Championnat de karaté du Japon 1957; une anecdote racontée par - TopicsExpress



          

Championnat de karaté du Japon 1957; une anecdote racontée par Kanazawa... Les deux mois précédent le tournoi,je ne me suis pas entraîné avec mes amis car ils seraient mes adversaires dans ce tournoi. Je me suis donc entraîné seul, jai visité dautres dojos, et parfois des dojos dautres styles. Il y avait beaucoup de dojos à Tokyo. Parfois je suis allé aux dojos Universitaires, à un dojo de Shito-ryu, mais je suis surtout allé au dojo de lUniversité de Takushoku pour pratiquer le kumite avec les étudiants. Puis quatre jours avant les championnats, je suis retourné à notre dojo. Naturellement, jai participé à lentraînement habituel, environ une heure et demi, deux heures, et ensuite jait fait du combat avec sept des étudiants. À la fin, je les ai remercié, mais un senior ma demandé: « Kanazawa ! Avez vous terminé ? » Jai répondu, « oui » Il a rétorqué; « Non, vous devez en faire plus ! » Jai fait six combats de plus. Mais lors du dernier, je me suis fracturé la main droite. Par conséquent, la JKA ma indiqué que je ne pourrais pas participer. Deux jours plus tard ma mère est arrivée à Tokyo pour me voir combattre dans le championnat. Je lui ai dit que je ne pouvais pas combattre parce que javais fracturé ma main droite. Elle a dit; « Ohhh, au karaté vous utilisez seulement votre main droite ? » Jai répondu; « Non, non, on se sert aussi de la main gauche et des deux jambes au karaté. » « Pourquoi ne pouvez vous pas participer si vous avez seulement cassé votre main droite ? » « Parce que la JKA en a décidé ainsi » Mais ma mère répondit; « Je ne comprends toujours pas. Allez demander à la JKA pourquoi vous ne pouvez pas participer. Vous avez toujours votre bras gauche et vos deux jambes. Seulement une main est cassée. » Je suis allé voir un de mes seniors de l école secondaire, qui était mon aîné en judo. Il ma dit quil écrirait une lettre à la JKA, et quil maccompagnerait au tournoi, et prendrait la responsabilité si quelque chose se produisait. Je suis allé voir Sensei Nakayama et Sensei Tagaki (secrétaire général de la JKA) pour mexpliquer, et ils mont donné la permission de participer. Normalement, je ne prie jamais Dieu pour faire des demandes. Cependant, cette fois-ci, jai prié Dieu de me laissé gagner juste un combat pour que ma mère puisse me voir gagner une fois. Jai gagné mon premier combat, et jai pensé que cela suffisait. Mais jai gagné le deuxième combat, et le troisième... Ma nièce est venue me voir et ma dit; « Correct, oncle, grand-mère dit que cest assez. » Mais jai répondu; « Non, je dois continuer maintenant parce que je gagne. Si on gagne on ne peut pas arrêter. » Ainsi jai continué à combattre, mais les mouvements de mes adversaires ont semblé se produire au ralenti. Je pouvais voir tous les détails. Jai utilisé des blocs de la main gauche, et des contre attaque avec des coup de pied. Jai gagné tous mes combats avec des coup de pied. Dans le match final jai rencontré Tsuyama, un champion universitaire. Sa technique préférée était jodan-mawashi-geri, quil effectuait sans feinte initiale. Je ne pensais pas être capable de le bloquer uniquement avec ma main gauche. Par conséquent dès quil sest déplacé, jai entré dans son attaque pour le pousser avec mon épaule en employant un kekomi contre sa jambe de support pour le faire chuter. Il a été surpris et choqué parce que personne navait fait cela auparavant. Alors jai pensé quil nétait plus aussi confiant maintenant, que javais une chance. Jai fait une combinaison de mae-geri suivi dun chudan-mawashi-geri pour marquer un ippon. Jai pensé employer cette technique une autre fois, mais pas exactement au même endroit. Ainsi cette fois jai fait un mae-geri suivi dun jodan-mawashi-geri pour marquer un autre ippon, et gagner par nihon.
Posted on: Mon, 02 Dec 2013 18:53:40 +0000

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