Cinq étoiles de Kinshasa pour convaincre: Washington, Patrice - TopicsExpress



          

Cinq étoiles de Kinshasa pour convaincre: Washington, Patrice Kitebi mobilise les investisseurs ! Le 17/10/2013 *Des centaines dinvestisseurs américains ont pris dassaut hier, mercredi 16 octobre 2013, la salle de conférences de The Westin Georgetown Hôtel, à Washington DC. Religieusement, ils étaient à l’écoute de Patrice Kitebi, le Ministre Congolais délégué aux Finances qui, à l’occasion, présentait les instruments de la politique économique rd-congolaise dans les domaines qui pourraient contribuer, efficacement, à la réalisation d’une croissance inclusive, créatrice d’emplois et susceptible de réduire la pauvreté au sein des populations paysannes et périurbaines. Il a invité ses hôtes à examiner les modalités de conclusion avec le Gouvernement de la RDC des opérations dans les domaines pour lesquels ils ont compétence, pour un partenariat public-privé gagnant-gagnant sur ces initiatives. Patrice Kitebi a saisi cette opportunité, pour rappeler que grâce aux efforts importants d’assainissement de l’environnement macroéconomique en RDC, les 12 années de décroissance économique enregistrées de 1989 à 2000 ont cédé le pas à 12 ans de croissance économique positive depuis 2001, sous le leadership du Chef de l’Etat, avec un taux moyen de 6 % au cours de cette période et dans un contexte d’une inflation et d’une évolution de taux de change maitrisée, particulièrement, au cours de quatre dernières années. Notons que ces instruments de la politique économique constitue, au fait, un vaste programme mis en place en collaboration avec la Banque Mondiale, à travers son Département du secteur privé dont l’Expert accrédité en RDC, Dr. Papa Demba Thiam, a présenté en détail, ces initiatives et y est revenu sur chacun des types de partenariats à mettre en place. Le Directeur des opérations de la Banque Mondiale en RDC, Eustache Ouayoro, qui était également de la partie, a loué les efforts entrepris par le gouvernement Matata, sous l’impulsion et la vision de Joseph Kabila, Chef de l’Etat, dans la stabilisation du cadre macroéconomique, de la relance de la croissance et de la réduction de la pauvreté. Il a aussi fait état des défis auquel le gouvernement fait face ainsi que les réformes mises en œuvre, pour améliorer le climat des affaires et promouvoir la bonne gouvernance. Par l’entremise de ce vaste programme, il est question, pour le Gouvernement Congolais, de privilégier une approche de développement basée sur la transformation locale des ressources naturelles ayant pour socle, la construction des chaînes de valeur, à travers la création des centres de croissance multipolaire, caractérisés par un maillage d’activités économiques et sociales partant de la fabrication à la fourniture et à la consommation d’un produit ou un service. Et ce, depuis les phases d’accès à la matière première jusqu’à la mise sur le marché des produits finis, avec tous les effets de ruissellement sur d’autres activités. Les partenariats stratégiques sur ces chaînes de valeurs visent à conjuguer les compétences et les apports mutuels entre le Gouvernement et des investisseurs privés. Ainsi, le rôle de l’Etat sera-t-il de fournir des biens publics sous forme d’infrastructures, des services et/ou de fiscalité de développement, pour créer les conditions idoines à l’investissement privé dans la transformation des ressources nationales. Rassurant ses interlocuteurs, Patrice KITEBI a révélé que, pour régir les partenariats stratégiques à mettre en place, un cadre juridique et réglementaire vient d’être fixé, à travers un Décret. Ce partenariat stratégique, il convient de le souligner, représente donc un instrument de promotion économique qui va aider les deux parties, Gouvernement et secteur privé, à orienter, structurer et réaliser des programmes de partenariat d’investissements dans les secteurs et filières qui présentent des potentiels importants d’intégration. Cela permettra la participation de la population à l’activité économique et sociale, sur des espaces géographiques