Bonne lecture Avoci Claude Lipadho.Kinshasa FRACTURES AU PALAIS - TopicsExpress



          

Bonne lecture Avoci Claude Lipadho.Kinshasa FRACTURES AU PALAIS DU PEUPLE Concertations : la cohésion nationale à l’épreuve Forum des As, Kinshasa, le 11/09/2013 Lancées samedi dernier lors du discours d’ouverture du Président Joseph Kabila au Palais du peuple, les Concertations nationales n’ont pas encore atteint la vitesse de croisière. Mais, la plénière-marathon de lundi dernier, au cours de laquelle a été adopté presqu’au forceps le règlement intérieur de ce forum tel qu’élaboré par le Comité préparatoire ou groupe de contact composé de délégués de toutes les composantes, a donné une préfiguration sur les probables lignes de fractures à venir. Rien qu’à cette première séance du forum, pourtant capitale pour la suite, la cohésion nationale a été mise à l’épreuve. Les uns et les autres n’ont pas regardé dans la même direction. Ils se sont séparés à couteaux tirés. Une faction estime que le règlement intérieur a été adopté sans débats, comme un passage en force, ce qui n’est pas normal, car, il s’agit du document de base du forum. Les contradicteurs, pour leur part, soutiennent que ce texte ayant déjà été approuvé par le groupe de contact auquel étaient représentées toutes les composantes, avait déjà requis le quitus et qu’en débattre devenait dès lors inopportun. Le Présidium est de ce fait appelé à œuvrer avec doigté pour que l’objectif de la cohésion nationale ne soit pas battu en brèche aux Concertations nationales alors que c’est ce qui a justifié la convocation de ce forum. Son objectif principal est de dégager un consensus nécessaire pour faire face à la guerre du M23 au Nord-Kivu. Celle-ci, par le Rwanda et même l’Ouganda, menace la RDC de balkanisation qui a déjà cours à Rutshuru-Bunangana. Il faut une sorte d’union sacrée pour y faire face. Or, à ce jour, il y a plusieurs lignes des fractures qui font obstacle. La première est celle qui a laissé de côté les principaux partis politiques qui ont pignon sur rue et qui sont sociologiquement incontournables. A l’exemple de l’Udps d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba. C’est déjà un mauvais départ car on ne voit pas comment on réussirait une cohésion nationale pour mettre fin à la guerre avec en face un opposant qui représente pour la présidentielle les chiffres comme 36% des électeurs et 44 députés, juste après le Pprd qui a engrangé une soixantaine de sièges. ANCRAGE SOCIOLOGIQUE Même si Tshisekedi conteste ces chiffres, ils permettent tout au moins d’évaluer son ancrage sociologique indiscutable. Le laisser en marge de ce processus politique serait comme se battre contre des moulins a vents. Se pose alors avec acuité la question, que vaut vraiment la cohésion nationale sans Tshisekedi et l’Udps? C’est ici où il aurait fallu développer un trésor de diplomatie pour convaincre Tshisekedi à se lancer dans la bataille contre la balkanisation. Comment s’y prend-on? C’est assurément par une méthodologie éprouvée. Car, le leader de l’Udps n’est pas un extraterrestre. Au début des années 90 qui avaient inauguré l’ère de la démocratisation avec des Conférences politiques, Tshisekedi n’en voulait pas. Pour lui, un tel forum dans l’ancien Zaïre allait se terminer en eau de boudin avec «le dictateur Mobutu» encore au pouvoir. Il fallait d’abord le chasser préalablement et tenir ces états généraux par la suite pour mettre en place un nouvel ordre politique. Au niveau même de l’Opposition, Tshisekedi fut minorisé et la CNS se tint avec Mobutu comme Président. Mais, ses Résolutions ne traversèrent pas le portail du Palais du peuple. Deuxième fracture dans la cohésion nationale, ce sont les nombreux partis de l’Opposition parlementaire qui ne se sentent pas concernés comme à tire illustratif l’Unc, les Fac ou des groupes parlementaires comme l’Udps en rupture avec la rue «Pétunias». Comment réussir une cohésion nationale sans l’adhésion de ces partis politiques qui représentent une opinion nationale confortable et qui, à la différence de l’Udps, ont eux reconnu l’ordre institutionnel issu des élections de novembre 2011. Vital Kamerehe, Président national de l’Unc, avait atteint près de 8% des voix à la présidentielle et son parti compte dans l’escarcelle quelque chose comme 18 sièges. A ce titre, la cohésion nationale serait chimérique sans leur implication dans ce forum. A ce groupe qui a pratiqué la politique de la chaise vide, il sied d’ajouter ceux qui ont répondu positivement au départ, mais qui ont changé casaque par la suite pour claquer la porte comme Clément Kanku Bukasa du groupe parlementaire Mlc et alliés qui a jeté