finit par rejoindre Angélique en France, et meurt en regrettant son attitude à l’égard d’Angélique. 10e lettre — Digression sur le prénom « Sylvain », prénom de l’ami du narrateur avec qui il envisage de retourner sur les traces d’Angélique aux environs de Soissons. Le narrateur espère toujours pouvoir acheter le livre sur l’abbé. Évocation des ruines, de promenades, d’Ermenonville, de la tombe de Rousseau, de Senlis, de la verdure. Le narrateur apprend que la vente du livre n’aura lieu que le 30. 11e lettre — Le narrateur fait quelques visites (château d’Ermenonville, etc.) et fait des digressions sur des personnages historiques, sur Rousseau. 12e lettre — Retour à l’histoire de l’abbé ; le narrateur discute avec M. Toulouse, bibliophile : « un bibliophile sérieux ne communique pas ses livres. Lui-même ne les lit pas, de crainte de les fatiguer. » La vente du livre sur l’Histoire de l’abbé de Bucquoy a enfin lieu, le narrateur est en mesure « de continuer [son] travail ». Le narrateur achève ici son récit : « et j’ai retrouvé l’abbé de Bucquoy », « je viens de fouler les ruines [du château de cette famille] ».
Posted on: Sat, 03 Aug 2013 01:45:45 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015