Facturation forfaitaire: La SNEL en conflit avec ses - TopicsExpress



          

Facturation forfaitaire: La SNEL en conflit avec ses abonnés Billet L’ELECTRICITE ! Mamma Mia ! Un autre casse–tête dans la ville de Lubumbashi. Quand nous pensons à la SNEL, nous avons l’impres¬sion que les Congolais sont maudits, que les Congolais n’ont pas été préparés pour gérer une chose sérieuse com¬me la SNEL. Si non, qu’est-ce qui ne marche pas là –bas ? Les systèmes de délestage ? Le manque criant de l’énergie électrique avec sa cohorte de maux : insécurité, incendies, tapages diurnes et nocturnes occasionnés par les vrombis¬sements des groupes électro¬gènes du type moyenâgeux, décomposition des corps dans les morgues et décès inopinés dans les lits d’hôpitaux en pleine intervention chirur¬gicale et autres maux de cet acabit. Quoi ? Qu’est-ce qui est parfait là-bas ? La surfac¬turation ? Tenez ! Quand vous adressez une lettre à la SNEL, rassurez-vous que vous aurez la réponse des mois ou des an¬nées après ou vous n’aurez jamais de réponses. Une or-thodoxie administrative hors-normes. Une fois que cette entreprise vous installe un transformateur dans un quar¬tier, son raccordement peut intervenir six mois ou même six ans après. Nous sommes même tentés de dire qu’il faut que Dieu lui-même des¬cende de son beau ciel pour que la SNEL cesse d’être une entreprise boiteuse. En at¬tendant une solution mira¬culeuse, Seigneur ! Toi qui es lumière au-delà de toute lumière, éclaire toi-même notre ville et sort ton peuple de l’interminable obscurité. Pr. Christian KUNDA Rédacteur en chef La desserte en éner¬gie électrique par la Société Nationale d’électricité, pose souvent problème dans nos villes tant en qualité qu’en quan¬tité. A cela s’ajoute une facturation forfaitaire due à l’absence des compteurs pour une évaluation objec¬tive de l’énergie réellement consommée. Conséquence: tiraillements entre la SNEL et ses abonnés qui jugent injuste et exorbitante cette façon de fixer le prix. Mon¬sieur Léon Munga, Chef de service des ventes et chargé de la facturation à la direc¬tion provinciale de la SNEL/Katanga éclaire l’opinion: il existe deux procédures de facturation. Primo, par consommation au compteur qui consiste à faire la diffé¬rence des index relevés au début de deux mois en se référant à la table de tarifica¬tion de l’Etat congolais. Avec ce système, la facturation de la SNEL est toujours à cré¬dit. Secundo, la procédure consiste à payer en avance la facture de sa consommation pour raison de parcimonie dans la gestion de l’énergie. Le forfait, un palliatif... Selon le Chef de service des ventes, le terme factu¬ration forfaitaire est un abus de langage, il s’agit plutôt d’une facturation en tenant compte des récepteurs élec¬triques que peut détenir un abonné dans sa maison. Les Ingénieurs, lors de la des¬cente sur le terrain, évaluent la capacité de consommation (puissance en Kilowatt) de chaque appareil électroména¬ger que l’on multiplie par le temps (en heures), en tenant compte des gênes tels que le délestage et autres coupu¬res intervenues pendant la période. Il reconnait la fai¬blesse de ce système, qui est non seulement à la base des plaintes des abonnés, mais aussi ne profite pas à l’en¬treprise faute d’exactitude. En perspective, la SNEL a fait une commande de plus ou moins 50.000 compteurs pour fiabiliser le système de facturation. Monsieur Léon Munga dénonce, d’un côté, le comportement non encou¬rageant de certains abonnés qui tripotent dans les comp¬teurs pour réduire l’index, et de l’autre côté, le faible tarif lui imposé par l’Etat congo¬lais ne lui permet pas d’être compétitive en tant que so¬ciété commerciale. Un autre problème qui ne facilite pas à la SNEL de répondre aux charges énormes, c’est le faible ratio des abonnés, soit environ 6% seulement de la population du Katan¬ga ont accès à l’électricité. Facturation illicite et vente de l’obscurité ... Il est un fait nouveau dans le comportement de certains propriétaires des parcelles qui se passent pour des « bailleurs SNEL » vis-à-vis de leurs locateurs. En effet, il s’agit de la surfacturation en marge de la vraie