GESVES - L’ordre du jour de la réunion du conseil communal de - TopicsExpress



          

GESVES - L’ordre du jour de la réunion du conseil communal de ce mercredi prévoit la démission de l’échevine de la jeunesse Lydia Grassère. Une petite bombe dans le microcosme de la vie communale gesvoise. Cette démission n’était pas attendue, d’autant plus que la lettre, datée du 14 octobre, envoyée par l’échevine entre autres de l’enseignement, de la culture, du tourisme et de la jeunesse, au bourgmestre laisse des coins d’ombre que nous avons voulu éclaircir. Après avoir remercié son Très cher José, entendez par là le bourgmestre José Paulet d’avoir eu l’audace de lui accorder sa confiance en 2006, l’échevine qui a remplacé Céline Hontoir à l’échevinat, reconnaît que «tout n’est pas rose et que certains aspects de cette vie politique ne coïncident pas ou plus avec ses attentes». Lydia Grassère estime avoir toujours mis du cœur à l’ouvrage, sans compter les heures ni les concessions, sans avoir la prétention de tout connaître ou d’être la meilleure. «Je pense sincèrement avoir fait de belles choses et je sais également que j’ai commis des erreurs», reconnaît la jeune échevine. Et de poursuivre. «Si, aujourd’hui, je décide de mettre un terme à ce mandat, c’est en toute sérénité et parce que j’en ai besoin. Peut-être suis-je trop sensible et peut-être est-ce pour cela qu’aujourd’hui, je peux affirmer que mon épanouissement personnel ne peut pas se faire dans ce monde qu’est la politique communale.» On ne peut être plus clair. Elle termine son courrier en remerciant le bourgmestre pour ses conseils, son soutien et sa générosité. La critique est facile L’échevine nous signale d’abord que, professionnellement, elle a une opportunité de pouvoir s’épanouir dans une entreprise internationale qui lui permettra de perfectionner sa connaissance des langues. «Cette chance ne se reproduira pas deux fois», nous confie-t-elle. Elle reconnaît toutefois que la vie de responsable politique, au niveau d’un exécutif, n’est pas toujours facile. «On a plus souvent des critiques que des félicitations. Des voisins qui rouspètent parce qu’on a mis ou non des filets d’eau devant chez eux ou parce que le camion de poubelle passe trop tôt.» Les critiques aussi de l’opposition. «Un mandataire d’un groupe minoritaire n’a pas hésité àremonter des gens qui m’étaient proches et qui ne me disent plus bonjour.» Et à l’intérieur du groupe GEM? «On fait de son mieux, mais c’est vrai que les critiques viennent parfois de l’intérieur», confie Lydia Grassère, qui pointe un de ses collègues à l’exécutif. «C’est de notoriété publique, mais ça ne nous empêche pas de travailler», affirme-t-elle encore, à la fois heureuse et déçue de sa propre décision. Lydia Grassère sera remplacée à l’échevinat par Annick Sanzot. L’occasion pour Florent Botton, 367 voix de préférence, de prêter serment comme conseiller communal.
Posted on: Thu, 24 Oct 2013 08:45:05 +0000

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