l’éponge hier après avoir pris part au Comité préparatoire. La cohésion nationale est vraiment mise à rude épreuve. PARTICIPANTS ULCERES Il est de même pour nombre des participants qui sont ulcérés du fait que le règlement intérieur soit adopté sans débats et qui n’ont pas mâché les mots pour exprimer leur dépit. La séance de lundi a découragé plus d’un qui se posent la question de savoir si les Concertations nationales ne seront pas comme du prêt-à-porter qu’il doit endosser les yeux fermés. Il appert que les délégués aux Concertations nationales ont des positions diamétralement opposées sur des questions essentielles comme ils l’expriment librement devant la presse. Ce qui montre que la bataille sera rude, très rude pour créer la cohésion nationale. Concernant le Gouvernement d’Union nationale que Léon Kengo qui co-préside le présidium avec Aubin Minaku a annoncé comme devant couronner la fin des Concertations, les avis sont tout aussi divergents. Ceux qui défendent cette option argumentent que le gouvernement Matata doit tomber dès lors qu’il faut un autre gouvernement pour exécuter le nouveau programme politique qui découlerait des Concertations nationales. C’est la raison d’être du gouvernement d’Union nationale qui créerait une nouvelle majorité qualifiée et dénommée «Nouvelle majorité». Ceux qui s’y opposent constitueraient alors la nouvelle opposition à ce gouvernement. Mais c’est ici où le bat blesse. En prenant l’optique d’un nouveau gouvernement quelle que soit sa dénomination et d’une nouvelle opposition à ses thèses, comment va-t-on les concilier avec les impératifs de la cohésion nationale? Ce serait la dernière fracture. Trop d’embûches pour la cohésion nationale. Alors qu’au moment où se tiennent ces Concertations nationales à Kinshasa, il s’est ouvert, à Kampala, l’ultime round des négociations avec le M23 selon la volonté de la Communauté internationale. Contrairement à ce qu’on pouvait croire, ce ne serait pas une partie de plaisir. Car, Paul Kagame a déjà posé des jalons pour ses ouailles du M23 qui ont posé des conditions irréalisables pour déposer les armes. Ce qui est la preuve patente que la guerre n’est pas du tout finie, la paix n’est pas encore revenue au Nord-Kivu et que la cohésion nationale est plus que jamais incontournable. KANDOLO M. CLEMENT KANKU BUKASA CLAQUE LA PORTE DES CONCERTATIONS NATIONALES Alors que nous avons affiché notre réticence à l’égard de l’ordonnance présidentielle convoquant les Concertations nationales, nous avons au nom de la cohésion nationale et de la paix, accepté de participer aux travaux du Comité préparatoire pour favoriser un vrai dialogue inclusif et franc entre toutes les parties telle que recommandait par l’Accord cadre d’Addis-Abeba et la résolution 2098 du Conseil de sécurité. A ce jour, force est de constater que toutes les demandes faites par l’Opposition n’ont pas été prises en compte dans le Règlement intérieur, ni par le discours du Chef de l’Etat. Après analyse dudit discours, le Mouvement pour le Renouveau dénote que celui-ci est resté flou et évasif sur les questions fondamentales qui auraient pu réellement décrisper l’atmosphère et favoriser ainsi la vraie cohésion nationale. 1. De L’Inclusivité Le Mouvement pour le Renouveau, par l’entremise de son Président National avait proposé pour des raisons de cohésion nationale, la participation sans exclusive des toutes les couches de la population ainsi que la nécessité indubitable d’une rencontre entre le Président KABILA et le Président TSHISEKEDI afin de vider la question relative à la légitimité, ce qui serait un gage d’une plus grande inclusivité et représentativité de la population. Nous espérions qu’à travers le discours du Chef de l’Etat qu’un signe fort serait fait dans ce sens ; à la place, nous avons eu droit à un appel timide comme pour se donner bonne conscience, alors qu’une bonne franche de la population se reconnaisse en lui. Par ailleurs, nous constatons avec amertume qu’en marge de ces travaux aucune démarche politique fiable n’a été menée pour obtenir un quelconque rapprochement auprès du Président TSHISEKEDI ainsi que d’autres à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. 2. De la facilitation Au-delà des remerciements à caractère protocolaire, nous n’avons vu nulle part dans ce discours des éléments précis qui attestent de l’effectivité de médiation extérieur ; l’absence du Président Sassou ou de son représentant dans cette séance en dit long. Aujourd’hui, rien ne permet de confirmer que ces travaux bénéficieront réellement de la médiation du Président du Congo Brazzaville, telle que souhaitée par l’Opposition, comme gage de crédibilité, pour assurer la confiance et briser la méfiance réciproque. 