Bangui en passe d’être complètement sécurisé, mais quid de - TopicsExpress



          

Bangui en passe d’être complètement sécurisé, mais quid de nos provinces Le moins qu’on ne puisse pas être obligé de reconnaître, c’est que peu à peu la sécurité revient dans le pays. La capitale connait un semblant de climat sécuritaire apaisé depuis le début du processus du désarmement des éléments de la Séléka. Mais il reste beaucoup à faire, surtout dans l’arrière pays. On ne peut remettre en doute la volonté des autorités transitoires qui font de l’insécurité, leur leitmotiv. Elles ont raison car le manque de sécurité constitue une véritable entrave pour le développement du pays. Cette volonté qui se traduit dans les actes des nouvelles autorités marque un éclairci dans le nimbo-cumulus que recouvre le climat de sécurité à Bangui. Il est de notoriété d’ajouter les convictions populaires en ce qui concerne la mise en place des comités locaux du désarmement dont le démarrage a été effectif, ce qui a permis d’accoucher un semblant de quiétude à Bangui. Les crépitements des armes de petits calibres et les détonations des lances roquettes qui déferlaient en plein temps ont temporairement cessé. Ces crépitements de Kalachnikovs qui mettaient tout le monde dans la stupéfaction ou l’effroi, traumatisant tant de femmes, d’enfants et de personnes âgés dont les cœurs de certains ont lâché, connaissent une accalmie laconique. Cette accalmie provisoire a donné l’occasion aux fonctionnaires et agents de l’Etat de reprendre le chemin de travail, et les activités commerciales commencent à tourner au ralenti en attendant que cette paix perdue revienne. Ce qui reste à faire, est le renforcement des dispositifs sécuritaires tant à Bangui que dans les villes de province où sévissent encore les éléments « incontrôlés » en vue de mettre un terme définitif au braquage, rackettage et le trafic d’influence. L’on ne sait sur quelle statistique le chef d’Etat Major a évalué que la sécurité est de 80 à 90%, alors qu’on note de véritables dégâts dans l’arrière-pays, surtout dans les zones de diamants comme Carnot, Boda, Bria, Nola et autres où les artisans miniers sont traqués jusqu’à leur retranchement dans un seul but de s’approprier de leurs véhicules. Selon toute vraissemblance, si la capitale centrafricaine vit au rythme d’une reprise temporaire de sécurité, les dernières nouvelles qui parviennent de province font état de ce qu’il manque énormément cette sécurité en province. C’est le cas de l’un des villages de la préfecture de la Basse Kotto, dénommé Gbadalaodan qui a été incendié de façon ignoble par les éléments de Séléka qui posent des actes odieux, crapuleux dans le seul but de terroriser les populations civiles dans ce genre d’actes de grande criminalité. D’autres sources parlent aussi de Satéma, l’une des villes de la Basse Kotto qui est desserte et la population vit la terreur seigneuriale dont imposent de force les éléments séléka, malgré la prise de pouvoir le 24 mars 2013 ne cessent d’affecter la population, de piller ou de s’approprier des biens de cette basse population. Aujourd’hui, nul ne peut oublier le désastre que vit au quotidien l’ensemble de la communauté nationale. Il faut être honnête et reconnaître que la cette question de la sécurité, concerne tout le monde. A ce titre, tout le monde devait s’atteler à la rechercher car, sans la sécurité, il n’y a pas de paix et sans la paix il n’y a pas de développement. Cela est clair… Aussi, Il faudrait que les autorités de la transition continuent dans en amenant le processus de désarmement à son terme pour débarrasser le pays de ces éléments incontrôlés dont on connait d’ailleurs les origines, qui continuent d’endeuiller de nombreuses familles centrafricaines et qui donnent de l’insomnie, et de la migraine aux autorités transitoires. L’on sait que le Président Michel Djotodia Am Nondroko et son ministre de la sécurité publique, le Général Adam Nourreldine se préoccupent tous les jours sur cette situation, mais dépassés par le caractère irresponsables de certains éléments séléka qui n’observent pas depuis le mot d’ordre. Avec l’arrivée prochaine des 4.000 éléments de la force de l’Union africaine en appui aux 2.000 qui composent présentement la MICOPAX, l’on peut oser que la restauration de la sécurité et de la consolidation de la paix en Centrafrique seront effectives, ce qui pourraient permettre à la population civile de circuler librement, autrement dit, la réussite de ce processus, interpellent les ex-chefs de guerre de séléka de prendre leurs responsabilités en cantonnant leurs éléments, seul gage pour l’accomplissement du processus du désarmement. Le Pays
Posted on: Mon, 29 Jul 2013 09:32:51 +0000

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