Enjeux climatiques et mauvais choix énergétiques. Une - TopicsExpress



          

Enjeux climatiques et mauvais choix énergétiques. Une nouvelle étude démontre un lien entre la diminution de la glace arctique provoquant des modifications au courant jet qui délimite lair froid arctique de lair chaud équatorial et laugmentation des pluies diluviennes dans lhémisphère nord. p.12 Changements climatiques, le prix à payer Le nouveau rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) présente des conclusions qu’on ne peut indubitablement ignorer dans nos stratégies énergétiques : • les glaciers ont fondu plus vite entre 1993-2009 quentre 1971-2009; • la glace du Groenland a fondu six fois plus vite entre 2002-2011 quentre 1992-2001; • la glace de lAntarctique a fondu cinq fois plus vite entre 2002-2011 quentre 1992-2001; • le niveau de la mer a augmenté de 3,2 millimètres par année entre 1993 et 2010. Il augmentait de 1,7 millimètre par année entre 1901 et 2010; • la glace de lArctique a fondu de 3,5 % à 4,1 % par décennie entre 1979 et 2012; • les 30 dernières années ont probablement été la période la plus chaude depuis 800 ans; • les activités humaines sont responsables du réchauffement climatique (95% de certitude); • les températures augmenteront de 0,3 à 4,8°C dici la fin du siècle; • augmentation des phénomènes climatiques extrêmes attendus, comme des tornades, des ouragans et des inondations (modifications au courant jet, aux courants marins); • augmentation du niveau des océans de 26 à 82 cm dici la fin du siècle par rapport à la moyenne de 1986-2005; • les effets des émissions de gaz à effet de serre (GES) se feront sentir pendant des siècles. « Le réchauffement du climat s’accélère. La diminution du couvert de glace, tant la banquise océanique que les glaciers de montagne et les inlandsis, s’accélère. La surface océanique s’acidifie. Les espèces vivantes migrent en latitude et en altitude. La montée du niveau des océans s’accélère. Tout bouge plus vite que ce qui était prévu par les modèles climatiques il y a seulement dix ans. Tout bouge de plus en plus vite... sauf l’action gouvernementale pour contrer le phénomène et se préparer aux conséquences.» – Claude Villeneuve, Est-il trop tard? p.13 Le problème du réchauffement climatique Le réchauffement climatique n’est pas un phénomène simple dont la cause se limite au CO2. Cest un problème complexe quil faut étudier de manière intégrée en tenant compte d’un maximum de variables qu’il est difficile de toutes identifier. En voici un exemple très succinct résumé de l’émission Découverte 29 septembre 2013 à Radio-Canada : • Chaque degré de réchauffement global augmente la température des océans qui provoque sa dilatation et l’augmentation de son niveau d’eau. • Le réchauffement global favorise la fonte des glaces qui réduit la salinité des mers et influence les courants marins qui influencent à leur tour les courants climatiques. La fonte des calottes glaciaires et des glaciers diminue lalbédo, ce qui favorise encore plus dabsorption de chaleur solaire dans les océans. Or, le climat salimente principalement de la chaleur des océans : les ouragans seront plus forts, plus nombreux, dureront plus longtemps, pourront senfoncer plus loin dans les terres et provoqueront plus de dommages matériels. • Les rejets de CO2 majoritairement absorbés par les océans favorisent leur acidification en réagissant avec leau et le sel marin pour produire de lacide carbonique (H2CO3) qui lui- même réagit pour former lion carbonate CO3 et lion hydrogénocarbonate (couramment nommé ion bicarbonate) HCO3. Locéan est donc un excellent absorbant de CO2, sauf que sa capacité dabsorption diminue avec laugmentation de sa température et à partir dun certain point, il sera saturé et commencera à libérer du CO2 au lieu den absorber. Et les rejets de CO2 contribuent au réchauffement en tant que gaz à effet de serre! • Le réchauffement des océans et son acidification détruisent le phytoplancton, le zooplancton, la flore et la faune halieutique responsables en partie de labsorption chimiquement équilibrée du CO2 atmosphérique. • Dans les zones terrestres arctiques, le réchauffement favorisera la fonte du pergélisol et le dégazage du méthane issu de la dégradation organique. Or, le méthane est un gaz dont l’effet de serre est 25 fois plus important que le CO2. Les scientifiques l’ont nommé « la bombe de méthane »4 parce que sa libération risque d’accélérer le réchauffement et de provoquer des réactions en chaine. consultationenergie.gouv.qc.ca/memoires/20131015_444_Stephane_Brousseau_M.pdf
Posted on: Wed, 30 Oct 2013 20:49:45 +0000

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