"Cayo Lara revient ensuite sur les prochaines réformes annoncées - TopicsExpress



          

"Cayo Lara revient ensuite sur les prochaines réformes annoncées par Rajoy : des coupes dans les pensions de retraites et l’allongement de l’âge de départ à la retraite mais il souligne que ce que ne dira pas Rajoy c’est que le but est en fait d’augmenter les fonds de pensions privés pour les banques. Il rappelle que tout est écrit depuis le “consensus de Washington” et que la crise est le prétexte à la mise en place de toutes ces politiques pour en finir avec tous les droits des travailleurs arrachés par les luttes par les précédentes générations. Tous les deux parlent à nouveaux d’une même voix : pour Jean-Luc Mélenchon « Rajoy et Hollande n’ont qu’un mot à la bouche qu’il faut payer la dette, mais qu’avec les méthodes de la sociale-démocratie et de la droite il n’y pas pas d’issue et l’on court à l’échec” “la dette ne sera pas payée, elle ne peut pas l’être. » Cette intervention est fortement applaudie, la dette en Espagne est de toutes les luttes « Nous ne devons rien ! Nous ne payons rien ! » tel est le slogan repris dans les manifestations. Cayo Lara revient sur le budget des Autonomies espagnoles, soumis à l’impossible déficit de 3 % qui ne signifie qu’une seule chose « couper encore davantage dans les droits en matière de santé, d’éducation, les droits sociaux des citoyens ». Sur scène, deux hommes et tout un peuple derrière qui ont décidé de tenir tête à l’oligarchie et qui portent en eux le courage de dire non aux politiques destructrices de la Troïka. Unis contre la Troika ! Oui nous pouvons! Ensemble nous pouvons ! et Nous n’avons pas peur ! pour reprendre trois des slogans des mouvements sociaux espagnols. [...] Echange mutuel d’expériences d’un futur qui se construit ensemble mais où le rythme des luttes sociales et politiques se construisent en parallèle, la France n’étant pas l’Espagne, les chemins se croisent, mais toutes convergent vers un même but mettre à bas l’oligarchie en trouvant une issue politique à la crise sociale que connaît l’Europe entière. Moi ce qui me marque dans cette Espagne où je vais souvent, c’est ce haut degré de conscientisation et de politisation des Espagnols : services publics, dette, processus constituant, volonté de renverser l’ordre libéral… un cocktail révolutionnaire est prêt, il doit trouver sa voie, les Espagnols semblent prêts."
Posted on: Wed, 12 Jun 2013 10:48:35 +0000

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