3. De la Protection des Participants Comme gage d’un débat démocratique à travers ces assises, nous avons insisté sur les immunités des participants avant, pendant et après les assises ainsi que la libération des opposants politiques. Mais, nous constatons qu’aucun acte n’a été pris pour la protection des participants, le cas des combattants de la diaspora et de certains mouvements armées nationaux ; par contre le Président de la République, de manière lapidaire, parle d’une certaine libération conditionnelle et de la grâce présidentielle en étude dans son Cabinet en attendant la loi d’amnistie au Parlement, alors que la population attendait des actes concrets tels que la libération de Pasteur KUTHINO, Honorable CHALUPA, Honorable Eugene DIOMI, Honorable MOHINDO, Honorable ONOSUMBA, et autres. 4. De l’opposabilité Nous MR, demandions l’engagement solennel du Chef de l’Etat pour garantir l’application des résolutions des concertations et leurs opposabilités aux Institutions de la République afin que les résolutions de ces assises ne soient une lettre morte. Malheureusement, dans son discours le Président de la République n’a pris aucun engagement dans ce sens. 5. De la révision constitutionnelle Alors que cette question avait, et continue à passionner les esprits, nous espérions entendre de la bouche du Chef de l’Etat dans des termes sans ambiguïté, qu’il prenait l’engagement devant l’histoire et la Nation, de ne pas permettre cette révision de la Constitution et de ne pas briguer un 3ème mandat en 2016. Mais hélas, nous avons eu droit à des propos flous qui peuvent être interprétés de diverse manière. 6. Gouvernement d’Union nationale Sur cette question, nous exhortons nos collègues de l’Opposition à laisser la Majorité au pouvoir assumer et consommer seule son échec jusqu’en 2016, pour que nous puissions offrir une véritable alternance, et ne pas donner l’occasion à cette Majorité d’opérer une quelconque prolongation de ce mandat par des subterfuges ou autres manœuvres politiciennes. 7. Dialogue de Kampala Alors que l’ordonnance du Chef de l’Etat convoquant les concertations nationales s’était basée sur la cohésion nationale pour faire face à la guerre à l’Est du pays, nous apprenons qu’au même moment, notre gouvernement répond aux injonctions du CIRGL qui l’oblige à retourner à la table de négociation avec la même force négative qui a été étiquetée « mouvement terroriste » par les Etats-Unis d’Amérique. Aujourd’hui, nous pouvons légitimement nous poser la question de la valeur des résolutions qu’on obtiendrait à travers ces Concertations nationales, par rapport à celles de Kampala. Il est impérieux que notre gouvernement fixe l’opinion sur cette question qui met à mal notre souveraineté, quel que soit les contraintes diplomatiques. Au vu de ce qui précède, nous ne sommes pas convaincus de la sincérité de la Majorité au pouvoir à favoriser la réconciliation nationale et à rencontrer les attentes de notre population. C’est pourquoi devant Dieu et l’histoire, nous refusons de cautionner cette démarche jusqu’à ce que le cahier de charges de l’Opposition soit réellement pris en compte. Je vous remercie. Fait à Kinshasa, le 10 septembre 2013 Honorable KANKU BUKASA WA TSHIBUABUA Clément Président national Concertations nationales : l’opposition politique fustige l’adoption sans débat du Règlement Intérieur. Mercredi, 11 Septembre 2013 La première séance plénière des concertations nationales axée essentiellement sur l’adoption du Règlement intérieur des concertations nationales a suscité pas mal de réactions tant au sein de l’opinion publique nationale que de la classe politique et sociale, notamment des Fonus qui ont organisé mardi 10 septembre une séance évaluative de cette première journée. Les cadres et partenaires des Forces Novatrices pour l’Union et la Solidarité (FONUS/Opposition) réunis mardi 10 septembre 2013 autour du député national Emery Okundji Ndjovu, Secrétaire Général du parti, ont donc fustigé l’adoption du Règlement Intérieur des concertations nationales sans débat en plénière. « Quoique fruit d’un « consensus » au sein du groupe de contact mis en place de la manière dont on connait et que nous n’avons pas hésité de dénoncer les pratiques, un tel document de haute portée juridique devait requérir les avis contradictoires de tous les concertateurs en plénière pour autant qu’il constitue une boussole sensée garantir la liberté d’expression et d’opinion et se conformer à l’article de l’ordonnance convoquant les dites assises. » Outre le Règlement intérieur, ils ont déploré le tripatouillage du quota et