Comme un pétard mouillé Par Sobika Mardi 11 Juin 2013 Avec le - TopicsExpress



          

Comme un pétard mouillé Par Sobika Mardi 11 Juin 2013 Avec le rappel médiatisé de l’interdiction des pétards, vente et utilisation, on a bouclé la boucle de l’utilité de la loi à l’égal de l’usage que l’on ferait d’un pétard mouillé. Plus les communiqués adoptent un ton ferme parfois même menaçant, plus ils enfoncent le droit à l’état de ridicule. Simple formalisme dont personne ne se formalise. C’est un peu à l’image du secteur informel qui occupe une part non négligeable des activités « économiques », et qui nargue le système. C’est comme si dans les deux cas, les pétards et le secteur informel, la loi ne concernait que les seuls qui y prêtent foi pour agir en son respect. Pour une grande majorité la loi évolue dans deux sphères, celle où elle n’a de valeur que virtuelle et la sphère où elle possède une influence réelle. La frontière entre ces deux mondes n’a rien à voir ni avec le niveau de biens matériels que chacun possède ni avec le niveau de connaissances que chacun a acquis, ça relève d’une question de mentalité. Encore qu’il y a ceux qui usent de ruses pour violer la loi, et ceux qui l’ignorent non tant en toute innocence mais par une indolence à en ignorer le sens. La considération que la population porte à la loi a subi ces derniers temps une dévaluation annonciatrice d’une grande dépression. Concernant le droit il est même un mystère qui relève presque d’un miracle, comment se fait-il que le semblant d’échafaudage d’une société de droit tienne encore sans verser dans une débandade anarchique après les viols publics de loi qui ont fait l’actualité de ces derniers temps. L’histoire révèlera peut-être qu’on n’en a pas eu la perception à les avoir subis en live, mais qu’en réalité l’actualité récente a été ponctuée d’une série de mini coups d’Etat et que la situation tant elle est faite d’escalade, ne trouvera de stabilité qu’au sommet de cette escalade. La chute n’en sera que plus vertigineuse. Pour peu que l’on prenne du recul, on s’effraye du délire collectif dans lequel on évolue, et la frayeur se double de vertige à peine on revient à la réalité pour se rendre compte que c’est le vrai vécu et non un simple cauchemar. Et dire qu’ils sont quarante à se battre pour avoir la charge de redresser cet échafaudage brinquebalant avec l’objectif d’en faire une construction dans laquelle il ferait bon vivre le développement au sein d’une société de droit et de justice. Tous les quarante ne sont quand même pas des inconscients qui surestiment leur valeur face à une tâche titanesque. Où s’étaient donc terrées jusqu’ici ces compétences pour n’apparaître que maintenant que surgissent parallèlement les richesses du sous-sol ? Tant mieux pour le pays qu’il y ait cette bagarre pour obliger chaque candidat à révéler autant son profil avantageux que la face hideuse qu’il cachait à l’ombre. A l’annonce de ces richesses du sous-sol la population par son vote négocie un carrefour déterminant. Il ne s’agit pas de vaines croyances mais les expériences vécues par de nombreuses populations pauvres de pays riches en sous-sol le témoignent : l’exploitation de ces richesses peut signifier une vraie grâce du ciel pour la population tout autant qu’à l’inverse elle peut représenter une malédiction vouant à jamais celle-ci à la misère. Les richesses bradées ne se reconstitueront pas de si tôt. sobika/node/2391
Posted on: Tue, 11 Jun 2013 13:53:47 +0000

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