Crapaud II, le retour, ou la défaite du Batracien. Incroyable, - TopicsExpress



          

Crapaud II, le retour, ou la défaite du Batracien. Incroyable, je pars tranquilou dans mon atelier pour faire quelques bricoles nocturnes en vue de terminer les mods que j’ai en cours et dont les deadline sont extrêmement proches, je fais ce que j’ai à faire, tout se passe à merveille et s’emboite comme papa dans maman et après 45min de taf je décide de stopper là et de rester sur ces notes positives. J’éteins la lumière, ferme les portes et l’esprit léger mais la vessie lourde, je me dis qu’un ptit coup de Karcher sur la mousse de mes sapins ne serait pas du luxe. Je me dirige vers le 1er à ma portée et baisse ma braguette… et là…. ce fut le point de départ de 5min de folie furieuse ou le rationnel dans cette scène devait être aussi présent que des neurones au milieu du bol d’eau chaude situé entre les deux oreilles de la fameuse Nabilcroute des « Fanges » de la Téléréalité… A peine deux gouttes tombées (oui, phénomène amusant chez l’Homo-sapiens, plus il a envie de repeindre les murs, plus sa vessie semble vouloir mettre du temps à commencer à se vider, à croire que la nature a parfois bien envie de nous faire chier ou bien que notre créateur s’amuse de nous voir le facies rouge cerise avec la larme à l’œil priant le dieu Prostate tout en attendant le jet libérateur !), que j’entends le même « plop » à coté de ma gaudasse que la dernière fois. Là recommence très brièvement le même cirque qu’il y a quelques jours : le bestiau qui glisse sur ma chaussure (le crapaud hein, je n’ai pas une mangouste de 70cm…), l’impossibilité de faire devant cet intrus (quoique, on commence à devenir intime, il connait déjà mon anatomie sous quasi tous les angles), et la danse de l’évitement au milieu des herbes/arbres et arbustes. Puis il y a eu une sorte de GROS ras le bol de ma part ! Je suis chez MOI, dans MA maison, MON jardin, en train de tenir MA quenelle, et voilà qu’un trublion se pointe et me concasse les noix en m’empêchant de pisser ou je veux ??? Là je vois rouge (surtout jaune, vue que j’ai le niveau au ras des amygdales) et je me dis, ok, tu as envie de ta Golden Shower sale résidu de dinosaure ? Bah tiens, va te baigner !!!! Et d’un coup, je lui balance la sauce dans les gencives !! Ah il ne s’y attendait pas à celle-là !! Et d’un coup il commence à battre en retraite, mais moi suis déjà barré dans mon monde version Rain Man , mais sous acide. J’ai atteint le point de non-retour vous voyez et une chose est sûre, le batracien doit payer ! A ce moment précis, j’étais le garant de la supériorité de la race Humaine, je rétablissais l’ordre naturel des choses, je reprenais le contrôle et la plein jouissance de mon statut de propriétaire terrien avec droit de vie et de mort sur mon domaine ! Nom de dieu, sus au Crapaud (et pas l’inverse hein) ! Donc voilà un peu mon état d’esprit alors que simultanément et ne m’en rendant pas spécialement compte sur le moment, je suis en train de poursuivre l’importun en essayant de le noyer de toute mes forces… Mais voilà, à l’instar des films d’actions ou le chargeur des flingues des héros semblent être inépuisables, moi coté pipi je commence à être à court de munitions. La bestiole sentant (outre la pisse) l’air de démence m’entourant décide d’accélérer le mouvement pour fuir le champs de bataille en bondissant de toute ses forces de touffes d’herbe en touffes d’herbes. Voyant cela et ne pouvant plus l’arroser, toujours dans un état second, et par un quasi reflexe au moment où il entame un nouveau bond, le Platini qui sommeille en moi se réveille et je lui décoche un shoot à m’en faire vibrer les mandibules. Le bougre s’élève dans les airs dans un vrombissement si intense qu’il serait capable de faire paumer le dentier à l’ensemble des octogénaire vivant autour de chez moi, et va s’écraser dans un bruit bien mat de l’autre côté de ma clôture, chez mon nouveau voisin ! Et c’est à ce moment-là que je me rends compte du grotesque de la situation : je suis (encore une fois, ça va devenir une habitude…), le zob à l’air, les tempes battantes avec la grosse veine bleu du front prête à peter, le regard injecté de sang, le souffle court et rapide et une pompe en moins à mes pieds, scrutant l’horizon avec l’air d’un Pitbull devant une maternelle, guettant un quelconque bruit signifiant que l’individu fraichement botté en touche (au sens propre comme au figuré) ne reviendrait pas de si tôt. Les secondes passent et je reviens sur terre, me dis que soit faut que je consulte, sois que j’apprenne à cohabiter avec mère nature et ses ressortissant, ou SURTOUT que j’arrête d’essayer de pisser dehors ! Dernier détail quand même, en rentrant à la maison et après avoir été ramasser ma grolle à cloche-pied, je me rends compte qu’un de mes chats est allongé sur le rebord d’une des fenêtres de la maison et me regarde avec un regard qui en dit long sur ce qu’il pense de toute cette scène : pauvre humain va, la honte…. (oui, les chats nous font souvent comprendre par un seul regard que nous ne sommes que des sous merdes par rapport à eux ^^).
Posted on: Tue, 25 Jun 2013 22:29:16 +0000

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