bien déterminés. Plus concrètement, le Gouvernement dispose, à ce jour, de dix programmes d’opportunités de partenariat public-privé multidimensionnel dont sept autour de la ville de Kinshasa et trois dans la province du Katanga. En ce qui concerne Kinshasa, Kitebi a présenté cinq étoiles, pour convaincre. Il a cité, notamment, le technopôle des industries créatives et des nouvelles technologies de l’information de Kinshasa, KinTECH ; le Marché International du Congo à Kinkole, KinMIC ; le technopôle des Industries Mécaniques de Kinshasa, KinMECS ; le technopôle des Industries du bois et de l’ameublement de Kinshasa, KinMEUBLES ; le technopôle des Industries d’Emballage à Kinshasa, KinPACK ; la chaîne de valeurs des opérations portuaires et les parcs agroindustriels. Ci-après, le mot de circonstance prononcé par le Ministre Patrice kitebi devant des centaines d’investisseurs américains, à Washington. Adresse du Ministre Congolais Délégué aux Finances, Patrice KITEBI lors de la présentation des instruments de la politique économique rd-congolaise devant les investisseurs américains Je voudrais tout d’abord vous souhaiter une cordiale bienvenue et vous exprimer mes remerciements les plus sincères pour avoir répondu nombreux à cette invitation en dépit de vos agendas chargés. C’est avec un réel plaisir que je prends la parole au cours de cette session d’ouverture de la conférence, au nom du Gouvernement, pour situer non seulement le sens de l’évènement de ce jour mais aussi le contexte général d’évolution économique en République Démocratique du Congo, en soulignant d’entrer de jeu que grâce aux efforts importants d’assainissement de l’environnement macroéconomique, les 12 années de décroissance économique enregistrées de 1989 à 2000, ont cédé le pas à 12 ans de croissance économique positive depuis 2001, sous le leadership du Chef de l’Etat, avec un taux moyen de 6% au cours de cette période, dans un contexte d’une inflation et d’une évolution de taux de change maitrisée, particulièrement au cours des quatre dernières années. Permettez-moi de souligner au passage que depuis 2012 au moins, l’économie de la RDC se situe dans le top 5 des économies performantes de l’Afrique Subsaharienne. Malgré tous les défis auxquels le Gouvernement doit faire face, la croissance économique est essentiellement tirée par le secteur minier dans un pays doté des potentialités naturelles immenses. La construction des infrastructures de base, l’amélioration du climat des affaires et la poursuite des réformes pour renforcer la gouvernance constituent pour le Gouvernement le levier et la clé de voute pour construire une croissance davantage accélérée et inclusive dans le cadre d’un Programme économique ambitieux couvrant la période 2012 – 2016. Il est important de relever à votre attention que les perspectives encourageantes de l’économie congolaise ont été reconnus dans le récent Rapport de notation de l’Agence Moody’s, à travers la note B3 assortie de perspective stable. Ainsi, cette perspective prometteuse couplée aux efforts de sécurisation de toute l’étendue du territoire national devrait rassurer les investisseurs qui sont présents dans cette salle pour profiter d’immenses potentialités économiques de la République Démocratique du Congo et de sa position géographique stratégique. En effet, la République Démocratique du Congo est un vaste pays de 2 345 410 Km2 situé au centre de l’Afrique, entouré de 9 pays voisins, représentant un marché potentiel 250 millions d’habitants. Pour valoriser ses immenses potentialités naturelles, la RDC a besoin des partenaires privés que vous êtes pour transformer ses avantages comparatifs en avantages compétitifs dans le cadre d’une stratégie de prospérité partagée. La réalisation de l’ensemble de ces projets va nécessiter la mobilisation de plusieurs milliards de dollars. D’où l’importance de l’évènement qui nous réunit ce jour, au cours duquel, nous venons vous présenter les instruments de notre politique économique dans les domaines qui, nous l’espérons, pourraient contribuer efficacement à la réalisation d’une