Cher Bamba Alex Souleymane (BAS), pourtant, vous cherchez à - TopicsExpress



          

Cher Bamba Alex Souleymane (BAS), pourtant, vous cherchez à sécher votre habit là où le soleil brille Les réactions qu’ont suscitées les chiffons que vous avez envoyés dans la presse burkinabè m’amènent à vous adresser cette lettre. J’ai hésité plusieurs fois avant de vous l’écrire, pas parce que j’ai peur de vous dire ce que je pense et d’être « pulvérisé » comme vous l’avez promis mais parce que je me suis demandé si c’était vraiment nécessaire de le faire. Mais une sagesse africaine enseigne que l’eau, une fois versée à terre, ne peut être ramassée ; donc allons-y pour qu’on vous rappelle qui vous êtes réellement. Cher Bamba Alex Souleymane (BAS), pourtant, vous cherchez à sécher votre habit là où le soleil brille Un vantard Dans votre honteuse réponse aux internautes qui ont copieusement « descendu » votre premier torchon paru dans L’Observateur Paalga, vous avez passé votre temps à chanter vos propres louanges, montrant vos compétences, votre « riche » parcours (qui souvent révèle des compromissions) et j’en passe. Vous dites que vous êtes économiquement au top : « depuis avril 1990 je suis propriétaire d’une villa haut standing de 1 200 m2 avec 12 chambres, des dépendances et des patiots », « je suis directeur général de deux quotidiens à Abidjan », etc. Cela n’étonne point quand on sait que vous êtes un homo economicus prêt à tout pourvu qu’il y ait de l’argent en retour. En effet, vous avez collaboré avec tous les gouvernements que la Côte d’Ivoire a connus depuis 2002. Ce qui fait dire à certains que vous êtes un joueur qui n’aime pas le banc de touche et qui est prêt à tout pour jouer, quitte à pactiser avec le diable. Avec le diable, vous avez effectivement pactisé. La preuve, en mars 2011, pendant que le monde entier poussait l’usurpateur Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir, en l’isolant, vous êtes l’un des rares collaborateurs de Soro Guillaume (qui a choisi le camp de la légalité et qui est maintenu en blocus au Golf Hôtel) à s’être rendu à la primature dirigée alors par Aké N’Gbo. Vous vous êtes défendu en brandissant le fallacieux argument selon lequel, on vous a trompé. Mais sachez, mon cher BAS que personne n’est dupe. Vous avez certainement pesé le rapport de force et vous vous êtes dit que Gbagbo pourrait remporter le combat et qu’il vous fallait montrer votre choix afin de pouvoir renouveler le contrat que votre agence a avec la primature. Erreur ! Koudou est tombé quelques semaines après et Soro Guillaume, très furieux de votre « liblib » (pour reprendre Sayouba Traoré), vous a remercié (je ne dirais pas chassé comme un malpropre de la primature comme certains l’auraient fait). Tout de même, vous êtes parti de la primature sur la pointe des pieds. En son temps, votre immodestie vous a amené à accuser des personnes qui seraient allées vous calomnier auprès du premier ministre. Un homme immodeste et d’une arrogance consternante J’ai essayé de compter les phrases dans lesquelles, il n’y a pas d’injures dans votre écrit et je me suis rendu compte qu’elles sont moins nombreuses que celles dans lesquelles vous prenez les lecteurs pour « de pauvres idiots ». Vous avez passé tout votre temps à insulter les lecteurs. Cette posture vous a amené à descendre aussi bas qu’on ne pouvait penser. Vous vous prenez en effet pour le seul détenteur du savoir : « à la vérité, vos cerveaux de moineaux et d’idiosyncrasies que vous êtes ne peuvent comprendre le sens et la profondeur morale de l’exégèse que j’ai fait publier à bon droit dans L’Observateur Paalga ». Quel manque de modestie ! Vous souffrez du péché d’orgueil et cette « maladie » est révélatrice de la bassesse dans laquelle vous êtes tombé. Finalement, j’ai bien compris que c’est parce que vous manquez d’arguments que vous avez opté pour les injures. Les tonneaux vides font du bruit, dit-on, et là vous le faites très fort. A travers votre torchon, on voit un homme au crépuscule de sa carrière qui s’en veut de n’avoir pas atteint le sommet. Mareshal Zongo, un comédien bien connu de chez vous, disait d’ailleurs : « quelqu’un qui parle beaucoup de son passé, n’a plus d’avenir ». Et c’est votre cas. Vous dites que vous avez été rédacteur en chef du journal de l’ancien parti au pouvoir (certainement que vous avez passé tout le temps à chanter les louanges de ceux qui étaient au pouvoir), ensuite vous avez été conseiller spécial des différents premiers ministres de la Côte d’Ivoire entre 2002 