Etincelles ETINCELLES Juillet 2013, l’an cinquante et un du recouvrement de la souveraineté nationale, arrachée au prix de sacrifices incommensurables face à une armada coloniale puissante et acharnée, qui a vainement tenté, pendant 130 ans, d’avilir une nation, laquelle par son histoire millénaire plusieurs fois meurtrie dans sa chaire, a toujours su rester debout et patiente jusqu’au jour où, d’une seule voix, elle se soulève pour reprendre son destin en main. C’est aussi la commémoration de la fête de la jeunesse qui, elle aussi, a su garder vivace le flambeau patriotique si chèrement transmis par les martyrs de Novembre. Une jeunesse sûre de ses ambitions pour l’édification d’une nation libre, jalouse de sa patrie et qu’elle voudrait amener au plus haut du concert des nations développées. Uni comme le peuple algérien qui, malgré les divers bouleversements qui l’ont accablé et secoué ses repères, est resté toujours fidèle à sa patrie et ne cesse inlassablement de consentir efforts et sacrifices pour sacraliser cette union, et mettre la nation sur une véritable orbite d’émancipation et de développement, qui constitueront certainement un gage contre tout ennemi de quelque nature qu’il soit. Indépendance comme celle chèrement payée et acquise par le sacrifice d’un peuple au million et demi de Chouhada. Un noble acquis qui doit être jalousement défendu par les générations futures, et ce pour l’éternité. Cette victoire est celle de tout un peuple auquel pendant un siècle et demi, on a tenté de lui soustraire son droit de vivre librement et de décider lui-même de son avenir. Liberté comme celle retrouvée le 5 du mois de juillet 1962, restera un moment solennel et intemporel pour les générations à venir, car le glorieux peuple algérien a su s’unir et se sacrifier pour se délivrer d’une redoutable machine coloniale et cela malgré ses différences linguistiques et culturelles. Des richesses traditionnelles et coutumes qui ont constitué le socle de la résistance et du devoir du sacrifice face à l’ennemi. Laborieuse, est la merveilleuse jeunesse algérienne qui a entamé sa marche vers l’avant d’année en année depuis l’indépendance du pays à ce jour. Par ses efforts et sacrifices qu’elle ne cesse de fournir pour ériger une société moderne, totalement ouverte sur le monde, elle a démontré qu’elle est arrivée à un degré de maturité incontestable qui lui permet présentement de prendre les destinées de la nation sans renier ses origines et ses racines. Une jeunesse profondément consciente du legs transmis par le sang de nos valeureux martyrs et la bravoure farouche de nos Moudjahidines et résistants, hommes et femmes. Etincelante comme cette jeunesse, la nôtre, qui s’abreuve au quotidien du savoir, qui cultive ardemment ses ambitions et se démarque de ses complexes pour le progrès du pays, tout en se gardant de dilapider les acquis ancestraux, mais sans jamais reculer ou refuser le combat contre l’obscurantisme et l’archaïsme, qui cherchent à l’engouffrer et la cloitrer dans un champ de contestation et de rébellion : « La jeunesse est le sourire de l’avenir devant un inconnu qui est lui-même » (Victor HUGO). L’histoire a toujours retenu que ce sont les jeunes qui soulèvent le vent de la lutte et du sacrifice contre l’oppression, pour la liberté des peuples. Territoire tel cette vaste étendue qu’est l’Algérie, cette terre multiculturelle et au paysages majestueux préservée par nos ancêtres au prix de multitudes guerres et sacrifices face aux nombreuses annexions qui ont jalonnées son histoire millénaire, ne doit plus connaitre les affres du colonialisme, jamais ! Que la commémoration de la date du 5 juillet demeure un hommage, un glorieux repère, qui doit éternellement guider le pas d’une marche vers un avenir sûr et radieux pour notre pays. Car une nation sans histoire, sans repère, est vouée à l’échec dans tout ce qu’elle entreprend. Par A. Benamar
Posted on: Tue, 16 Jul 2013 03:52:10 +0000
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