croissance inclusive, créatrice d’emplois, et susceptible de réduire la pauvreté au sein des populations paysannes et périurbaines. Nous vous invitons à examiner avec nous, les modalités de conclusion avec le Gouvernement des opérations dans les domaines pour lesquels vous avez la compétence, pour un partenariat public-privé gagnant-gagnant sur ces initiatives. Le Gouvernement compte sur chacun d’entre vous dans le secteur de sa spécialisation pour investir dans ces projets, et le Gouvernement vous assure fermement de son appui indéfectible pour la sécurisation de vos investissements et de leur rentabilité. Je remercie le Département du secteur privé de la Banque mondiale pour son assistance dans la mise en place de cet instrument de politique économique et son accompagnement dans la mise en œuvre de ce Programme. Je tiens également à remercier l’équipe conjointe Gouvernement - Banque, ainsi que les architectes, qui ont travaillé avec dévotion, compétence et abnégation, ne ménageant aucun effort de jour et de nuit pour la réalisation et le succès de cet évènement qui nous réunit aujourd’hui. Double lecture ! Journalistes, juristes… se sont habitués, depuis belle lurette, à cette formule de circonstance pour désigner, par exemple, l’origine de certaines décisions judiciaires : ‘’La Cour Suprême de Justice faisant office de la Cour Constitutionnelle…’’. Il n’en sera plus le cas dans six mois, soit le 15 avril 2014. Le Président de la République a promulgué, le mardi 15 octobre dernier, la loi consacrant la mise en œuvre de la Cour Constitutionnelle. Joseph Kabila s’acquitte, de ce fait, de cette obligation constitutionnelle, réclamée également par les concertateurs dans leurs conclusions finales. C’est, sans nul doute, une mesure importante qui entre dans le cadre de la réforme institutionnelle tant souhaitée, que vient de prendre le Garant de la Constitution. Jouissant pleinement de son pouvoir discrétionnaire, le Raïs a, comme il aime bien le faire, fait les choses à sa manière et au temps voulu. Il n’a décidément pas trouvé la nécessité de passer par le Congrès, pour l’annoncer devant les parlementaires de l’Assemblée Nationale comme du Sénat, qui l’attendent avec impatience, depuis le 5 octobre dernier, quand il leur avait fixé rendez-vous, dans son discours de clôture des Concertations nationales. Dès lors, un certain nombre de questions s’imposent incontestablement devant cette situation : Kabila trouve-t-il encore nécessaire de passer par le Congrès pour annoncer ses mesures ou préfère-t-il passer directement en action ? Ce Congrès est-il encore pour bientôt, après les deux dernières dates avortées ? Il y a de quoi faire tourner les méninges en superposant ces deux interrogations. Car, comment peut-on expliquer que Joseph Kabila, qui devrait se prononcer sur des ‘’mesures importantes’’ dans le plus bref délai, si pas dans quelques jours, puisse passer à cette vitesse supérieure ? Les attentistes de la tenue de ce Congrès ont de quoi s’inquiéter, d’autant plus que cette promulgation à l’air, quelque part, de rétrograder la convocation de ce Congrès apparemment loin des urgences du Président de la République. Il est plus expéditif d’appliquer différentes résolutions sans passer par le Congrès, peut-on en déduire. Mais, attention ! Il y a aussi une deuxième déduction à faire de cette promulgation. Dans l’optique d’une ouverture politique, un autre problème reste à surmonter : satisfaire tout le monde, en les intégrant dans la gestion de la res publica. L’arrivée de la Cour Constitutionnelle semble venir répondre au besoin de dégager de l’espace pour des nominations. Le gouvernement ne devant contenir tout le monde. Vu sous cet angle, c’est bien un message d’une préparation de terrain à ce jour de ‘’mesures importantes’’ qui passe, bien que les membres de cette Cour Constitutionnelle sont censés sortir des entrailles indépendantes. Ainsi qu’on peut s’en rendre compte, il y a donc une double lecture à faire de cette promulgation. Mais, laquelle va s’avérer correcte? Les prochains jours nous en diront un peu plus. Socrate Nsimba