et 2011. Cela m’amène à dire que vous ne triez pas de sauce ; l’essentiel étant pour vous d’avoir le ventre plein. Aujourd’hui, vous êtes quoi ? Rien, sinon quelqu’un qui passe son temps à dire des choses irréelles. Rien que des contres vérités Vous rappelez ceci : « Je n’ai jamais pris les armes pour être devenu ce qu’il a plu à Dieu que je sois ». Pourtant, ça y ressemble. Voyons, directement, vous ne l’avez pas fait parce que vous n’êtes pas assez courageux et vous ne faites pas partie de ceux qui sont prêts à se sacrifier pour leurs idéaux. Vous faites partie de ceux qui veulent voir disparaître les braises avant de marcher sur la cendre. Pour cela, vous avez raison ; vous n’avez pas pris les armes mais vous avez profité de ceux qui les ont prises. En effet, c’est grâce au gouvernement d’ouverture formé à la suite du déclenchement de la rébellion de septembre 2002 que vous avez eu votre première nomination comme conseiller spécial du premier ministre. Avec ça, vous avez encore le courage de dire que vous n’avez pas pris les armes pour avoir votre poste le plus élevé. Autre ineptie, vous voulez faire croire que chez vous, l’argent compte moins que les relations humaines. C’est tout à fait faux. Quand on lit votre réponse aux critiques objectives des internautes, rares sont les lignes sur lesquelles, vous n’étalez pas vos possessions : de la villa haut standing de 1 200 m2 au groupe de presse en passant par les voitures. Vous voulez ainsi dire aux lecteurs que vous êtes économiquement suffisant car c’est ce qui importe pour vous sur cette terre. On voit donc que vous êtes laudateur de la richesse matérielle au détriment des autres. Vous dites avoir sauvé des Burkinabè pendant la crise ivoirienne, j’en doute fort. Tout de même, merci si c’est ce que vous avez réellement fait. Autre incohérence, vous vous décrivez comme un démocrate qui aime la contradiction. Malheureusement, votre réaction vous a trahi. Vous oubliez que tout le monde sait qu’un démocrate, c’est celui qui privilégie le débat d’idées au détriment des injures et réactions épidermiques comme cela a été le cas chez vous. Mon cher BAS, le vernis qui recouvrait votre personnage est parti et finalement, on a compris que vous cherchez seulement à sécher votre habit là où le soleil brille. Un opportuniste toujours à la recherche de positionnement Tout le monde sait donc que ce qui vous intéresse, c’est être toujours au banquet du pouvoir. Tout le monde se rappelle que vous avez attendu août 2011, soit plusieurs mois après la victoire d’Alassane Dramane Ouattara pour annoncer publiquement votre appartenance à son parti, le RDR. On n’a point besoin d’aller à Sciences Po ou à Havard pour savoir que cette démarche était pleine d’opportunisme. En son temps, vous aviez refusé qu’on dise que vous avez agit par opportunisme, mais il faut être borné pour ne pas le savoir. Vous étiez à la recherche d’un point de chute après que vous ayez été viré de votre poste de conseiller spécial à la primature par Soro Guillaume qui a compris votre jeu. Quand on vous a demandé pourquoi maintenant votre adhésion au RDR ? Vous répondiez de façon ridicule et sans argument : « parce que Dieu qui est le seul maître du destin des hommes, a voulu que je pose cet acte historique maintenant. Du fait de certaines de mes relations, il m’était impossible de m’afficher au sein d’un parti politique. Prendre position, c’est être prêt et apte au combat » (Lire Le Patriote du 13 septembre 2011). Ainsi, on voit clairement que votre démarche est guidée par une politique du ventre ; il n’y a aucun idéal derrière votre pseudo engagement. Vous êtes comme une girouette qui choisit sa direction en fonction de celle du vent. Vous ne faites que penser à votre panse et là c’est vous-même qui le dites dans une interview avec Dosso Villard : « Je ne comprends pas qu’au lieu de promotion après tant d’années de loyaux services au niveau le plus élevé sur la scène politique, culturelle, sportive et internationale, que l’on ait voulu me détruire » (news.abidjan.net/h440512.html). Vous avez tenu ce propos après votre renvoi de la primature (je vais le dire clairement cette fois-ci) par Soro Guillaume. C’est bien compris que ce qui vous intéresse, c’est bien le privilège du pouvoir et vous êtes prêt à tout pour l’avoir. C’est peut-être ce même opportunisme qui vous conduit aujourd’hui à vous adresser au Président du Faso. Très respectueusement, Zakaria Soré
Posted on: Mon, 09 Sep 2013 22:52:05 +0000

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