Au-delà des raisons qui ont motivé ce crime abominable, il faut également s’interroger sur la « légèreté » des termes employés par les médias pour parler de Robert Bales. A aucun moment le terme « terroriste » n’est évoqué pour le décrire. Jamais aucun média ne l’a désigné comme « criminel », « assassin », « tueur », « monstre » ou autres qualificatifs abondamment mobilisés lorsqu’il s’agit d’un Musulman. Comme quoi, la qualification de terroriste est réservée aux seuls djihadistes comme s’il fallait les déshumaniser en priorité. Selon la plupart des médias, c’est sous le coup de la folie que ce terroriste aurait agit, niant ainsi toute idée de préméditation dans son geste barbare ; comme s’il n’avait aucune raison valable de s’en prendre à des innocents. C’est une manière d’humaniser cet individu, de le maintenir dans son statut de soldat irréprochable et de signifier que seuls les barbus partisans d’un monothéisme purifié méritent l’appellation de « terroriste ». Aujourd’hui, les survivants et familles de victimes sont déconcertés par la décision de la justice américaine de « sauver le soldat Bales ». Et dire que certains osent encore parler de civilisation supérieure …
Posted on: Thu, 13 Jun 2013 22:02:45 +0000
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