Après une semaine de grève sans aucune raison valable mais par - TopicsExpress



          

Après une semaine de grève sans aucune raison valable mais par pure tradition française, léquipe éditoriale est de retour pour vous faire revivre les instants magiques des Rouges et Noirs. Léquipe première se déplaçait à Saint-Senoux, avec lenvie de renouer avec le succès, une notion qui devient de plus en plus floue. Première petite victoire, tout le monde est arrivé à temps malgré le changement dheure, escroquerie Giscardienne qui aura obligé David Galopint à regarder AutoMoto avant Téléfoot, et contraint certains autres à boire une heure de plus. Tout le monde est donc présent pour le coup denvoi, y compris Jérôme Lemée qui ne se sera pas blessé à léchauffement (inutile de préciser l’anesthésient, qui rend également bavard) : deuxième petite victoire. Les quarante-cinq premières minutes sont dans lensemble équilibrées, avec des occasions de part et dautre : Ju-lien Anne aura plusieurs fois loccasion douvrir le score, et le Chat répond présent sur sa ligne. Mais ce sont les Sennonais qui feront trembler les filets en premier. Quelques minutes avant la mi-temps, les Pipriatains peinent à renvoyer un corner et concèdent louverture du score. 1-0 à la pause, on retrouve les bonnes habitudes. Le tournant du match a lieu dès le retour des vestiaires : lancé en profondeur par Jérôme Lemée, Julien Anne trouve le poteau. Les Blancs et Verts partent en contre-attaque, alors que le poids des ans et un foie spongieux empêchent Jérôme de se repositionner en défense. À trois devant le but, les locaux nont aucune pitié et creusent lécart. Le fameux dicton « jamais deux sans trois » trouve une nouvelle occasion de se vérifier : sur une mésentente entre Eddy DelaPoulynière et Lukasz Kubas, Saint-Senoux récupère le ballon au milieu de terrain. Lattaquant part seul au but et trompe une nouvelle fois le Chat qui se fait Tigre en rugissant sur ses coéquipiers, trop passifs à son goût. Vient alors linstant poésie du match : rentré à la mi-temps, Jérémy Gllt obtient un coup-franc aux 25 mètres. Pour son retour en A, il veut se faire justice lui-même, et fait parler sa patte gauche. Une frappe brossée dans la lucarne qui nous fait revenir trois ans en arrière, et qui nous rappelle que même si on prend un peu de brioche, la technique reste intacte. Les Rouges et Noirs reprennent espoir, mais le réveil est un peu tardif. Dans les arrêts de jeu, Lukasz réduira la marque sur un centre en retrait de Jérémy Gllt, mais larbitre sifflera la fin sur la remise en jeu. Le changement dheure aura bien eu un impact psychologique : les Pipriatains se sont mis à y croire une heure trop tard. 3-2, nouvelle défaite pour la JAP qui commence à regarder lautre extrémité du classement. Léquipe B jouait elle à domicile face à Sainte-Marie. Comme la A, léquipe du coach-Président Tanguy Mathieux doit à tout prix se ressaisir après une période de moins bien succédant à un début de saison parfait sur le plan comptable. Tout le monde est là ? Oui, Cyril Cariot est arrivé, donc tout le monde est là : le match peut commencer. La première mi-temps est ici aussi équilibrée, sans être particulièrement impressionnante ni passionnante. Les deux équipes sont solides en défense et ne se procurent que peu doccasion. Les bons Samaritains ouvriront cependant le score : lattaque doit sy reprendre à deux fois pour tromper Florian Legland qui avait bien renvoyé le ballon du pied dans un premier temps, mais qui ne peut rien sur un coup de tête dans ses six mètres. Les Rouges ne perdent pas espoir, à limage de Momo et le combatif Pierre Duguest. On a tous en tête le teckel hargneux et téméraire nayant crainte de défier les pitbulls ; à léchelle humaine, vous avez Pierre Duguest. Peu avant la pause, Quentin Bodiguel est tout proche de trouver la lucarne du gardien adverse sur un coup-franc excentré, et Gwenvel, des suites dun nouveau coup-franc, montre ses limites niveau souplesse en ne parvenant pas à redresser sa reprise du gauche : nest pas Ibrahimovic qui veut. 0-1 à la mi-temps. Cest lautomne, les glands tombent : désireux de mettre ses copains à lépreuve, Florian « gants troués » Legland décide de corser la mission des Pipriatains. Le ballon arrivant innocemment dans sa surface se transforme en savonnette géante. Le numéro 9 adverse récupère volontiers le présent et inscrit un doublé. Peut-être aura-ce appris au gardien quil nest pas malin de chambrer le journaliste à lentraînement. Les locaux baissent peu à peu les bras, et encaissent un 3ème but de linévitable numéro 9, qui comme les prisonniers ne restera quun numéro à défaut davoir fait connaître son nom. Défaite 3-0 donc pour les hommes du Président qui sinstalle lentement mais sûrement dans la deuxième partie du classement. Comme depuis plusieurs week-ends déjà, la C sera seule à redorer le blason du club. Toujours invaincue, elle recevait ce dimanche le Sel-de-Bretagne sur une pelouse très... « districtienne ». Erwann Pageot na pas manqué ses débuts en tant quarbitre, et siffle en faveur du Sel un penalty dès la 10ème minute suite à une main de Mohamadi dans la surface. La sentence est irrévocable : 0-1. Dans le meilleur des mondes, léquité est un principe fondateur : par bonté dâme, les visiteurs rendront la pareille à leur hôte en jouant également de la main dans leurs 16 mètres : penalty pour les Rouges et Noirs. Loccasion dégaliser est parfaite, encore faudrait-il que quelquun veuille le tirer. Malgré la pluie, personne ne veut se mouiller pour le frapper. Après délibération, vote, et contrôle par des huissiers, Gaétan Genois se voit confier la responsabilité de poser le ballon à onze mètres. En dépit de linsoutenable pression quil peut y avoir en D5, le revenant trompe le gardien adverse : 1-1. Les Pipritains sont maîtres du jeu, mais ne parviennent pas à transformer leurs nombreuses occasions, que ce soit en première ou en seconde période. Jean-Baptiste Huguet est étonnamment en manque de réussite... Celui-ci, pour excuser sa maladresse devant le but, nhésitera pas à remettre en cause limpartialité de larbitre dun jour Erwann Pageot. Les Pipriatains ont même failli se faire surprendre en toute fin de match sur une mésentente entre Alexandre Gilbert et son gardien Valentin. Heureusement pour les Rouges que lattaquant adverse ait la phobie des buts grands ouverts et quil se soit précipité pour la mettre à côté et mettre ainsi fin à son cauchemar. Nouveau match nul pour la C, qui marque le pas après leurs victoires du début de saison, mais eux, au moins, prennent des points. En bref : - Youenn Levesque a fait une touche courte. Je répète : Youenn Levesque a fait une touche courte. - Plus de personnes se présentent actuellement à linfirmerie quà lentraînement. - Si ça continue, le journal lÉquipe va finir par parler de la crise du mois doctobre de la JA Pipriac. - Je voudrais pas dire, mais depuis quon a un nouveau Président, plus rien ne va niveau résultat #remiseenquestion.
Posted on: Tue, 29 Oct 2013 17:57:16 +0000

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