facture. François Kahongo, habi¬tant le quartier Kasapa, son bailleur faisait payer 5000 fc à chacun de ses 4 locataires et pourtant la facture glo¬bale est de 5.000fc. A cha¬que réclamation, le bailleur proferait des menaces de dé¬guerpissement sans préavis. Landry Nyembo, du quartier Gambela II, compare le com¬portement de son bailleur à celui de la SNEL qui fac¬ture forfaitairement. Pour ce dernier, le bailleur fait payer selon le rang social de cha¬que locataire sans présenter la vraie facture. Dépassé et préoccupé, il conclut : « La SNEL vend de l’obscurité à la place de l’électricité ». Ben KAYEMBE & Jeef MWINGAMB COMPTEUR PREPAYE SNEL Journal école de l’Université de Lubumbashi - N° 05 -Semaine du 07 au 13 octobre 2013 2 Zoom Parmi les consomma¬teurs de l’énergie élec¬trique de la SNEL, on trouve des clients Haute ten¬sion (HT) et des clients Basse tension (BT). Chez les clients Haute tension, on retrouve les grandes entreprises mi¬nières, grosses consomma¬trices de l’électricité. Et les clients Basse Tension, eux, se recrutent dans les activités semi-industrielles, notam¬ment les bars, les magasins, les maisons de soudure et les moulins artisanaux. Mais, le gros de la clientèle est consti¬tué des consommateurs do¬mestiques, c’est-à-dire dans les maisons d’habitation. Cependant, depuis quelques années, la province du Ka¬tanga enregistre un accrois¬sement d’entreprises miniè¬res, réclamant de plus en plus de l’énergie électrique. A lui tout seul, Tenke Fun¬gurume Mining (TFM) a be¬soin de 105 Mégawatts, suivi de la Gécamines (50 Mw), Boss Mining (32 Mw) et Rwashi Mining (22, 5 Mw). En d’autres termes, les entre¬prises minières, dans leur en¬semble, sollicitent des puis¬sances largement supérieures à la capacité de production des barrages hydro-élec¬triques du Katanga. Selon les informations recueillies à la SNEL/Katanga, cette forte demande d’électricité a fait que la ville de Lubum¬bashi a vu sa charge d’ali¬mentation réduite à 50 Mw, alors qu’elle a besoin d’au moins 118 Mw pour servir correctement ses abonnés. C’est ce qui explique, en grande partie, les chutes de tension et le phénomène «délestage», étant donné que le réseau urbain n’est plus suffisamment alimenté en électricité. A cela s’ajoutent aussi l’insuffisance et la vé¬tusté du matériel de distri¬bution du courant électrique. Selon un chef de service de la SNEL, il faut des capi¬taux frais à cette entreprise, c’est-à-dire de nouveaux investissements, pour sa re¬lance et le gouvernement congolais doit imposer une limite de consommation de l’énergie électrique auprès des entreprises minières. Linda KALENGA & Frédéric KALAMBAY Mwana Inchi magazine, un programme d’éducation civique à suivre chaque week-end sur: - Radio Phoenix Université 104.5 Mhz - Radio Zénith 102 Mhz - Radio Inter Viens et vois 92.6 Mhz - Radio Canal de vie 100 Mhz Lubumbashi, La SNEL complétement débordée... Dans la ville de Lubum¬bashi, le courant électri¬que est devenu l’une des denrées rares. L’avoir est devenu un grand luxe. La Société natio¬nale d’électricité (SNEL), censée desservir toute la population en énergie électrique donne l’im¬pression d’être débordée. Il n’est secret pour personne au Katanga que le délestage concerne à la fois les lignes haute et basse tensions. Les ménages dans différentes communes sont soumis à un déles¬tage qui va de 5 heures du matin à 22 heures, et cela chaque jour. Conséquences : les activités tribu¬taires du courant électrique tour¬nent au ralenti : magasins, hôtels, restaurants, bureautiques et cyber¬cafés, stations de Radio et Télévi¬sion, chambres froides, … Pour remédier à cela, chacun fait ce qu’il peut : achat groupes électro-gènes, bougies et lampes tempête. Pour contourner ces coupures intempestives, les concernés re¬courent aux groupes électrogènes qui polluent l’environnement. Pour réduire les conséquences et faire face à la situation à laquelle est confrontée l’entreprise, les responsables de la SNEL/ Ka¬tanga proposent deux choses: une consommation rationnelle du peu du courant électrique disponible et l’apurement des factures de la Société Nationale d’électricité que détiennent les sociétés