Egoïsme et népotisme à l’UNC, VITAL KAMERHE DEBALLE ! Ce ne sont pas ceux crient « Seigneur » « Seigneurs » qui verront le Royaume des cieux. Cette sagesse biblique vaut également pour l’homo politicus congolais, particulièrement cette catégorie qui se croit championne de la démocratie et dépositaire de ses valeurs les plus pures. Vital Kamerhe est de ceux-là. Depuis qu’il a choisi d’œuvrer au sein de l’opposition en créant son parti politique, l’UNC, l’ancien speaker de l’Assemblée Nationale développe un discours qui le fait passer pour un modèle de la démocratie et ses valeurs positives. L’enfer c’est les autres ; le mal c’est l’autre également. Mais ceux qui connaissent très bien l’homme savent combien il nourrit des appétits pantagruéliques du pouvoir ainsi que de l’avoir matériel et charnel, à l’image de ses frasques avec des femmes d’autrui. Depuis ses premiers pas dans l’opposition, les observateurs qui le connaissent très bien ne paient pas cher la vie de son parti. Ils soutiennent, en effet, que ceux qui ont suivi VK seront vite désillusionnés lorsqu’ils se rendront compte qu’ils ne font que l’accompagner dans l’assouvissement de ses ambitions personnelles. En effet, lorsque Vital Kamerhe boude les concertations nationales, c’est simplement parce qu’il craint que ce forum ne retarde les échéances électorales parce qu’il croit dur comme fer qu’il a tous les atouts pour l’emporter dans les rangs de l’opposition, espérant et convaincu que Etienne Tshisekedi ne prendra plus le départ. Un désormais ex-membre de l’UNC vient d’en faire la démonstration en claquant la porte de ce parti. Thierry Betu Tshibadi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a officiellement annoncé sa démission du parti. Cet ancien président fédéral de l’UNC/Norvège, qui siège aux concertations nationales dans le groupe de la diaspora, n’a pas supporté de se faire supplanter par le Président du parti dans ses contacts en Norvège où il lui avait pourtant ouverts les portes. « J’ai compris qu’il n’y a pas de cadeau en politique », regrette Betu qui poursuit : « raison pour laquelle j’ai décidé d’adresser ma démission au secrétariat général du parti. » Betu se souvient avoir assumé d’importantes responsabilités dans sa vie et ne trouve pas très spéciales les fonctions qu’il assumait au sein de l’UNC dans sa fédération de Norvège qui ne compte, selon lui, qu’une vingtaine de membres. Il affirme avoir démarché très ferme pour que Kamerhe soit reçu dans les hautes instances norvégiennes telles que le Parlement. Il se dit ensuite surpris de constater que Kamerhe a commencé à se rendre en Norvège et à y prendre des contacts sans l’en tenir au courant. En décidant de prendre part aux concertations nationales, l’ex-UNC est convaincu que « les concertations prônent la cohésion nationale. En tant qu’acteur politique, un patriote, et surtout pour l’intérêt de mon pays, j’ai pris l’option d’y participer ». Thierry Betu a donc décidé de se passer du mot d’ordre de Kamerhe qu’il estime égocentrique. « la déclaration d’un individu n’est pas une force de la loi », dit-il avant d’ajouter que « c’est la cohésion nationale qui reste au centre de tout intérêt ». Thierry Betu n’est pas un novice en politique. Il a été conseiller principal du Gouverneur Dominique Kanku au Kasaï Oriental où il était aussi secrétaire exécutif provincial du MLC et coordonateur provincial de la plate-forme Union pour la Nation. Il a également été membre co-fondateur de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo (AFDC) de Bahati Lukuebo avant de rejoindre l’UNC. C’est donc un homme avisé qui en a eu assez de l’égoïsme Vital Kamerhe qui vampirise les énergies de ses partisans dans l’unique but d’assouvir ses ambitions personnelles au détriment de la cause nationale. Pascal Debré Mpoko
Posted on: Thu, 12 Sep 2013 19:49:04 +0000
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