Cinq étoiles de Kinshasa pour convaincre: Washington, Patrice Kitebi mobilise les investisseurs ! Le 17/10/2013 *Des centaines dinvestisseurs américains ont pris dassaut hier, mercredi 16 octobre 2013, la salle de conférences de The Westin Georgetown Hôtel, à Washington DC. Religieusement, ils étaient à l’écoute de Patrice Kitebi, le Ministre Congolais délégué aux Finances qui, à l’occasion, présentait les instruments de la politique économique rd-congolaise dans les domaines qui pourraient contribuer, efficacement, à la réalisation d’une croissance inclusive, créatrice d’emplois et susceptible de réduire la pauvreté au sein des populations paysannes et périurbaines. Il a invité ses hôtes à examiner les modalités de conclusion avec le Gouvernement de la RDC des opérations dans les domaines pour lesquels ils ont compétence, pour un partenariat public-privé gagnant-gagnant sur ces initiatives. Patrice Kitebi a saisi cette opportunité, pour rappeler que grâce aux efforts importants d’assainissement de l’environnement macroéconomique en RDC, les 12 années de décroissance économique enregistrées de 1989 à 2000 ont cédé le pas à 12 ans de croissance économique positive depuis 2001, sous le leadership du Chef de l’Etat, avec un taux moyen de 6 % au cours de cette période et dans un contexte d’une inflation et d’une évolution de taux de change maitrisée, particulièrement, au cours de quatre dernières années. Notons que ces instruments de la politique économique constitue, au fait, un vaste programme mis en place en collaboration avec la Banque Mondiale, à travers son Département du secteur privé dont l’Expert accrédité en RDC, Dr. Papa Demba Thiam, a présenté en détail, ces initiatives et y est revenu sur chacun des types de partenariats à mettre en place. Le Directeur des opérations de la Banque Mondiale en RDC, Eustache Ouayoro, qui était également de la partie, a loué les efforts entrepris par le gouvernement Matata, sous l’impulsion et la vision de Joseph Kabila, Chef de l’Etat, dans la stabilisation du cadre macroéconomique, de la relance de la croissance et de la réduction de la pauvreté. Il a aussi fait état des défis auquel le gouvernement fait face ainsi que les réformes mises en œuvre, pour améliorer le climat des affaires et promouvoir la bonne gouvernance. Par l’entremise de ce vaste programme, il est question, pour le Gouvernement Congolais, de privilégier une approche de développement basée sur la transformation locale des ressources naturelles ayant pour socle, la construction des chaînes de valeur, à travers la création des centres de croissance multipolaire, caractérisés par un maillage d’activités économiques et sociales partant de la fabrication à la fourniture et à la consommation d’un produit ou un service. Et ce, depuis les phases d’accès à la matière première jusqu’à la mise sur le marché des produits finis, avec tous les effets de ruissellement sur d’autres activités. Les partenariats stratégiques sur ces chaînes de valeurs visent à conjuguer les compétences et les apports mutuels entre le Gouvernement et des investisseurs privés. Ainsi, le rôle de l’Etat sera-t-il de fournir des biens publics sous forme d’infrastructures, des services et/ou de fiscalité de développement, pour créer les conditions idoines à l’investissement privé dans la transformation des ressources nationales. Rassurant ses interlocuteurs, Patrice KITEBI a révélé que, pour régir les partenariats stratégiques à mettre en place, un cadre juridique et réglementaire vient d’être fixé, à travers un Décret. Ce partenariat stratégique, il convient de le souligner, représente donc un instrument de promotion économique qui va aider les deux parties, Gouvernement et secteur privé, à orienter, structurer et réaliser des programmes de partenariat d’investissements dans les secteurs et filières qui présentent des potentiels importants d’intégration. Cela permettra la participation de la population à l’activité économique et sociale, sur des espaces géographiques bien déterminés. Plus concrètement, le Gouvernement dispose, à ce jour, de dix programmes