Audience de confirmation des charges contre le président Laurent - TopicsExpress



          

Audience de confirmation des charges contre le président Laurent GBAGBO: La curieuse omission de Mangou, Kassaraté, Detto Letto et Brédou MBia L’audience de confirmation des charges dans l’affaire « Le procureur de la Cpi contre le président Laurent Gbagbo » bat son plein. L’accusation portée par Mme Fatou Bensouda, procureure de la Cpi, visant à soutenir que le président Laurent Gbagbo a mis en place une politique pour se maintenir au pouvoir par tous les moyens souffre d’une faiblesse de cohérences. En effet, dans son acte d’accusation, la procureure et son équipe affirment qu’il y a eu plusieurs réunions à l’état-major de l’armée au Plateau avant et après la marche du Rdr devant la Rti, le bombardement du marché d’Abobo et la tuerie des femmes dans cette même commune. Et des réunions avec le président Gbagbo lui-même. Alors, s’il y a eu des réunions entre les militaires à l’état-major de l’armée, il est bon de rappeler que, pendant la crise armée en Côte d’Ivoire, c’est bien le général Philippe Mangou, chef d’état-major des armées, le général Edouard Kassaraté, commandant supérieur de la Gendarmerie, l’inspecteur général Bredou M’Bia, directeur général de la police, et le général Detoh Letto, commandant des forces terrestres, qui constituaient le commandement de la guerre. Ce sont eux qui planifiaient les plans de guerre et s’assuraient de leur opérationnalisation. Il est donc curieux de voir que la procureure de la Cpi dans son exposé a réalisé l’exploit de ne pas citer tous ces chefs militaires qui assuraient la chaîne de commandement. Une omission volontaire qui pue la mauvaise foi. Parce qu’en réalité, tous ces chefs militaires ont connu une promotion grâce à Alassane Ouattara. Selon plusieurs sources, ils avaient tous passé un deal avec Alassane Ouattara pour être épargnés. C’est aussi la preuve que Fatou Bensouda et son prédécesseur, Moreno Ocampo, ont agi de connivence avec Alassane Ouattara. Autrement, s’ils avaient agi de façon indépendante, la logique judiciaire aurait voulu que tous ces chefs militaires soient cités à la barre. Car, ce sont eux qui ont conduit la guerre. Ce n’est pas normal qu’ils soient épargnés si la procureure Bensouda estime que le président Laurent Gbagbo est responsable des quatre chefs d’accusation qu’elle lui reproche. Coulibaly Zié Oumar
Posted on: Wed, 10 Jul 2013 10:10:07 +0000

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