Dans le Journal de Mtl Rodger Brulotte parle des gérant qui ne - TopicsExpress



          

Dans le Journal de Mtl Rodger Brulotte parle des gérant qui ne suivent pas le livre ! « Ce n’est pas fini jusqu’à ce soit fini » «Ce n’est pas fini jusqu’à ce soit fini». La citation du légendaire receveur des Yankees, Yogi Berra, a encore une fois donné raison au membre du Panthéon du baseball. Depuis le début des séries d’après saison plusieurs matchs ont été remportés lors de la dernière présence de l’équipe au bâton. Les Dodgers ont éliminé les Braves grâce au coup de circuit de Juan Uribe en fin de 8e manche. Les Rays ont prolongé leur série face aux Red Sox grâce au coup de circuit de Jose Lobaton. Ce circuit se compare à celui de Kirk Gibson à l’époque qu’il évoluait avec les Dodgers dans la Série mondiale contre les A’s d’Oakland. Par contre, ni Gibson ni Lobaton n’ont répété l’exploit de Bill Mazersoki, des Pirates en 1960 et de Joe Carter, Blue Jays en 1993, eux qui ont frappé un circuit en fin de 9e manche, permettant ainsi à leur équipe de remporter la Série ­mondiale. Les gérants devraient aussi suivre la citation de Yogi. Encore une fois le gérant des Tigers, Jim Leyland, ne gère pas de la même façon qu’en saison régulière. Ses choix de releveurs laissent à désirer tandis que ses décisions sont à l’image de ses choix de lanceurs. L’un des meilleurs frappeurs dans des situations de fin de match, c’est Evan Longoria. Le fameux grand livre de baseball, dont lexistence est virtuelle, explique les décisions qu’un gérant doit prendre. L’une des recommandations c’est de ne jamais affronter le meilleur frappeur de l’équipe adverse avec le premier but inoccupé et un coureur en position de marquer en fin de match. Leyland n’y croit pas Leyland n’y croit pas en ce fameux livre, qui n’est disponible dans aucune librairie. Il a décidé d’affronter Longoria. « Bonsoir elle est …partie » et ainsi il a permis aux Rays de remonter la pente et remporter la victoire. Pour les partisans des Expos qui ont vécu les séries de 1981, Jim Fanning, le gérant des Expos ne croyait pas en une victoire rapide, mais plutôt une victoire après plusieurs manches de prolongation. Encore une fois ce fameux livre que personne a encore trouvé, explique très bien qu’en fin de match, tu dois utiliser un lanceur de relève et non pas un lanceur partant. Sur le banc, il y avait le gaucher Woodie Fryman et les droitiers Stan Bahnsen et Elias Sosa qui ont permis aux Expos de se rendre en série contre les Dodgers. Jim Fanning a utilisé Steve Rogers. En carrière le grand droitier avait été utilisé auparavant seulement deux fois dans le rôle de releveur, une fois en 1976 et en 1978. Depuis toutes ses années, Steve ­Rogers est montré du doigt comme le grand responsable de cette défaite. Je regrette, oui Steve a accordé le coup de circuit à Rick Monday sauf qu’il n’aurait jamais dû être au monticule. Le grand responsable, c’est le gérant Jim Fanning! En passant, c’est comme si le vice-président chez TVA me demandait un jour d’animer le TVA Nouvelle. Heureusement que le jugement de monsieur Fortin est supérieur à celui de l’ancien gérant des Expos. Trop parler, c’est comme pas assez Les propriétaires ont souvent le don de provoquer une situation qui ne plait ni au gérant ni aux joueurs. Dimanche dernier, le propriétaire des Cowboys de Dallas, monsieur Jones, s’est mis à fêter après la cinquième passe de touché de son quart-arrière, une fois qu’il a vu son visage à la télévision. Les Cowboys ont ensuite subi la défaite. Le propriétaire des A’s d’Oakland, monsieur Wolf, a déclaré hier qu’il n’entrevoyait pas du tout la possibilité d’un cinquième match, car son équipe allait battre les Tigers facilement. Le résultat du match je m’en fiche. Le point que je veux faire c’est qu’il est parfois mieux se taire que de trop parler.
Posted on: Wed, 09 Oct 2013 12:52:39 +0000

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