d’opportunités de partenariat public-privé multidimensionnel dont sept autour de la ville de Kinshasa et trois dans la province du Katanga. En ce qui concerne Kinshasa, Kitebi a présenté cinq étoiles, pour convaincre. Il a cité, notamment, le technopôle des industries créatives et des nouvelles technologies de l’information de Kinshasa, KinTECH ; le Marché International du Congo à Kinkole, KinMIC ; le technopôle des Industries Mécaniques de Kinshasa, KinMECS ; le technopôle des Industries du bois et de l’ameublement de Kinshasa, KinMEUBLES ; le technopôle des Industries d’Emballage à Kinshasa, KinPACK ; la chaîne de valeurs des opérations portuaires et les parcs agroindustriels. Ci-après, le mot de circonstance prononcé par le Ministre Patrice kitebi devant des centaines d’investisseurs américains, à Washington. Adresse du Ministre Congolais Délégué aux Finances, Patrice KITEBI lors de la présentation des instruments de la politique économique rd-congolaise devant les investisseurs américains Je voudrais tout d’abord vous souhaiter une cordiale bienvenue et vous exprimer mes remerciements les plus sincères pour avoir répondu nombreux à cette invitation en dépit de vos agendas chargés. C’est avec un réel plaisir que je prends la parole au cours de cette session d’ouverture de la conférence, au nom du Gouvernement, pour situer non seulement le sens de l’évènement de ce jour mais aussi le contexte général d’évolution économique en République Démocratique du Congo, en soulignant d’entrer de jeu que grâce aux efforts importants d’assainissement de l’environnement macroéconomique, les 12 années de décroissance économique enregistrées de 1989 à 2000, ont cédé le pas à 12 ans de croissance économique positive depuis 2001, sous le leadership du Chef de l’Etat, avec un taux moyen de 6% au cours de cette période, dans un contexte d’une inflation et d’une évolution de taux de change maitrisée, particulièrement au cours des quatre dernières années. Permettez-moi de souligner au passage que depuis 2012 au moins, l’économie de la RDC se situe dans le top 5 des économies performantes de l’Afrique Subsaharienne. Malgré tous les défis auxquels le Gouvernement doit faire face, la croissance économique est essentiellement tirée par le secteur minier dans un pays doté des potentialités naturelles immenses. La construction des infrastructures de base, l’amélioration du climat des affaires et la poursuite des réformes pour renforcer la gouvernance constituent pour le Gouvernement le levier et la clé de voute pour construire une croissance davantage accélérée et inclusive dans le cadre d’un Programme économique ambitieux couvrant la période 2012 – 2016. Il est important de relever à votre attention que les perspectives encourageantes de l’économie congolaise ont été reconnus dans le récent Rapport de notation de l’Agence Moody’s, à travers la note B3 assortie de perspective stable. Ainsi, cette perspective prometteuse couplée aux efforts de sécurisation de toute l’étendue du territoire national devrait rassurer les investisseurs qui sont présents dans cette salle pour profiter d’immenses potentialités économiques de la République Démocratique du Congo et de sa position géographique stratégique. En effet, la République Démocratique du Congo est un vaste pays de 2 345 410 Km2 situé au centre de l’Afrique, entouré de 9 pays voisins, représentant un marché potentiel 250 millions d’habitants. Pour valoriser ses immenses potentialités naturelles, la RDC a besoin des partenaires privés que vous êtes pour transformer ses avantages comparatifs en avantages compétitifs dans le cadre d’une stratégie de prospérité partagée. La réalisation de l’ensemble de ces projets va nécessiter la mobilisation de plusieurs milliards de dollars. D’où l’importance de l’évènement qui nous réunit ce jour, au cours duquel, nous venons vous présenter les instruments de notre politique économique dans les domaines qui, nous l’espérons, pourraient contribuer efficacement à la réalisation d’une croissance inclusive, créatrice d’emplois, et susceptible de réduire la pauvreté au sein des