Enquête exclusive DDP Les « Générals » et les colonels - TopicsExpress



          

Enquête exclusive DDP Les « Générals » et les colonels SELEKA Il était une fois une République Centrafricaine dont la superficie du territoire est de 623000 km2. La population de ce pays était estimée à environs 4,5 millions d’habitants avec la communauté chrétienne estimée à 80%, musulmane à 10%, animiste à 10% (statistique CIA/ONU). Ce pays se trouve au cœur de l’Afrique et très naturellement au cœur du monde. Depuis mars 2013, ce pays a disparu laissant place à la République Islamique et Sanguinaire de Centrafrique (RISCA). En moins de six mois, la population de cette jeune et nouvelle république est désormais estimée à plus de 4,5 millions avec la répartition suivante : chrétiens : 60%, musulmans 30%, animiste 10%. Dans ce pays, il n’y a plus d’autre métier de valeur que celui d’être militaire. Bien que cette jeune république n’ait pas d’école militaire, d’école de formation des officiers contrairement à la RCA qui en avait une, l’armée nationale de ce pays (SELEKA) était créée qu’en 2012 contrairement à l’Armée de la RCA (FACA) qui fut créée en 1960. Ce jeune pays a des avancés extraordinaire. Suivons le début de cette jeune république. La jeune République Islamique et Sanguinaire de Centrafrique (RISCA) a vu le jour le 24 Mars de l’année 2013. Cette jeune république est née après une lutte armée entre elle et la République Centrafricaine (RCA) qu’elle a fini par annexée. Après cette annexion, elle se retrouve sans administration publique comme privée, civile come militaire. Mais ce qui est très remarquable et qui est à apprécier à cette jeune nation, c’est qu’elle a su tenir le cap. Avec seulement quatre mois d’existence avec 0 école militaire, 0 centre d’Instruction, 0 école de formations des officiers, elle a eu quand même par miracle fait sortir plus de 6000 officiers de tout genre (de Sous Lieutenant à Général) et plus de 3000 sous officiers sans compter les simples gradés. Et la particularité dans tout ça, c’est que c’est une armée qui n’a pas d’hommes de rangs. Il n’y a aucun soldat dans l’armée (SELEKA) de la RISCA. Le plus petit soldat de cette armée à au moins un galon de Caporal sur son épaule. Et c’est une armée à 22.000 hommes. On dit souvent que la comparaison n’est pas raison, contrairement à l’armée de la RCA (FACA) qui comptait 26 officiers généraux au total, la jeune armée de la RISCA (SELEKA) quand a elle 69 généraux (de général de brigades à général d’armée) tous sortis d’aucune école militaire puisque la RISCA n’en a pas et ne sachant pas lire, écrire et parler français. Il y’a au moins 183 colonels recenser (sans compter ceux de la région de Vakaga compte tenu de son éloignement) selon les documents confidentiels de la (Commission d’Identification Mixte FACA – SELEKA) contrairement aux 57 colonels des FACA. Dans cette République même le Président de cette jeune république est sous les influences de « ses Générals ». Mais le paradoxe est que c’est pas l’armée de la RISCA, mais c’est l’armée du Président de la RISCA et cela est reconnu réciproquement. Les SELEKA disent, « nous sommes les éléments de Djotodia ». Et Djotodia à son tout ne cesse de dire « mes générals » ou encore « A moléngué ti mbi ti SELEKA » (traductions : mes enfants de la SELEKA). Dans cette république, « les générals » ont le plein pouvoir. Dans cette jeune république, le Président a fait des généraux « ses générals » des responsables administratifs au lieu d’être des responsables militaires. Au lieu que « ses générals » gèrent des hommes (bataillon) ils gèrent des préfectures, l’administration financière et les domaines de l’Etat. La charge des détachements militaires sont retirés entre les mains de l’Etat Major de l’Armée et confiés aux généraux qui, chacun à soit une préfecture, soit une zone stratégique des finance à gérer soit à une parcelle du foret centrafricain à exploiter. Les généraux nomment les colonels selon sa propre préfecture qu’il gère. Ceux qui sont sur les « régions financières » (régies financières made in SELEKA) désignes les récepteurs (toujours SELEKA) qui sont chargés des collectes des fonds par tous les moyens (braquage, pillage, enlèvement ou kidnapping contre rançon). C’est dans cette logique que la route Bangui – Garoua - Boulaye est gérée par un « des générals » de la SELEKA (Général Arda) dont les agents font la douane, l’impôt et perçoivent tous les taxes routiers. Chacun a son pouvoir dans la RISCA. Pour l’ancien pauvre porte parole de la SELEKA Christian Djouma NARKOYO qui a été écarté dans le partage du gâteau, il vient de déclaré lors du grand rapport à la légion de gendarmerie son mangeoire, qu’il va créer « Un nouveau brigade chargé de braquage, vollage, viollage et Pillage ». En tout cas, à la nouvelle République Islamique et Sanguinaire Centrafricaine, on parle comme on le veut, pourvu qu’on nous comprenne. Et ceux qui ne savent pas parler Sango ni français, mais que l’arabe la langue nationale ont le droit d’avoir un porte parole. D’ailleurs, ils sont générals non…
Posted on: Mon, 15 Jul 2013 06:47:46 +0000

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