Après le limogeage d’Abdoul Mbaye, la République du Sénégal a un nouveau premier ministre, en la personne de Madame Aminata Touré. Juste après sa nomination, cette cinquantenaire révolu, ancienne ministre de la Justice, a commencé à se mettre au travail. Dès dimanche, elle a commencé les consultations en recevant dans son cabinet ministériel, les futurs et potentiels membres de sa future équipe gouvernementale. Avec cette nomination, Madame Aminata Touré devient au niveau local, la deuxième femme, après Mame Madior Boye (2002 – 2004), à occuper ce poste de premier ministre du Sénégal. Au niveau de la sous-région, elle devient la quatrième femme à occuper un poste politique et stratégique de gouvernement, derrière les présidentes Joyce Banda (Malawi), Ellen Johnson Sirleaf (Libéria) et Nkosazana Dlamini Zuma (Commission de l’Union Africaine). Cela montre une évolution, lente, certes de la courbe et de l’accession des femmes aux postes de responsabilités politiques. En cela, l’Afrique avance lentement et surement, contrairement aux pays occidentaux. C’est donc dire que la parité tant vantée en Occident reste encore au stade des discours. En Afrique, le Rwanda est l’un des pays qui fait figure de pionnier et d’exemplarité en la matière. Il n’y a pas de honte à ce que l’Occident s’inspire de l’Afrique.
Posted on: Fri, 06 Sep 2013 21:27:26 +0000
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