Avec le psaume 133, nous avons mis en valeur l’intimité, la communion, la fraternité qui doit régner dans tous les rassemblements du peuple de Dieu, pour bénéficier de toutes sortes de bénédictions spirituelles, venant et descendant du Père des lumières chez lequel il n’y a ni changement, ni ombre de variation. Les versets que nous avons lu dans le psaume 55, écrit par David, vont nous faire découvrir : « Une amitié qui a été trompée ». On cite souvent cette parole du livre des Proverbes, parlant du véritable ami, non pas seulement dans les temps faciles, mais surtout dans les temps de tempêtes, de souffrances : « L’ami aime en tout temps, et dans le malheur il se montre un frère. » Prov. 17/17. Dans Proverbes 18/24 il est dit : « Celui qui a beaucoup d’amis les a pour son malheur, mais il est tel ami plus attaché qu’un frère. » L’amitié est une vertu spirituelle qui doit pouvoir se développer, s’affermir, se renforcer avec le temps, et devrait pouvoir rester indissoluble au temps de l’épreuve. Mais malheureusement il arrive qu’une profonde amitié de plusieurs années soit brisée par des évènements extérieurs, comme à l’intérieur, qui ont provoqué une terrible déchirure. Il y a un proverbe latin qui dit la chose suivante, concernant justement une amitié trompée : « La corruption des meilleures choses est la pire de toutes, il n’est pas étonnant que la trahison d’un ami soit la souffrance morale la plus vive qui puisse atteindre un cœur aimant. » Découvrons ensemble ce que le roi David a vécu et ce qu’il veut nous faire comprendre au travers de cette douloureuse, mais aussi profonde souffrance, due à cette trahison d’un homme qu’il considérait comme son ami très proche. 1.Quand les éléments charnels viennent rompre ou diviser une amitié. 2. Au verset 13 de notre psaume 55, David parle de ceux qui ont été ses ennemis, qui l’ont affiché publiquement, et qui ont tout fait pour le faire mourir. David a très bien su faire la différence, la distinction entre ses ennemis farouches qui s’opposaient à lui, qui lui faisaient la guerre sans merci, de ceux qu’ils considéraient comme ses amis. David a été aussi l’homme, qui savait reconnaître les vraies des fausses amitiés. David savait entretenir, encourager et être lui-même fidèle à cette amitié de cœur. Nous avons l’exemple de cette amitié profonde qu’il a eu avec le fils de Saül, Jonathan. 1Samuel 18/1-4. Cet exemple peut nous faire comprendre toute la dimension de la relation intime et profonde qui s’est établie entre le chrétien, né de nouveau, et son sauveur Jésus-Christ. Après la mort de Jonathan, David s’est écrié : « Je suis dans la détresse à cause de toi, Jonathan, mon frère ! Tu m’étais si cher ; ton amour était plus merveilleux encore que l’amour des femmes. » (2 Samuel 1/26). Rabbinat Français : « Jonathan mon frère, ta perte m’accable, tu m’étais si cher ! ton affection m’était précieuse plus que l’amour des femmes… » Cette amitié a été d’un grand réconfort, d’un grand soutien pour David dans les moments de persécution, d’opposition, d’incompréhension et de jalousie qu’il a vécus, même si tout cela a contribué à sa formation, et l’a préparé au règne.
Posted on: Sat, 13 Jul 2013 03:43:01 +0000
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