publiques. Le délestage à la base de hausse de prix de certains services et vivres frais…. Le délestage récurrent dans la ville de Lubumbashi perturbe sen¬siblement le fonctionnement des activités dans le centre ville, où se tiennent les principaux échan¬ges et transactions commerciaux, et dans les communes à vocation commerciale. Il devient difficile de circuler librement sans bruits de groupes électrogènes au cen¬tre ville de Lubumbashi. C’est le phénomène « pollution sonore ». Ces grands bruits provoqués par le vrombissement des groupes élec¬trogènes perturbent la quiétude de lushois vivant au centre ville voire les passants et les clients. « Quand la pluie de bruits de grou¬pes électrogènes s’abat sur vous au centre ville de Lubumbashi, il est même impossible de tenir correctement une communication téléphonique », nous a déclaré mademoiselle Mwadi, secrétaire dans une banque de la place. Le phénomène délestage impacte même le prix de vente de certains services et d’autres biens de pre¬mière nécessité. En effet, on ne se fait pas coiffer, dans un salon de coiffure, au même prix quand la maison de coiffure fonctionne avec l’énergie électrique qu’avec le groupe électrogène. Pareil pour les vendeurs des vivres frais. Ceux-ci varient légèrement le prix de leurs marchandises lorsqu’ils utilisent le carburant pour ravi¬tailler leurs frigos et congélateurs. Des quartiers entiers sans énergie électriques… Plusieurs quartiers, surtout ceux nouvellement lotis, vivent, depuis leur naissance, dans le noir. On peut citer ici le quartier chinois, dans la commune annexe, le quar¬tier Neema, dans la même com¬mune. Cela est facile à compren¬dre, a martellement un spécialiste en urbanisme et habitat. Selon lui, l’Etat a l’obligation d’installer l’eau courante et de l’électricité dans chaque quartier nouvelle¬ment loti avant même que ce der¬nier soit habité. Malheureusement l’Etat congolais commence tou¬jours par la fin : installer d’abord la population et voir en suite le problème d’eau et de l’électricité. En plus, la quantité de l’énergie électrique consommée à Lubum¬bashi était prévue pour moins de trois millions d’habitants. Aujourd’hui la ville compte plus de six millions d’âmes. Et tout le monde veut avoir du courant, même les entreprises minières… imaginez la suite… Bref, la SNEL est complètement débordée. Eric-Matthieu MULOPWE& Joseph KAZADI Electricité Les Entreprises minières sacrifient la population Parmi les consomma¬teurs de l’énergie élec¬trique de la SNEL, on trouve des clients Haute ten¬sion (HT) et des clients Basse tension (BT). Chez les clients Haute tension, on retrouve les grandes entreprises mi¬nières, grosses consomma¬trices de l’électricité. Et les clients Basse Tension, eux, se recrutent dans les activités semi-industrielles, notam¬ment les bars, les magasins, les maisons de soudure et les moulins artisanaux. Mais, le gros de la clientèle est consti¬tué des consommateurs do¬mestiques, c’est-à-dire dans les maisons d’habitation. Cependant, depuis quelques années, la province du Ka¬tanga enregistre un accrois¬sement d’entreprises miniè¬res, réclamant de plus en plus de l’énergie électrique. A lui tout seul, Tenke Fun-gurume Mining (TFM) a be¬soin de 105 Mégawatts, suivi de la Gécamines (50 Mw), Boss Mining (32 Mw) et Rwashi Mining (22, 5 Mw). En d’autres termes, les entre¬prises minières, dans leur en¬semble, sollicitent des puis¬sances largement supérieures à la capacité de production des barrages hydro-élec¬triques du Katanga. Selon les informations recueillies à la SNEL/Katanga, cette forte demande d’électricité a fait que la ville de Lubum¬bashi a vu sa charge d’ali¬mentation réduite à 50 Mw, alors qu’elle a besoin d’au moins 118 Mw pour servir correctement ses abonnés. C’est ce qui explique, en grande partie, les chutes de tension et le phénomène «délestage», étant donné que le réseau urbain n’est plus suffisamment alimenté en électricité. A cela s’ajoutent aussi l’insuffisance et la vé¬tusté du matériel de distri¬bution du courant électrique. Selon un chef de service de la SNEL, il faut des capi¬taux frais à cette entreprise, c’est-à-dire de nouveaux investissements, pour