populations paysannes et périurbaines. Nous vous invitons à examiner avec nous, les modalités de conclusion avec le Gouvernement des opérations dans les domaines pour lesquels vous avez la compétence, pour un partenariat public-privé gagnant-gagnant sur ces initiatives. Le Gouvernement compte sur chacun d’entre vous dans le secteur de sa spécialisation pour investir dans ces projets, et le Gouvernement vous assure fermement de son appui indéfectible pour la sécurisation de vos investissements et de leur rentabilité. Je remercie le Département du secteur privé de la Banque mondiale pour son assistance dans la mise en place de cet instrument de politique économique et son accompagnement dans la mise en œuvre de ce Programme. Je tiens également à remercier l’équipe conjointe Gouvernement - Banque, ainsi que les architectes, qui ont travaillé avec dévotion, compétence et abnégation, ne ménageant aucun effort de jour et de nuit pour la réalisation et le succès de cet évènement qui nous réunit aujourd’hui. Double lecture ! Journalistes, juristes… se sont habitués, depuis belle lurette, à cette formule de circonstance pour désigner, par exemple, l’origine de certaines décisions judiciaires : ‘’La Cour Suprême de Justice faisant office de la Cour Constitutionnelle…’’. Il n’en sera plus le cas dans six mois, soit le 15 avril 2014. Le Président de la République a promulgué, le mardi 15 octobre dernier, la loi consacrant la mise en œuvre de la Cour Constitutionnelle. Joseph Kabila s’acquitte, de ce fait, de cette obligation constitutionnelle, réclamée également par les concertateurs dans leurs conclusions finales. C’est, sans nul doute, une mesure importante qui entre dans le cadre de la réforme institutionnelle tant souhaitée, que vient de prendre le Garant de la Constitution. Jouissant pleinement de son pouvoir discrétionnaire, le Raïs a, comme il aime bien le faire, fait les choses à sa manière et au temps voulu. Il n’a décidément pas trouvé la nécessité de passer par le Congrès, pour l’annoncer devant les parlementaires de l’Assemblée Nationale comme du Sénat, qui l’attendent avec impatience, depuis le 5 octobre dernier, quand il leur avait fixé rendez-vous, dans son discours de clôture des Concertations nationales. Dès lors, un certain nombre de questions s’imposent incontestablement devant cette situation : Kabila trouve-t-il encore nécessaire de passer par le Congrès pour annoncer ses mesures ou préfère-t-il passer directement en action ? Ce Congrès est-il encore pour bientôt, après les deux dernières dates avortées ? Il y a de quoi faire tourner les méninges en superposant ces deux interrogations. Car, comment peut-on expliquer que Joseph Kabila, qui devrait se prononcer sur des ‘’mesures importantes’’ dans le plus bref délai, si pas dans quelques jours, puisse passer à cette vitesse supérieure ? Les attentistes de la tenue de ce Congrès ont de quoi s’inquiéter, d’autant plus que cette promulgation à l’air, quelque part, de rétrograder la convocation de ce Congrès apparemment loin des urgences du Président de la République. Il est plus expéditif d’appliquer différentes résolutions sans passer par le Congrès, peut-on en déduire. Mais, attention ! Il y a aussi une deuxième déduction à faire de cette promulgation. Dans l’optique d’une ouverture politique, un autre problème reste à surmonter : satisfaire tout le monde, en les intégrant dans la gestion de la res publica. L’arrivée de la Cour Constitutionnelle semble venir répondre au besoin de dégager de l’espace pour des nominations. Le gouvernement ne devant contenir tout le monde. Vu sous cet angle, c’est bien un message d’une préparation de terrain à ce jour de ‘’mesures importantes’’ qui passe, bien que les membres de cette Cour Constitutionnelle sont censés sortir des entrailles indépendantes. Ainsi qu’on peut s’en rendre compte, il y a donc une double lecture à faire de cette promulgation. Mais, laquelle va s’avérer correcte? Les prochains jours nous en diront un peu plus. Socrate Nsimba
Posted on: Wed, 16 Oct 2013 23:41:06 +0000

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