des listes ainsi que la désorganisation qui a permis de faire passer la liste des participants de 700 à plus de 1.000 concertateurs. Concertations nationales: magouille autour des listes! Par La Rédaction de Direct.cd C’est dans un climat agité que la première plénière des Concertations nationales consacrée à l’adoption du règlement intérieur a démarré hier lundi 9 septembre dans la salle des Congrès du Palais du peuple. Certains chefs des organisations de la société civile ont été à la base d’une grande cacophonie en tripatouillant les quotas de représentation de cette composante. Dans cette confusion, de nombreux membres de la société civile de Kinshasa se sont retrouvés sur les listes des délégués des provinces. Le dédoublement de plusieurs organisations des « forces vives » a jeté un terrible discrédit sur cette « composante ». Les chefs coutumiers Teke Umbu ont de leur côté dénoncé, dans une pétition adressée au présidium, la présence de faux chefs coutumiers dans leur délégation. Le secteur des médias n’a pas été épargné par cet imbroglio des listes à cause de plusieurs centres de décision des corporations chargés de confectionner les listes des délégués. Pour remettre de l’ordre dans la boutique, le présidium des concertations a exigé, par la bouche d’Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale, une nouvelle identification pour détecter les « faux têtes» qui s’invitent souvent dans de ce genre de fora. A ce sujet, le secrétariat technique a lancé au stade des Martyrs une nouvelle opération de capture afin de redistribuer de nouveaux badges suite au piratage opéré sur les premiers. Concernant le point sur le règlement intérieur inscrit à l’ordre du jour de cette première plénière, celle-ci l’a adopté sans débat, après sa lecture article par article par un membre du Secrétariat technique. Cette manière de faire n’a pas été digérée par le patron du FONUS, Joseph Olengankoy, qui a été interdit de parole par le président du sénat, Léon Kengo membre du présidium des concertations nationales. Certains acteurs politiques de l’opposition, à l’instar de Corneille Mulumba, ont parlé de passage en force du règlement intérieur rédigé par le Groupe de contact. Delly Sessanga, qui n’est pas de cet avis, a fait savoir que ce règlement intérieur était le fruit d’un consensus entre composantes au sein du Groupe de contact. Aussitôt après l’adoption de ce règlement intérieur, le président du Sénat a repris la parole pour éclairer la religion des concertateurs et à travers eux toute l’opinion sur les deux points contenus dans le discours prononcé par le Chef de l’Etat le samedi 7 septembre, à l’occasion de l’ouverture officielle des travaux, notamment la grâce présidentielle et l’amnistie générale. Kengo a annoncé que le présidium prendra contact dans un avenir très proche avec le chef du gouvernement, Matata, pour entamer les démarches relatives à l’obtention de la grâce présidentielle en faveur des certains prisonniers politiques. Pour l’amnistie, ce Procureur Général de la république honoraire a précisé que conformément à la Constitution, le Parlement proposera à sa prochaine session une loi y relative à soumettre au chef de l’Etat. Avant de la suspension de la séance, le président de l’Assemblée nationale a informé la plénière sur les sites choisis pour abriter les Etats généraux des concertations nationales. Il s’agit de la salle des conférences du Sénat, de la salle de spectacles du Palais du peuple, de l’hôtel Invest, de l’hôtel Le Royal et de l’hôtel Africana Palace. Eric WEMBA Un article de Direct.cd Lisez la version originale ici: Concertations nationales: magouille autour des listes | Direct.cd Concertations nationales: L’absence des débats, la corruption et le clientélisme épinglés Mercredi, 11 Septembre 2013 Pour l’Asadho, le présidium a fait adopter le règlement intérieur des assises sans aucune observation tant en ce qui concerne la forme que le fond. Quarante huit heures après le démarrage des concertations nationales, des observateurs avertis font la lecture de la manière dont ces assises sont organisées. Au nombre de ceux-ci, l‘Association africaine de défense des droits de l’homme, ASADHO en sigle, se dit, dans un communiqué publié le 10 septembre 2013, très préoccupée par la corruption, le trafic d’influence et l’absence des débats démocratiques autour des concertations nationales en RD Congo. En effet, en date des 08 et 09 septembre 2013, les enquêteurs de l’Asadho en charge du monitoring des activités liées aux concertations nationales ont remarqué que les gents chargés de mettre les macarons à la disposition des délégués privilégient les personnes qui leur