Communautés urbaines Dans l’attente de la nomination des - TopicsExpress



          

Communautés urbaines Dans l’attente de la nomination des délégués du gouvernement Elle viendra parachever le processus électoral qui a abouti le 30 septembre dernier à l’élection des nouveaux conseils municipaux. Depuis l’élection couplée du 30 septembre 2013, le Cameroun a une nouvelle carte politique. L’Assemblée nationale et les exécutifs municipaux ont connu l’arrivée de nouveaux hommes et femmes voire de nouveaux partis politiques qui vont désormais défendre les intérêts des populations tant au niveau national que local. Sur 360 communes, le Rdpc, parti au pouvoir, contrôle à lui seul 305 dont 22 en partage avec d’autres formations politiques. C’est le cas à Kumba, Garoua, Bamenda, Douala et Bafoussam avec des conseillers municipaux issus des rangs des formations politiques que sont l’UNDP, le MRC et du SDF. Peu avant l’élection couplée du 30 septembre, conformément à la constitution de 1996, le Cameroun avait connu l’élection de ses premiers sénateurs qui ont écrit en lettre d’or l’histoire du Sénat ou de la chambre haute du Parlement. A ce jour, il ne reste plus que la mise sur pied des Conseils régionaux et l’élection des conseillers régionaux qui, à la suite du Sénat, pourront faire accélérer la mise sur pied du processus de décentralisation au Cameroun. Contrairement à l’Assemblée nationale, l’action du Sénat sera orientée vers les Collectivités territoriales décentralisées. Au regard de la loi no 2004-17 du 22 juillet 2004 portant Orientation de la décentralisation au Cameroun, les communes et les régions sont les Collectivités territorialement décentralisés à qui l’Etat transfère un certain nombre de compétences et de ressources afin de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations à la base. S’il n’y a pas de doute qu’il y’aura un nouveau gouvernement qui tiendra compte de la nouvelle configuration du Parlement, composé de l’Assemblée nationale et du Sénat, l’évidence aussi c’est la nomination de nouveaux hommes à la tête des Communautés urbaines au Cameroun. La dernière nomination des délégués du gouvernement remonte à 2009. Un processus qui était resté inachevé dans la mesure où, depuis 4 ans, beaucoup de délégués du gouvernement travaillent sans adjoints. Ce qui est loin de contribuer à impulser la dynamique du développement au sein des communes d’arrondissements. En plus de la dotation de fonctionnement, dans le cadre de la décentralisation, qui doit transiter par les caisses des Communautés urbaines avant d’être reversée aux Communes d’arrondissements comme une aumône de la part du délégué du gouvernement, les Collectivités territoriales décentralisées peinent aussi souvent à exécuter leurs différents plans de campagne. Dans toutes les villes qui abritent les Communautés urbaines, les grandes recettes sont collectées par la Communauté urbaine avant d’être reversées dans les caisses des principaux bénéficiaires. Ce qui est considéré par les maires comme une entrave au développement dans la mesure où il est de plus en plus difficile de respecter la programmation. Selon toute vraisemblance, la nomination des nouveaux délégués du gouvernement, qui ne tardera plus à tomber, que ce soit avant ou après la formation imminente du nouveau gouvernement, tiendra compte des difficultés rencontrées en vue d’un portrait robot des hommes qui vont gérer les Communautés urbaines dans les jours à venir et accompagner le processus de décentralisation dont le transfert des premières compétences et ressources ont commencé en 2010 au Cameroun. Batailles de positionnement En attendant que le président de la République, maître du temps, décide de désigner les délégués du gouvernement et leurs adjoints, des batailles de positionnement sont observées dans les 14 villes qui abritent les Communautés urbaines. Si dans les autres villes la