Démocratie djboutienne, un piège tendu aux opposants A Djibouti, - TopicsExpress



          

Démocratie djboutienne, un piège tendu aux opposants A Djibouti, la démocratie est un piège tendu aux opposants et un leurre pour obtenir la bénédiction de la communauté internationale .Profitant du pacifisme d’une population encore noyée dans une ignorance voulue, le régime en place depuis trois décennies organisent des élections depuis l’avènement du multipartisme en 1992. S’agit-il des élections sincères et transparentes impliquant une démocratie réussie ? Loin de là. Depuis longtemps, IOG qui a décidé à garder la rêne du pays à vie, a mis en place une équipe secrète et amorale dont le but est de falsifier les résultats électoraux quand ils ne sont pas favorables à leur parti. Pendant chaque vote, cette équipe spécialiste de vol des voix du peuple, renverse la tendance lorsqu’elle constante que les résultats ne favorisent pas le(s) candidat(s) et transmet les résultats ainsi falsifiées à l ‘autre équipe complice de RTD pour la publication. Depuis 92, rares sont les élections réellement gagnées par RPP. Cette équipe éhontée qui sait l’art de la fraude et démesurément payée à cette fin, fait son calcul à la fin de la journée de vote. Les pauvres opposants qui voit sa victoire confisquée, conteste pour dénoncer la fraude. Alors, la répression des forces de l’ordre conjuguées avec le SDS s’abat sur les opposants. Les leaders politiques et les militants les plus récalcitrants sont enfermés et les autres se découragent de la politique et la situation se calme après quelques semaines. Par ailleurs, les rares observateurs acceptés par une sélection préalable, suivent le déroulement du vote à partir des centres de vote auxquels ils ont accès et constatent sincèrement un bon déroulement du scrutin comme tout électeur et laissent derrière eux des rapports élogieux du scrutin qui séduisent l’opinion internationale si bien que le régime obtient la bénédiction de la communauté international en matière de la démocratie. Les institutions nationales comme la CENI et le conseil constitutionnel qui devraient veiller à la transparence et à la légitimité des élections ne font que la pluie et le beau temps car elles dépendent de la volonté du président auprès duquel ils sont mandatés. Cette atmosphère de non respect aux principes électoraux a contraint donc l’opposition de s’abstenir aux élections nationales pendants dix ans, jugeant que le régime ne remplit jamais les conditions requises pour mettre en œuvre des élections libres et transparentes, et disparaît du paysage politique qui devient la propriété privée du régime. Pendant cette période, le régime fabriquait à toute pièce des adversaires dociles lorsque les élections présidentielles, communales ou législatives arrivent afin de faire croire à l’opinion internationale que le processus démocratique va à merveilles à Djibouti. Les Djiboutiens et les Djiboutiennes étaient déçus de participer aux élections jouées en avance au point que le taux d’abstinence battait de record et IOG s’affichait comme le maître absolu du paysage politique .Il accorde même une faible dose de 20% de sièges du parlement à l’opposition à la veille des élections législatives, tout en étant convaincu que celle-ci ne les remportera jamais. Un coup de théâtre fatal pour le régime s’est produit lors de dernières élections législatives. Croyant que l’opposition boycotterait le scrutin, IOG met en place sa sale stratégie de prévoir un substitut d’opposition et refuse la légalisation des nouveaux partis politique tels que MODEL et RADD dans la but d’éviter une opposition forte. Un mois avant les élections, par miracle, tous les partis de l’opposition s’entendent à former la coalition USN. Ce fut une unification historique car pour la première fois l’opposition était unie et défendait un programme unique, mauvaise nouvelle pour UMP, le parti au pouvoir. La population découragée des élections vides de sens, retrouve l’espoir et vote massivement pour l’opposition qui les emporte à 80%. Sans surprise, le régime truque les résultats et octroie la victoire au parti au pouvoir. L’opposition dénonce des fraudes massives et la population riposte par des manifestations pacifiques afin de réclamer ses voix volées. Le régime tente de mater les manifestants par ses moyens répressifs habituels : arrestations des opposants depuis les leaders jusqu’aux simples militants, répressions et tortures des forces de l’ordre et de SDS, mais en vain. IOG fait recours à sa vieille stratégie de diviser l’opposition mais cela n’a pas marché avec USN déterminée à marquer l’histoire démocratique du pays. Il multiplie les promesses des négociations jamais tenues. Les manifestations se poursuivent à l’intérieur comme à l’extérieur. IOG se trouve dans une impasse politique sans précédente. Va-t-il entamer des négociations honnêtes avec l’opposition pour faire sortir le pays de la crise politique ou va-t-il s’entêter dans la répression de son peuple et laisser le pays s’enliser dans cette crise ?
Posted on: Mon, 22 Jul 2013 15:04:29 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015