CONGO – BRAZZAVILLE MANIFESTE CONTRE le projet de MODIFICATION - TopicsExpress



          

CONGO – BRAZZAVILLE MANIFESTE CONTRE le projet de MODIFICATION DE LA CONSTITUTION DE 2002. L’empêchement du président, Mr Denis sassou-nguesso, de se représenter Pour une alternance politique et générationnelle. Nous, congolais de l’extérieur, partie intégrante de la nation, expression légitime du peuple, nous nous opposons fermement à tout changement et/ou modification de la constitution, principalement concernant les articles 57 et 186 compte tenu de leur inviolabilité ; prenons à témoin, la communauté internationale et l’ensemble de l’opinion nationale pour demander au président de la république, Denis SASSOU-NGUESSO, de respecter la constitution en cours. La limitation à 2 mandats et la limitation d’âge à 70 ANS, ne pouvant faire l’objet de révision constitutionnelle conformément aux dispositions des articles précités. Il y va de l’éthique morale, de l’équilibre politique du pays et de la prééminence juridique du respect du Droit .D’autant que la constitution de 2002, dans son préambule, cite : « nous, peuple congolais, proclamons notre ferme volonté de bâtir un Etat de droit…… » Et dans son article 185 énonce : « aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire. En conséquence, la forme républicaine, le caractère de l’Etat, le nombre de mandats du président de la république, ainsi que les droits énoncés au titre I et II de la constitution de 2002 ne peuvent faire l’objet de révision, de modification. ..» En conséquence la constitution de 2002 devra s’appliquer dans son intégralité en 2016, quel qu’en soit le cas. La constitution de janvier 2002, bien qu’élaborée en dépit de tout bon sens, a été imposée et s’est imposée à tous comme force de loi. Nous la respectons. Le droit applicable dans notre pays est celui qu’édicte cette constitution, source du Droit objectif. La sacralité et la souveraineté sont à la constitution de la république ce que la morale est à la personne humaine, en ce qu’elle est inaliénable, inaltérable et infalsifiable donc transcendante. De par sa nature et en l’état actuel des choses, cette constitution est anti démocratique .Elle ne garantit pas l’alternance politique. Quand bien même elle a été instituée au gré des intérêts d’un pouvoir sorti de la guerre, elle a fini par être le cadre réfèrent de toute légalité républicaine. Derechef, ce qui constitue un réel début de caractère démocratique de ladite constitution de 2002 et qui le lui sauvegarde, c’est le maintien de la clause de limitation des mandats, héritage de la souveraineté populaire née de la conférence nationale, reprise majoritairement dans la constitution de 1992. Seule par cette disposition maitresse qu’elle a symbolisée et entend symboliser encore le pacte républicain car démocratique et consensuelle. Tout changement unilatéral est à proscrire. Toutefois, au nom des intérêts supérieurs de la nation, un changement éventuel de constitution, exigerait, le cas échéant, un cadre légal extraparlementaire doté de la souveraineté du peuple qui en fonde la légitimité. Ce peuple, si souvent écarté doit être replacé au centre de toute décision politique souveraine. Le changement de constitution, si besoin s’en exprime, devra s’effectuer en même temps que l’analyse de la profonde crise qui secoue le Congo, par l’ensemble de la nation dans un forum irréfutable et irréversible, au vu de l’état du pays et de la nation. Or constatons la carence, la trahison des intérêts supérieurs du Congo, les haines suscitées par les génocides, la disparition de la figure neutre de l’Etat, la spoliation de l’économie et des finances par un clan, la disparition de l’espace politique , qui crée du lien et débat, au profit du pouvoir en place, l’expropriation des intérêts fonciers du peuple, la question de la maltraitance ,l’inhumanité , les crimes perpétrés au nom d’une prétendue raison d’Etat, le désœuvrement des populations, la désocialisation massive et le manque de perspectives. Tous ces faits historiques constatés, qui ne cessent de souiller le Congo, amènent les Démocrates et Républicains à refuser de donner un quitus au président Denis Sassou- NGuesso et exige que ce dernier ne puisse solliciter un 3ème mandat comme ne l’autorise la constitution. Il incombe à tout Démocrate le strict respect de l’alternance politique qui constitue le principe fondamental de toute accession au pouvoir. Toute tentative visant à servir des raisons électoralistes pouvant et devant substantiellement porter atteinte à la stabilité et à la paix sociale de la nation demeure totalement irrecevable. Le rapport de force populaire sera à la hauteur de cette légitime revendication du peuple souverain. Paris, le 19 juillet 2013 Nom de la structure et de son représentant : lu et approuvé
Posted on: Fri, 26 Jul 2013 22:41:32 +0000

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