Désoler de la longueur. Vous en pensez quoi. Plutot bon ou a - TopicsExpress



          

Désoler de la longueur. Vous en pensez quoi. Plutot bon ou a jeter ? Je n’aurais jamais pensé avoir aussi mal de toute ma vie. J’aurais du m’y attendre. Mais j’ai fermé les yeux. Et j’ai mal. La perte d’un être cher est une chose qui fait mal. C’est indéniable. On souffre. La souffrance. Cette chose qu’on pense connaître. Qu’on pense maîtriser. Mais dont on ne connaît en réalité qu’une infime partie. La souffrance qu’engendre la mort n’est pas descriptible. Elle est la noirceur même. Elle est trop forte. Nous sommes impuissants. C’en est presque injuste. L’impuissance est une des pires choses pour l’être vivant. Elle vous fait vous sentir coupable. On se pose des questions sur nous-mêmes. Sur ce que nous aurions pu faire et ce que nous aurions du faire. Ça nous rend triste. Mais qu’est-ce que la tristesse ? Ce sentiment que nous pensons tous avoir déjà vécu ou autre chose ? Nos larmes sont-elles le signe de la tristesse ou sont-elles seulement une partie de ce que nous vivons ? La tristesse n’est pas simple à percevoir. Pas plus à gérer. Elle laisse des traces. La tristesse est toujours là, enfouie au fond. Cachée mais pas oubliée pour autant. Les gens de l’extérieur ne la voient pas. Non, ce ne sont pas ces simples larmes que nous laissons couler qui montrent notre tristesse et la laissent échapper. Ne jamais croire qu’une personne heureuse n’est pas triste. C’est une grossière erreur. Il faut être au fond pour comprendre. Comprendre le mal qu’on garde. La dureté de la chose. Voir la souffrance nous ronger jusqu’à nous faire sombrer. On dit que pleurer fait du bien. C’est faux. Cela ne fait que renforcer la tristesse. Elle n’est alors plus enfouie mais ressort et fait plus mal encore. La tristesse est universelle et isolée. Complexe et simple. Mais c’est bien plus que des larmes. On cache sa souffrance et sa douleur au fond de soi, presque inconsciemment. A l’intérieur, on crie, on hurle. On veut tout déchirer, tout détruire. Mais le monde est trop grand pour qu’on nous entende hurler notre douleur. La douleur nous frappe de plein fouet en faisant bien attention à laisser le plus de marques possibles. Elle ouvre des brèches impossibles à refermer. Des trous béants qui s’agrandissent avec le temps. Et cet être vous manque. Chaque pensée pour lui fait mal. Chaque souvenir fait l’effet d’un couteau qu’on vous plante. On se sent seul. Délaissé. Incompris. Et on hurle à la mort. Encore et encore. Sans personne pour nous entendre. Dans ce monde à la fois si grand et si petit. Et surtout tellement vide. Mais cet être ne veut pas nous voir souffrir. Il voudrait que nous nous battions. Alors relevons-nous. Trouvons la force en nous-mêmes et battons-nous jusqu’à la fin pour gagner le combat. Comme si c’était le dernier. C’est ce qui nous rend plus fort, nous donne confiance. On peut ensuite avancer et affronter pire. Et toujours se relever. Encore et encore. Pour ne plus jamais tomber. #C
Posted on: Sat, 22 Jun 2013 23:05:35 +0000

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