Flash : Appel a la prudence et non à la violence contre la - TopicsExpress



          

Flash : Appel a la prudence et non à la violence contre la Monusco Attention chers Gomatraciens, ne tombons pas dans le piège savamment conçu par Rwanda et l’Ouganda en s’attaquant par la violence à la Monusco. Ils sont au nombre de 3, ceux qui ne veulent pas de la présence de la Monusco : Le Rwanda, l’Ouganda et les Groupes armée (M23, ADF-Nalu…). Evitons de jouer le jeu de l’ennemi qui veut à tout prix balkaniser notre pays. Les appels à la manifestation violente contre la Monusco doivent être totalement rejetés pour plusieurs raisons dont en voici quelques unes. 4 Raisons pour ne pas s’attaquer avec violence à la Monusco et 3 propositions : 1. Déclaration du Président Ougandais Youweri Museveni : les Congolais semblent avoir une mémoire très courte. Très récemment, le Président Youweri Museveni, facilitateur des pourparlers de Kampala a déclaré que la Monusco était venu faire le « tourisme » en RD Congo. Cette déclaration avait pour objectif de décourager toute initiative tendant à l’appui des Nations-Unies dans la crise en RD Congo au profit de la poursuite des pourparlers de Kampala. Malgré cette déclaration, la Résolution 2098 a été votée et a permis l’arrivée en RD Congo de la Brigade d’intervention des Nations-Unies commandée par un Officier Tanzanien. Alors que la Monusco avait une simple mission de maintien de la paix, sa présence ne plaisait pas au Président Ougandais Youweri Museveni qui l’a qualifiée d’un groupe des « touristes ». Maintenant que sa mission est renforcée en passant d’une mission de maintien de la paix à une mission d’imposition de la paix, la Brigade d’intervention des Nations-Unies apparait comme une véritable gifle que les Nations-Unies donnent au facilitateur des pourparlers de Kampala qui, visiblement, aurait souhaité que la guerre se termine par la signature de l’Accord de paix entre le Gouvernement et le M23, chose que la population du Nord Kivu n’agrée nullement. Yoweri Museveni n’a-t-il pas justifiée la guerre du M23 en RD Congo il y a quelques jours ? En d’autres mots, si la population de Goma s’en prend à la Monusco et l’empêche de poursuivre sa mission, le premier gagnant aura été le Président Ougandais et Rwandais qui ne veulent pas de la Brigade d’intervention des Nations-Unies et qui croient à la solution politique notamment la signature de l’Accord de paix à Kampala pour mettre un terme à la guerre du M23. Or, l’entrée en jeu de la Brigade des Nations-Unies foulerait au pied ce plan. 2. La Déclaration du Président Tanzanien, Jakaya Kikwete et la présence gênante du contingent Tanzanien dans la Brigade d’intervention des Nations-Unies : Très récemment et pour la première fois, le Président Tanzanien a fait une déclaration demandant au régime de Kigali de négocier avec les FDLR, à l’Ouganda de négocier avec les ADF-Nalu avant de demander à la RD Congo de poursuivre négocier avec le M23. Visiblement, la Tanzanie ne croit pas, autant que le peuple Congolais, à la fin de la crise à travers les pourparlers de Kampala. Cette déclaration a valu au Président Tanzanie des insultes et mépris de ses voisins notamment le Rwanda visiblement très géné par la présence des Tanzaniens dans la Brigade de l’ONU. Une radio locale de Goma a diffusé ce matin le son du Président Tanzanien Jakaya Kikwete s’adressant à la population Tanzanienne et dénonçant les mépris et injures dont il est l’objet de la par du Rwanda pour avoir demandé a Paul Kigame et à Yoweri Museveni de négocier avec leurs rebelles. Mais, pourquoi le Rwanda est gêné par la présence des Tanzaniens dans la Brigade de l’ONU ?, la Tanzanie maitriserait parfaitement bien les techniques de combat du Rwanda qui, selon les rapports de HRW, soutien militairement le M23. De telle sorte que si la population s’attaque à la Monusco et empêche à la Brigade de travailler, le Rwanda et l’Ouganda très gênés par la présence de la Brigade de l’ONU en RD Congo auront atteint leurs objectifs, celui de faire discréditer davantage la Monusco dans la crise actuelle. Là alors, la seule voie de résolution de la crise restera l’accord de paix que le Gouvernement devra signer obligatoirement avec le M23. Non, notre peuple n’a plus besoin d’un Accord de paix avec les groupes armés, il a besoin d’un Dialogue national et inclusif. La solution à la crise multiforme Congolaise n’est pas dans la signature d’un tel accord. La Brigade de l’ONU doit, en appui aux FARDC, combattre et éradiquer les groupes armés, c’est cela sa mission. 3. La répugnance du M23 contre la Brigade d’Intervention des Nations-Unies : Le M23 n’a jamais été et ne sera jamais content de la présence de la Brigade des Nations-Unies. En effet, l’entrée en jeu de la Brigade des Nations-Unies, empêcherait au M23 d’obtenir la signature d’un Accord de paix avec le Gouvernement. 4. Qui casse paie, dit-on. Savez-vous que les casses que pourrait faire notre peuple sur les engins de la Monusco, c’est nous et nos enfants qui les payerons ? Nous avons déjà assez des dettes contractés par le pays. Il semble qu’il y aurait un ultimatum lancé à la Monusco ? Je n’épouse pas cette méthode. En effet, il appartient plutôt au Gouvernement de donner un ultimatum à l’ONU, à moins qu’on veuille jouer le jeu du Rwanda et de l’Ouganda qui sont très gênés par la présence de l’ONU en RD Congo. Ne peut donner un ultimatum que celui qui en a qualité, compétence et intérêt. Comme nous le constatons ensemble, les craintes et les risques sont réels et totalement fondes. Nous sommes donc devant un dilemme : Agir ou ne pas agir. Que faire alors parce que l’inaction est a condamner ? Propositions. 1. Faire une très forte pression sur le Gouvernement de la RD Congo en fin qu’il clarifie à la population la mission de la Brigade d’intervention des Nations-Unies en RD Congo et qu’il sorte de son profond sommeil et fasse le suivi quant à ce. 2. Faire une pression pacifique dans le respect total de la Constitution et des lois de la République, et ce, à travers un Dialogue, avec la Monusco. De la sorte, obligez à la Brigade d’intervention des Nations-Unies de se soumettre à la Résolution 2098 des Nations-Unies qui l’oblige à « neutraliser » les groupes négatifs en RD Congo. 3. Mettre sur pied un cadre de concertation entre la Monusco, les Fardc et les forces vives (Société civile et partis politiques) pour permettre la communication et l’échange d’information sur les activités militaires de la Brigade d’intervention des Nations-Unies. bANDUGU BA GOMA NA KANDO KANDO TUE MACHO Me Jean-Paul Lumbu Lumbu Mutanava Analyste
Posted on: Mon, 05 Aug 2013 15:43:23 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015