sa re¬lance et le gouvernement congolais doit imposer une limite de consommation de l’énergie électrique auprès des entreprises minières. Linda KALENGA & Frédéric KALAMBAY Mwana Inchi magazine, un programme d’éducation civique à suivre chaque week-end sur: - Radio Phoenix Université 104.5 Mhz - Radio Zénith 102 Mhz - Radio Inter Viens et vois 92.6 Mhz - Radio Canal de vie 100 Mhz Lubumbashi, La SNEL complétement débordée... Dans la ville de Lubum¬bashi, le courant électri¬que est devenu l’une des denrées rares. L’avoir est devenu un grand luxe. La Société natio¬nale d’électricité (SNEL), censée desservir toute la population en énergie électrique donne l’im¬pression d’être débordée. Il n’est secret pour personne au Katanga que le délestage concerne à la fois les lignes haute et basse tensions. Les ménages dans différentes communes sont soumis à un déles¬tage qui va de 5 heures du matin à 22 heures, et cela chaque jour. Conséquences : les activités tribu¬taires du courant électrique tour¬nent au ralenti : magasins, hôtels, restaurants, bureautiques et cyber¬cafés, stations de Radio et Télévi¬sion, chambres froides, … Pour remédier à cela, chacun fait ce qu’il peut : achat groupes électro¬gènes, bougies et lampes tempête. Pour contourner ces coupures intempestives, les concernés re¬courent aux groupes électrogènes qui polluent l’environnement. Pour réduire les conséquences et faire face à la situation à laquelle est confrontée l’entreprise, les responsables de la SNEL/ Ka¬tanga proposent deux choses: une consommation rationnelle du peu du courant électrique disponible et l’apurement des factures de la Société Nationale d’électricité que détiennent les sociétés publiques. Le délestage à la base de hausse de prix de certains services et vivres frais…. Le délestage récurrent dans la ville de Lubumbashi perturbe sen¬siblement le fonctionnement des activités dans le centre ville, où se tiennent les principaux échan¬ges et transactions commerciaux, et dans les communes à vocation commerciale. Il devient difficile de circuler librement sans bruits de groupes électrogènes au cen¬tre ville de Lubumbashi. C’est le phénomène « pollution sonore ». Ces grands bruits provoqués par le vrombissement des groupes élec¬trogènes perturbent la quiétude de lushois vivant au centre ville voire les passants et les clients. « Quand la pluie de bruits de grou¬pes électrogènes s’abat sur vous au centre ville de Lubumbashi, il est même impossible de tenir correctement une communication téléphonique », nous a déclaré mademoiselle Mwadi, secrétaire dans une banque de la place. Le phénomène délestage impacte même le prix de vente de certains services et d’autres biens de pre¬mière nécessité. En effet, on ne se fait pas coiffer, dans un salon de coiffure, au même prix quand la maison de coiffure fonctionne avec l’énergie électrique qu’avec le groupe électrogène. Pareil pour les vendeurs des vivres frais. Ceux-ci varient légèrement le prix de leurs marchandises lorsqu’ils utilisent le carburant pour ravi¬tailler leurs frigos et congélateurs. Des quartiers entiers sans énergie électriques… Plusieurs quartiers, surtout ceux nouvellement lotis, vivent, depuis leur naissance, dans le noir. On peut citer ici le quartier chinois, dans la commune annexe, le quar¬tier Neema, dans la même com¬mune. Cela est facile à compren-dre, a martellement un spécialiste en urbanisme et habitat. Selon lui, l’Etat a l’obligation d’installer l’eau courante et de l’électricité dans chaque quartier nouvelle¬ment loti avant même que ce der¬nier soit habité. Malheureusement l’Etat congolais commence tou¬jours par la fin : installer d’abord la population et voir en suite le problème d’eau et de l’électricité. En plus, la quantité de l’énergie électrique consommée à Lubum¬bashi était prévue pour moins de trois millions d’habitants. Aujourd’hui la ville compte plus de six millions d’âmes. Et tout le monde veut avoir du courant, même les entreprises minières… imaginez la suite… Bref, la SNEL est complètement débordée. Eric-Matthieu MULOPWE&
Posted on: Wed, 09 Oct 2013 09:48:36 +0000

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