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CSM et SMM face aux élections Les magistrats compromettent la sérénité du processus Le corps de la magistrature est dans l’embarras face à la Cour électorale spéciale qui est actuellement au cœur de la tourmente. Face aux contestations incessantes contre les membres de cette cour électorale, le corps de la magistrature, dont le Syndicat des magistrats de Madagascar et le conseil suprême de la magistrature, ne parvient pas à trancher sur les mesures à prendre. Ils n’arrivaient pas à saisir la balle au bond, les magistrats qui se sont réunis depuis hier pour statuer sur l’avenir du processus électoral. Deux réunions parallèles de deux grosses pointures du corps de la magistrature, dont le conseil suprême de la magistrature (CSM) et le syndicat des magistrats de Madagascar (SMM). Ils n’ont pas parvenu à dégager une résolution ferme sur le sort à réserver à la cour électorale spéciale. Une cour aussi contestée que décrédibilisée, qui poursuit malgré tout sa descente aux enfers, est toujours maintenue par les deux entités qui détiennent l’unique clé à la solution. En n’arrivant pas ainsi à dégager un consensus sur le cas de la CES au bout de plusieurs heures de… conclave, beaucoup de magistrats pensent alors que la mouture actuelle de la juridiction électorale est valable pour le processus tout entier. Et si la CES a jugé l’opportunité d’une candidature hors délai légal, c’est que plusieurs magistrats estiment que de telle maladresse peut être récompensée au regard du droit. Ainsi donc la manière dont les magistrats malgaches au sein du CSM et du SMM définissent leur notion de justice. Cela aurait été une occasion en or pour les magistrats au sein du conseil supérieur de la magistrature et du syndicat des magistrats de Madagascar de poser leur empreinte dans la résolution de la crise actuelle. Mais, malheureusement, ils n’ont pas pu profiter de l’opportunité. L’heure n’a pas encore sonné pour plusieurs acteurs qui attendaient impatiemment le nettoyage de la Cour. Elle reste toujours ce qu’elle était depuis son origine : partisane et tendancieuse, au bon vouloir du corps de la magistrature. Et si au lendemain aussi désenchanteur que la situation l’annonce aujourd’hui, d’inévitables contestations et de nouvelles crises sont imminentes et réelles à telle enseigne qu’elles sont dangereuses pour le pays, il y aura quelque part une grande part de responsabilité du corps de la magistrature. Tout porte à croire aujourd’hui que le régime actuel n’a aucune intention de conduire le pays vers la stabilité avec des élections crédibles et transparentes. lanation.mg/article.php?id=4469
Posted on: Sat, 08 Jun 2013 18:30:10 +0000

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