« Concrètement, on ne peut pas savoir si Ennahda est financé par le Qatar », précise Riadh Sidaoui, directeur du Centre arabe de recherches et d’analyses politiques et sociales. « La seule chose qui soit sûre est le soutien médiatique et humain apporté par l’émirat. » Ainsi, selon l’analyste, il ne fait aucun doute que « la rente pétrolière et la multiplication de chaînes de télévision – près de 150 chaînes font de la propagande islamique – ont rendu plus forts les mouvements islamiques ». Les indices ? La visite de l’émir du Qatar lors de l’anniversaire du départ de Ben Ali, le 14 janvier dernier. Autre signe, les récentes nominations de Rafik Ben Abdessalem, directeur du centre de recherches stratégiques rattaché à Al Jazeera, au poste de ministre des Affaires étrangères, et de Tarek Dhiab, consultant sportif de la chaîne qatarienne, devenu ministre des Sports.
Posted on: Fri, 13 Sep 2013 10:29:25 +0000
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