De Daabalo Oobakar Pour un gouvernement d’union nationale Quand un pays fait face à une crise politique aussi grave que celle en cours depuis les dernières législatives de 2013, il est du devoir du Chef de l’Etat, en l’occurrence Monsieur Ismail Omar Guelleh, de prendre une décision drastique pour mettre fin à un conflit politique qui n’a que trop duré et fait des victimes inutiles depuis le début. Il reste au président deux ans de mandat avant son départ en 2016, au demeurant immérité, et s’il veut agir vite et bien, prouver l’image d’homme de paix qu’il s’est forgée depuis son arrivée au pouvoir et changer le quotidien des Djiboutiens pendant ces deux années qui lui restent, il n’a d’autre choix que de rebattre les cartes et aller dans le sens d’une ouverture politique. Désormais, nous avons la certitude que la péremption du « système » hérité de la colonisation est forclose. Ce dernier est à bout de souffle. Nous assistons au crépuscule du tribalisme, du népotisme, de la corruption avec l’arrivée sur la scène politique d’une nouvelle génération éveillée, consciente, plus éduquée, plus exigeante dans ses droits et obligations, et c’est quelles que soient leurs convictions politiques. Partout, une vague de liberté et de démocratie balaie tous les continents, et Djibouti n’en est pas épargnée. La formation d’un gouvernement d’union nationale aurait le mérite d’éviter une guerre civile larvée et de faire couler inutilement le sang des civils innocents. Nous déplorons déjà la détention abusive des honnêtes Oulémas, de Mohamed « Djabha » et Maydhaneh Okieh. Nous déplorons par-dessus tout, la perte des citoyens émérites comme le jeune professeur de français, Mahmoud, qui vient de succomber selon les premiers éléments avancés de l’enquête à une crise cardiaque (source : Djibouti24). Mais, sa mort soulève des interrogations. Pour sortir de cette crise latente dans laquelle est embourbé notre pays depuis bientôt 8 mois, le président de la République n’a qu’une seule solution : la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Des personnalités compétentes et dévouées à la cause nationale ne manquent pas au sein de la coalition USN. Des leaders charismatiques comme Dr Abbaate Ebo Adou et Daaher Ahmed Farah se mettront naturellement à la disposition du peuple djiboutien, sans compromission aucune. La crise politique qui s’est installée à Djibouti pour durer aussi longtemps que les revendications légitimes de l’opposition ne seront satisfaites, sape le moral de la population. Il est donc urgent de donner un coup de fouet dans ce système anachronique et rétrograde pour engager le pays sur la voie de la paix et du développement économique durables. Nous n’avons qu’un seul pays, Daabalo
Posted on: Wed, 30 Oct 2013 20:21:07 +0000
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