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FAVORITISME ET SOUS ESTIME DANS LES INSTITUTIONS FINANCIERES Amadou Kane, le MEF…Nouveau cheval de trois de la micro finance En présence, d’Ousmane Thiongane, Président de l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés du Sénégal (AP/SFD-SENEGAL), des membres du Conseil d’Administration en l’occurrence Mamadou Touré et Cie, un point de presse, a été tenu, le Lundi 26 Août, dans un hôtel de la place à Dakar, par ladite association. Pour étayer l’opinion nationale et internationale sur la situation difficile de la micro finance et une carence de considération de leur tutelle (Ministère de l’Economie et des Finances). Suite à un communiqué, du staff d’Amadou Kane, Ministre de l’Economie et des Finances du Sénégal, parvenu à notre rédaction, il est dit « La bonne tenue des Indicateurs Conjoncturels au 1er semestre 2013 ». Mieux, « Sur le plan de l’Agriculture, de l’Assainissement, de l’Alimentation, de l’Electricité, de l’Eau… ». Les chiffres sont en pleine croissance et que l’activité économique est en signal vert, symbole d’un espoir et d’un avenir sûr pour résumer. Pendant ce temps là, Amadou Kane, le locataire du Ministère de l’Economie et des Finances (MEF) est entrain de faire du favoritisme entre les différentes Institutions financières de ce pays, en mettant à la touche le secteur de la micro finance. Ce dernier, dans une situation critique, a permis, à ses acteurs de s’ériger en bouclier, pour sauver leur outil de travail, le Lundi 26 Août 2013, en marge d’un point de presse, tenu dans un hôtel de la place à Dakar, aux environs de 17heures. En effet, l’Objectif principal d’Ousmane Thiongane, Président de l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés du Sénégal (AP/SFD-SENEGAL) et compagnie, était, de communiquer sur les problèmes du secteur de la micro finance, qui est dans une déche, depuis l’avènement d’Amadou Kane à la tête du MEF, appuyé par un staff aveugle, qui est dans un pilotage à vue inqualifiable et un sous estime des acteurs de la micro finance qui ont tapé à la porte du MEF pour une audience mais en vain. Selon Ousmane Thiongane « Depuis plus d’un (1) an nous avons introduit plusieurs demandes d’audience et plusieurs réflexions sur l’évolution du secteur de la micro finance au Sénégal auprès des membres du gouvernement, de nos autorités de tutelles en particulier le Ministre des Finances, sans aucune réponse. Nous avons ainsi conclu à une absence de reconnaissance et de considération du secteur de la micro finance, de son rôle en tant que puissant levier à utiliser pour lutter contre la pauvreté des populations exclues du système financier bancaire, générateur et créateur d’emplois, facteur d’accroissement du niveau de revenus des populations marginalisées. Par ailleurs, dans le contexte et poids du secteur de la micro finance, il est indiqué « La micro finance a permis à plus de 2. 586.040 personnes d’accéder aux services financiers et les usagers du secteur viennent pour la plupart, du secteur informel et parmi les couches les plus défavorisées de la population et celle vivant en milieu rural. La contribution pour 14% de la population nationale à l’accès aux services financiers soit 66% de la clientèle du secteur financier national ». Entre autres, il a été souligné que « Le secteur contribue à hauteur de 10,25% au financement de l’Economie et totalise un encours de crédit de 233, 244 milliards FCFA en termes de financement aux acteurs économiques. Le nombre d’emplois directs permanents créés se chiffre à 3207. Les salaires versés par les SFD se chiffrent à 12, 8 milliards de francs CFA en 2012. La contribution directe aux recettes fiscales des quatre plus grands SFD sur un nombre total de 238 se chiffre à 7 milliards de FCFA ». Interpelé sur la question de la fiscalité, Mamadou Touré, membre du Conseil d’Administration de l’Association des Professionnelles des Systèmes Financiers Décentralisés du Sénégal et Directeur Général de Pamécas, a argumenté dans son speech « Nous sommes convaincus que ce nouveau traitement fiscal est inapproprié pour les SFD et découle de la non prise en compte par le nouveau Code Général des Impôts (CGI) du Sénégal, des spécificités de l’activité et des opérations des SFD constitués sous forme d’IMCEC ». Pour lui « Nous attirons l’attention des autorités, eu égard aux graves conséquences de cette nouvelle fiscalité sur l’activité des SFD et du rôle, de la place de ces derniers dans le dispositif financier national et régional ». Pour rappel au plan régional, le Sénégal est considéré selon les statistiques de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) comme la locomotive du secteur de la micro finance dans la zone de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et son leadership est avéré, se traduit par une position très enviable pour la plupart des indicateurs de portée, d’efficacité et de rentabilité. Pour Ousmane Thiongane « Cette position de leader de notre pays dans l’UEMOA doit, à notre avis, être préservé et renforcée ». A signaler aussi que l’AP/SFD-Sénégal mènera, un plan d’action graduelle pour prendre en compte toutes les préoccupations de ses membres, afin de sauver leur outil de travail d’Or qu’est la micro finance. Par Amadou Tidiane Sow
Posted on: Tue, 27 Aug 2013 02:28:19 +0000

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