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« COLLECTIF TOUCHE PAS À MA CONSTITUTION » Tél : 00221 77 853 64 21 /77 782 90 31 E-mail :[email protected] Fait à Bamako, le 27 Aout 2013 DECLARATION N° 029/13 Le Conseil National de la Transition est au premier rang, disons même qu’il est le seul organe représentatif de la cité Centrafricaine. Le CNT est garant du respect des droits à la liberté, au libre circulation, des droits fondamentaux par le contrôle des lois mais aussi des traités et accord internationaux (Libreville et N’Djamena). Le président de la République par intérim, chef de l’État, représente les intérêts nationaux en tous endroits. Il est le garant de l’indépendance nationale, chef suprême des armées Centrafricaines, de l’intégrité du territoire ainsi qu’au respect des textes qui régissent la bonne marche du processus de la transition. N’ayant pas la légitimité de répondre aux exigences de notre constitution, raison pour laquelle le collectif exige sans délai à la coalition SELEKA et son chef (président par intérim de la transition) de veiller au respect strict des droits de l’homme et liberté, au respect de leurs engagements pour permettre aux concitoyens Centrafricains de retrouver les valeurs perdues sur le plan national et international. Indignés du comportement des autorités de la transition et de leur irresponsabilité à ramener la paix en RCA. Nous, membres du collectif condamnons avec toute notre énergie les actes barbares et inhumains commis par les usurpateurs, les sanguinaires de hauts rangs. Toutefois, désireux d’affecter toute occasion de confusion de la coalition SELEKA dans l’exercice de la transition. Nous membres du collectif proposons : au coalition SELEKA et son chef, président de transition, Michel DJOTODIA 1- L’ouverture d’une enquête nationale et internationale sur les crimes, viols, pillages, intimidations commis par les insurgés de SELEKA ; 2- Réhabilitation des Forces Armées Centrafricaines (FACA) sans condition et d’annuler ARC SELEKA afin de restaurer l’autorité de l’État Centrafricain en voie de disparition ; 3- Le désarmement sans condition et sans délai des éléments étrangers de la coalition SELEKA (Tchadiens et Soudanais) par les Forces Armées Centrafricaines et les forces internationales ; 4- Un moratoire pour le respect strict de l’accord de Libreville et de N’djamena, l’adapté au contexte actuel ; 5- L’ouverture d’une enquête internationale contre tous ceux qui prennent des armes illégalement pour l’effondrement de la RCA pour leur propre intérêt ; 6- Création d’une force administrative pour veiller sur les zones diamantifères, principales sources de richesse de la RCA ; 7- La restauration de toutes les administrations provinciales de la RCA ; 8- Restructuration, réarmement et déploiement de toutes les forces de la police et de la gendarmerie nationale excepté SELEKA ; 9- Sécurisation de toutes les frontières Centrafricaines ; 10- Organisation d’une conférence nationale vérité et réconciliation sans exception d’aucune couche sociale à Bangui et dans toutes les préfectures. 11- Au président de la transition de travailler en étroite collaboration avec le chef du gouvernement maitre Nicolas Tiangaye pour sauver ce qu’on peut sauver. Exige A toutes les classes politiques Centrafricaines 1- Création d’une plateforme de soutien au régime transitoire ; 2- Création d’une plateforme de contact avec toute la diaspora Centrafricaine ; 3- De mettre tout en œuvre pour la réussite de la transition ; 4- De prôner l’intérêt de la RCA d’abord que de voir le fauteuil présidentiel Exige A la jeunesse Centrafricaine 1- Prendre le destin de la RCA dans leurs mains ; 2- Création d’une plateforme de toute la jeunesse Centrafricaine quelque soit les appartenances politiques, religieuses et autres pour réfléchir aux problèmes actuels de notre cité ;. 3- De se démarquer de tous ceux qui avaient plongés notre pays dans le chaos ; 4- D’imposer les nouvelles gestions de la société Centrafricaine à toutes les autorités Centrafricaines Exige A la communauté internationale 1- La France notre partenaire à investir militairement pour désarmer la coalition SELEKA dont quatre vingt pourcent (80%) sont des mercenaires étrangers. 2- Le conseil de sécurité doit sans tarder prendre des mesures et des résolutions fortes pour sauver la nation centrafricaine. 3- L’union Africaine à mobiliser les forces Africaines à intervenir le plus tôt possible pour éviter la guerre civile ; 4- De poser des actes concrets et réalistes pour sauver la RCA. Dans cette circonstance actuelle, le peuple de tout bord doit cohabiter ensemble pour trouver des portes de sorties. Chaque Centrafricain doit faire un examen de conscience et s’inspirer beaucoup de l’exemple du Mali qui était entrain de tomber entre les mains des bandits, mais grâce aux soutiens des Maliens de l’intérieur de l’extérieur et des forces internationales, le peuple Malien a sauvé sa nation. Pourquoi pas la Centrafrique ? L’espoir est permis et l’histoire de notre pays est en marche. Que Dieu tout puissant sauve la nation Centrafricaine et protège son peuple qui tombe chaque jour sous les balles des hommes qui sont venus tués, pillés, violés, détruire. Vive la république ! Vive le peuple Centrafricain ! Pour le porte parole du Collectif Touche pas à ma Constitution Wilfried Bonaventure M’BOROHOUL
Posted on: Wed, 28 Aug 2013 08:13:49 +0000

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