EN RCA, PAIX INTROUVABLE :DJOTODIA MULTIPLIE LES RECEPTIONS TOUS - TopicsExpress



          

EN RCA, PAIX INTROUVABLE :DJOTODIA MULTIPLIE LES RECEPTIONS TOUS AZIMUTSHIER LES MUSULMANS DU KM5, SUIVIS DES GOULA DU CPJP ET DE L’UFDR Il ne se passe plus un seul jour que les chaînes radios et télévisions ne fassent leur grand titre sur le malheur du peuple centrafricain depuis la prise du pouvoir le 24 mars 2013 par la coalition Séléka. A peine les habitants des quartiers Boeïng, Combattant et Boy-Rabé ont libéré le tarmac de l’aéroport Bangui-M’Poko, la chronique sinistre et macabre des pillages et crimes multiformes s’installe dans le nord. Scènes épouvantables et insupportables des représailles des éléments de la coalition Séléka à Bossangoa et Batangafo. Les enfants et les femmes en débandade errent partout pour trouver refuge à l’Evêché de Bossangoa et auprès des Imams. Cette flambée de violence qui remonte à la semaine dernière est revendiquée par le sacro saint fidèle de Bozizé, Lévi Yakété. Mais de sources sûres, quand bien même on peut admettre la présence des proches de Bozizé parmi les jeunes qui ont pris des armes, la vérité serait à rechercher du côté de la profonde exaspération de la population. Plus aucun doute, la population est totalement exténuée. Pour s’opposer, les résistants font recours à des armes artisanales « ga na pointe » contre l’arsenal sophistiqué de la Séléka. Face à cette brutale recrudescence de la violence à Bossangoa et à Batangafo, qui tournent quasiment en conflit entre les communautés chrétiennes et musulmanes. Les scènes d’horreurs sont inimaginables. Le Vicaire Général de l’Evêché de Bossangoa et tétanisé par l’ampleur des crimes : « Du jamais vu en RCA » dit-il complètement anéanti par le spectacle des pauvres enfants et des victimes. Du côté des partis politiques de l’opposition et du pouvoir de la transition, c’est un silence assourdissant et impensable. Aucune solution pour ramener la sécurité et la paix en Centrafrique. Le président de la transition, Michel Djotodia, en recevant à tour de bras, certaines communautés, explore si on ose dire des propositions de sortie de crise. Mais en décrétant la fin de la coalition Séléka, après la prise de pouvoir, c’est assez curieux car la Séléka est un mouvement né de la volonté des groupes rebelles qui ont marché sur le pouvoir de Bozizé. Le président de la transition aurait pu s’y prendre autrement que d’annoncer la fin de la Séléka, alors que les troupes de la Séléka poursuivent leurs crimes et autres violations des droits humains sur la population civile. Toutefois, Michel Djotodia en recevant les Goulas du CPJP et ceux de l’UFDR, le président veut désamorcer et certainement désarmer certains esprits pour obtenir de ces derniers de s’atteler à la paix. Quand il s’agit de factions rebelles n’obéissant qu’à leurs chefs directs, cette démarche n’est pas vaine… C’est tout de même un signal direct à l’endroit des protagonistes de la rébellion du Vakaga. Par contre en rencontrant les musulmans du KM5, presque à huis clos, sans la présence des membres de son cabinet ni de la presse présidentielle, le président Djotodia veut il entourer cette rencontre de mystère ou le président se refuse délibérément aux indispensables relais d’informations. Par les temps qui courent, il faut que le président s’ouvre totalement à la presse. Après six mois de prise de pouvoir, le président Djotodia, le premier ministre Tiangaye et le président du CNT Nguendet n’ont toujours pas trouvé un début de solution à l’enfer qui s’est abattu sur notre pays. La communauté internationale attend des autorités de la transition des propositions d sortie de crise… Il se fait tard pour ne pas dire trop tard, car le compte à rebours est bien lancé, malheureusement tout se passe comme si le feu qui est parti le 10 décembre 2012, échappe totalement à tout contrôle. En réunissant les troupes rebelles goulas du CPJP et de l’UFDR, le président Michel Djotodia veut tenter d’éteindre ce feu qui est sorti de l’eau, en faisant appel à son groupe ethnique rapproché pour tenter de prévenir l’irréparable qui se profile avec cette spirale de violences et de crimes insoutenables. L’espoir est permis… Le Pays
Posted on: Wed, 18 Sep 2013 11:39:04 +0000

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