bataille est au niveau du profil de l’homme ou de la femme qui pourra assumer cette fonction, tel n’est pas le cas dans le chef-lieu de la région de l’Ouest où la revendication est toute autre chose. Samuel Mbou, ancien délégué du gouvernement, a passé plus d’une décennie comme délégué du gouvernement auprès de la commune à régime spécial puis auprès de la Communauté urbaine de Bafoussam, après la transformation des communes à régime spécial en Communautés urbaines. Bien qu’étant un natif du village Baleng, dans le département de la Mifi, son règne n’a pas été de tout repos. Certaines élites de la Mifi ayant estimé qu’à l’instar des autres villes du Cameroun, il fallait un natif du village Bafoussam pour présider aux destinées de la Communauté urbaine. Puis vint en 2009 la nomination de Emmanuel Nzeté, ancien maire de la commune urbaine de Bafoussam jusqu’en 1996, à la faveur des élections municipales de l’ère de la démocratie. Le soir même de la nomination d’Emmanuel Nzeté, en février 2009, pendant que certaines personnes se ruaient vers son domicile pour le féliciter, des élites Bafoussam avaient organisé une marche vers la résidence du préfet de la Mifi, en signe de contestation. Pour elles, il est inadmissible que pendant que les natifs du village sont portés à la tête de la Communauté urbaine dans les autres villes, faisant ainsi allusion à Bamenda, Yaoundé, Kribi et Douala, un «allogène» soit choisi comme délégué du gouvernement à Bafoussam. La même revendication a animé, il y a quelques semaines, l’élection du nouvel exécutif de la commune d’arrondissement de Bafoussam 1er. A ce jour, Emmanuel Nzeté est conscient du fait qu’il est devenu personne indésirable dans une ville où il a grandi, construit des maisons, lancé ses entreprises et a fait fortune. Avant sa nomination, le chef supérieur Bafoussam, sa Majesté Njitack Ngompé Pélé, avait envoyé au Comité central du Rdpc une liste de 5 fils Bafoussam qui, à son avis, pouvaient être nommés délégué du gouvernement. Une liste qui s’est malheureusement retrouvée dans la rue et dans la presse. L’unique récompense qu’il a eue était la nomination de Victor Sob, 5e sur sa liste, comme secrétaire général de la Communauté urbaine. Il faudrait finalement parvenir à faire une différence entre communauté urbaine de Bafoussam, Bamenda, Douala, Garoua et Kribi et Communauté urbaine des Bafoussam, des Bamenda, des Douala... A l’ère de la décentralisation, le gouvernement devrait on devrait plutôt être en train de penser à la dissolution des 14 Communautés urbaines qui sont considérées par nombre de maires, élus avec des bilans à présenter aux électeurs, comme un frein au processus de décentralisation et de développement, avec des supers maires, nommés, qui dictent la conduite à tenir. Dans un pays comme le Sénégal où la décentralisation est considérée comme un modèle de développement à la base, les Communautés urbaines et les postes de délégués du gouvernement n’existent plus. Un exemple à copier par le Cameroun… Francis N. Kamga Liste des délégués du gouvernement nommés par décret présidentiel du 6 février 2009 Communauté urbaine de Yaoundé : Tsimi Evouna Gilbert Communauté urbaine de Douala : Ntone Ntone Fritz Communauté urbaine d’Ebolowa : Zo’o Elouman Guy Roger Communauté urbaine de Kribi : Mazo Louis Jacques Communauté urbaine de Limbé : Motanga Andrew Mounjimba Communauté urbaine de Kumba : Ngo Nkélé Victor Communauté urbaine de Bamenda : Ndoumou Nji Vincent Communauté urbaine de Nkongsamba : Nkolo Basile Communauté urbaine d’Edéa : Nzoke Dieudonné Communauté urbaine de Bertoua : Samba Dieudonné Communauté urbaine de Bafoussam : Nzété Emmanuel Communauté urbaine de Garoua : Hamadou Aladji Bouba Communauté urbaine de Maroua : Bakary Robert Communauté urbaine de Ngaoundéré : Hamadou Dawa
Posted on: Wed, 04 Dec 2013 09:38:50 +0000

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