Dijon : Marion Bouchard victime de son com Après plus dun mois - TopicsExpress



          

Dijon : Marion Bouchard victime de son com Après plus dun mois de mystère, le corps de Marion Bouchard, une jeune Dijonnaise de 21 ans, a été retrouvé, découpé en morceaux par son compagnon qui a avoué son crime après avoir été interpellé en région parisienne. Elle n’avait plus donné signe de vie depuis le 26 janvier. Ses parents, inquiets de ne pas avoir de nouvelles de leur fille de 21 ans, avaient signalé sa disparition aux autorités le 8 février. L’inquiétude était montée d’un cran quand le 10 février, son compagnon, Fabien S., âgé de 23 ans, s’est volatilisé à son tour. Le scénario le plus redouté s’est confirmé: interpellé en région parisienne, le jeune homme a avoué son crime aux enquêteurs. C’est même sur ses instructions qu’ils ont retrouvé le corps de la jeune fille… découpé «en morceaux». Le procureur de la République, Eric Lallement, et le commissaire divisionnaire Corderot, directeur adjoint de la direction interrégionale de police judiciaire de Dijon, ont tenu une conférence de presse, jeudi à 17 heures, à la cité judiciaire. D’après les informations dont ils disposent, relayées par le quotidien régional «Le Progrès», le Dijonnais aurait commis l’irréparable suite à une violente dispute. Il aurait ensuite vécu «plusieurs jours» au côté du cadavre… Retrouvé grâce à son chien «Ce qu’il dit», a détaillé Eric Lallement, évoquant l’audition du jeune homme, toujours en cours hier soir, «c’est que les faits de violences remontent à la nuit du 15 au 16 janvier. Au cours d’une querelle» dans leur appartement de Dijon (Côte d’Or), situé boulevard Pascal, précise le site Bienpublic, bien renseigné sur l’affaire. «Il se serait senti menacé par un couteau que brandissait la victime, et l’aurait étranglée», a-t-il poursuivi. Au bout de quelques jours, «vers la fin de janvier ou le début de février», il aurait déplacé le corps à l’aide d’un «caddie, de nuit», et aurait réparti les membres dans deux squares de son quartier et dans un terrain vague de l’avenue de Stalingrad. Il a ensuite pris la fuite dans la région parisienne. Sa cavale aurait pris fin à Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine. Les enquêteurs l’auraient localisé à l’aide du numéro d’identification de son chien, dont il ne se séparait jamais, et d’un coup de pouce du destin. Selon «Le Parisien», le suspect aurait en effet égaré son animal, et se serait donc rendu à la SPA de Gennevilliers dans l’espoir de le retrouver. C’est en faisant des recherches sur la bête que l’employée du refuge aurait découvert que l’homme était recherché. Le jeune homme «n’a pas de passé criminel mais des antécédents judiciaires pour des affaires minimes», précise le site. «Le Progrès» souligne lui qu’«aucune trace de violence» n’avait été constatée au domicile du couple, décrit comme «sans histoire». Les policiers avaient en revanche retrouvé le portable de Marion, ses papiers d’identité et sa carte bancaire. Le commissaire divisionnaire Corderot a insisté sur le fait que «dès le début, l’affaire a été prise très au sérieux». Une information judiciaire pour «détention arbitraire, enlèvement et séquestration» avait rapidement été ouverte par le parquet de Dijon. Une autopsie du corps de la victime devait se dérouler hier soir à l’institut médico-légal de Dijon, et les enquêteurs attendent les résultats de prélèvements effectués dans l’appartement de la serveuse et du travailleur saisonnier. Fabien S., qui a passé une nouvelle nuit en garde à vue, devrait être présenté aujourd’hui au juge d’instruction en charge du dossier. Fabien Souvigné, le meurtrier de Marion Bouchard, a été condamné à 22 ans de prison Au terme de trois jours d’un procès éprouvant, les jurés de la cour d’assises de Côte d’Or ont condamné Fabien Souvigné à 22 ans de réclusion criminelle, pour avoir étranglé sa compagne et découpé son corps en 2012 à Dijon. Après lénoncé du verdict, il est sorti sous les insultes Le verdict est tombé peu après 20h30 mercredi 23 octobre 2013. Finalement, la cour dassises de Côte dOr a condamné Fabien Souvigné à 22 ans demprisonnement pour le meurtre de Marion Bouchard. Une peine qui a suscité des remous dans la salle, notamment parmi les proches de la victime. Ils se disent en colère et déçus par le verdict. Ce jeune homme est un monstre, qui récidivera quand il sortira de prison, estiment-ils. Un procès marqué par un fait surprenant Laccusé a lui-même réclamé dêtre condamné à la réclusion à perpétuité. Pour ce que jai fait à Marion, pour la souffrance que je fais subir à sa famille et pour que plus jamais je ne puisse faire de mal à quelquun, je demande à ce que la cour me condamne à perpétuité, a demandé le jeune serveur de 26 ans lors du dernier jour d’audience mercredi 23 octobre 2013. Comment peut-on découper celle que lon dit aimer ? Pendant trois longues journées, les proches de Marion Bouchard ont dû subir le récit détaillé des circonstances de sa mort. La victime a été étranglée par son compagnon lors dune dispute qui a eu lieu dans la nuit du 15 au 16 janvier 2012. Ce soir-là, on sest disputé, elle me criait dessus, elle minsultait. Je voulais quelle sarrête, alors je lai étranglée. Je voulais juste quelle se taise, a déclaré Fabien Souvigné. L’audience a aussi été marquée par les précisions macabres sur les mutilations infligées au cadavre de la jeune Dijonnaise. Ma question est terrible. Combien de temps faut-il pour découper le corps de Marion ? a demandé la présidente de la cour. Je ne sais pas, plusieurs heures... Jallais souvent vomir entre mes gestes. Une autre question posée par la présidente était dans tous les esprits : Comment peut-on découper celle que lon dit aimer ?. A cela, le jeune homme a répondu qu’il avait peur, la peur que les gens sachent que je lavais tuée… Laccusé a reconnu qu’il avait bien eu l’intention de tuer Pour le psychiatre Jean-Claude Archambault, Fabien Souvigné est pleinement responsable de ses actes. Cest un personnage froid, indifférent, qui a réalisé un acte sadique, barbare et qui ne fait état daucune culpabilité. Selon lexpert, il existe des risques de récidive en cas de reprise dalcool et de drogue qui sont des facilitateurs dans le cas de laccusé. L’avocat général a requis 30 ans de prison pour un menteur qui livre des versions toujours différentes des faits, qui esquive les questions et finit par avouer un meurtre lorsquil se sent cerné. Le magistrat a rappelé que chaque année en France 122 femmes meurent sous les coups de leur compagnon. Cest un décès tous les trois jours. Marion était lune de ces victimes, a-t-il dit. Dans leur plaidoirie, les avocats de Marion Bouchard avaient tenté de faire passer des messages : Son acte est monstrueux, mais cela ne fait pas de lui un monstre, avait plaidé maître Émilie Cavin. Marion et Fabien saimaient mal, mais ils saimaient, avait dit maître Emmanuel Touraille. Les jurés les ont apparemment entendus. Ils nont pas suivi les réquisitions de lavocat général et ont décidé de condamner Fabien Souvigné à 22 ans de réclusion criminelle.
Posted on: Sun, 24 Nov 2013 00:11:09 +0000

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