donnent de l’argent ou qui viennent sur recommandation de certaines autorités politiques, militaires ou civiles. Tous les délégués qui ne donnent pas de l’argent ou qui n’ont pas de recommandations peinent à obtenir leurs macarons. Les enquêteurs ont constaté que certains délégués qui avaient fait la capture de photos depuis le vendredi 6 septembre 2013 n’étaient toujours pas en possession de leurs macarons alors que d’autres dont la capture a eu lieu lundi 09 septembre 2013 ont obtenu leurs macarons le même jour dans l’après-midi. A la plénière des concertations nationales du 09 septembre 2013 où beaucoup de délégués de la société civile n’ont pas pris part faute de macarons, le présidium a fait adopter le règlement intérieur de ces assises sans aucun débat tant en ce qui concerne la forme que le fond. L’Asadho craint que cette attitude du présidium soit une stratégie mise en place pour empêcher tout débat démocratique sur les questions essentielles inscrites à l’ordre du jour de ce forum national. Elle fait remarquer que le respect du timing imparti aux concertations nationales et le fait que le draft du règlement intérieur ait été préparé par les membres des parties prenantes (le gouvernement, la société civile, les partis politiques...) ne constituent un motif pour occulter les débats démocratiques sur le règlement intérieur. G.O. Piétinement confirmé des Concertations nationales caractérisé par un imbroglio total dans l’accréditation des délégués: Kengo et Minaku rattrapés par leur assurance excessive de réussir à tous les coups ! Mercredi, 11 Septembre 2013 Par leur faute et le dégoût qui commence à gagner les participants suite à l’amaigrissement de la prime de présences aux plénières, le succès du forum commence à s’éloigner. Solennellement ouvertes samedi de la semaine écoulée par son initiateur Joseph Kabila, les concertations nationales piétinent. En effet, alors qu’on pensait que les assises de ce forum devraient prendre leur vitesse de croisière le jour suivant de leur lancement, tout se passe comme si elles en étaient encore à leur phase préparatoire. Rien qu’en ce qui concerne l’identification et l’accréditation des délégués appelés à y représenter leurs composantes (Partis politiques de la mouvance présidentielle et Alliés, Partis politiques de l’opposition extraparlementaire, Organisation de Congolais de la diaspora etc) l’imbroglio est à son comble ! Des listes des délégués en surnombre, des listes partielles, des listes contenant des noms des délégués fictifs font journellement la navette entre le Palais du peuple, siège des concertations nationales, et le stade des Martyrs, siège du bureau habilité à corriger des listes comportant des erreurs ou celles appelées à être annulées purement et simplement ! Rattrapés par leur assurance excessive! Or, étant donné que tous les candidats aux concertations tiennent à y prendre part avec ou sans qualité pour percevoir la prime liée à la présence aux plénières de celles-ci, aucun d’entre ces derniers n’est disposé à quitter la barque. Résultat les concertations doivent être retardées au profit d’un travail d’harmonisation des listes sans lequel ce forum risque d’en prendre un coup très dur en devenant un fourre-tout dont rien de valable ne pourrait être attendu en termes de solutions aux problèmes examinés. Face à la situation ainsi créée, Léon Kengo wa Dondo et Aubin Minaku sont rattrapés par leur assurance excessive de réussir à tous les coups. Obstinés à organiser les concertations nationales dans le délai de 15 jours imparti sans tenir compte des impondérables, ces deux personnalités sont obligées de revoir leur plan de mise en oeuvre en reconnaissant leur erreur d’appréciation et en présentant des excuses publiques à l’initiateur de ce forum aux enjeux et dangers insondables. Ainsi donc, par la faute du tandem Kengo-Minaku et aussi par le dégoût qui commence à gagner nombre de participants auxdites concertations nationales suite à l’amaigrissement inattendu de la prime de présence aux plénières, le succès très attendu de ce forum commence s’éloigner ! En effet, d’après des informations de sources proches du Palais du peuple et du Stade des Martyrs, l’enthousiasme du début s’est considérablement atténué, cédant le pas à un pessimisme manifeste quand celui-ci ne se traduit pas par un absentéisme qui ne cesse d’inquiéter Kengo et Minaku et, avec eux, l’ensemble de la famille politique à laquelle appartient Joseph Kabila ! KAMBALE MUTOGHERWA Distribué par: Mwalimu Kadari M. Mwene-Kabyana, Ph.D. Montréal: Tél. (001) 438-994-6072
Posted on: Thu, 12 Sep 2013 16:35:12 +0000

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