Galates 1•1.1 Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par - TopicsExpress



          

Galates 1•1.1 Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par aucun homme, mais par Jésus-Christ, et par Dieu le Père, qui la ressuscité dentre les morts, Cette salutation renferme déjà en abrégé la double pensée de toute lépître, qui est détablir lautorité apostolique de lauteur contre ceux qui la niaient ou la rabaissaient, et surtout de remettre dans tout son jour la doctrine de la rédemption du pécheur parfaitement accomplie par Jésus-Christ et reçue par la foi seule. Relativement à la première de ces pensées, il importait infiniment à Paul, non dans lintérêt de sa personne ou de sa gloire, mais dans celui de la vérité, quil avait prêchée aux Galates, de déclarer dès labord que son apostolat ne provenait des hommes ni immédiatement ni médiatement. (Ni de la part, ni par ; comparez versets 11,12) Les deux termes dont il se sert pour cela signifient, lun, que cet apostolat, en soi, nest point dorigine ou dinstitution humaine ; lautre, quil ne la point reçu, lui, de la main daucun homme. Par le premier de ces termes, il oppose son autorité à celle des faux docteurs qui sattribuaient à eux-mêmes une mission tout humaine ; par le second, il loppose à celle dévangélistes fidèles, instruits et envoyés par dautres apôtres, tels que Timothée, Tite, Luc, etc., dont lautorité dans lEglise était inférieure à celle des douze apôtres de JésusChrist. Tels sont encore aujourdhui tous les pasteurs, dont la charge dans lEglise est bien dinstitution divine, mais dont linstruction et la vocation ont lieu par le moyen des hommes. - Après avoir nié, Paul affirme ; à cette autorisation humaine, quil récuse, il oppose lautorisation divine, à laquelle il en appelle exclusivement. Il est apôtre, envoyé par Jésus-Christ qui lui a conféré directement sa mission, et par Dieu le Père, origine éternelle de toutes choses. Lapôtre ajoute encore : qui la ressuscité dentre les morts, afin de bien établir que sa vocation à lapostolat par Christ était revêtue de lautorité de Dieu même. En ressuscitant Jésus dentre les morts, Dieu la déclaré son Fils avec puissance (Romains 1.4) et lui a délégué ses pouvoirs, de sorte quun appel adressé par Jésus-Christ est un appel de Dieu. Et, de fait, cest par Christ ressuscité que Paul fut appelé. - Calvin pense que lapôtre oppose cette idée de la résurrection de Christ (déjà glorifié lorsquil la appelé) à ceux qui lui reprochaient de navoir pas été témoin de sa vie terrestre. Olshausen lapplique à la puissance de résurrection et de vie par laquelle Paul a été renouvelé pour son apostolat. Luther la rapporte au but général de lépître, qui combat la propre justice. Celui, ditil, qui croit en Christ mort pour nous, meurt aussi au péché ; celui qui croit en Christ ressuscité, se relève de la mort par la puissance de la même foi, il vit en Christ et Christ en lui. Il est douteux que lapôtre anticipe déjà ici sur ces pensées. •1.2 et tous les frères qui sont avec moi, aux Eglises de la Galatie : Ses compagnons dœuvre et tous les frères qui lentouraient et qui, en pleine communion desprit avec lui, appuyaient son témoignage contre les faux docteurs. •1.3 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu le Père, et de notre Seigneur Jésus-Christ, Voir Romains 1.7 note. •1.4 qui sest donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père ; Rappeler, dès labord, le grand fait de la rédemption, ce moyen unique du salut, cétait déjà réfuter les erreurs que lapôtre allait combattre. Le but final quavait le Sauveur en se donnant pour nos péchés, cest-à-dire en sacrifice expiatoire, (1Timothée 2.6 ; 2.14) était de nous retirer (Grec : arracher) de ce présent siècle mauvais ; le premier de ces actes désigne la rédemption accomplie sur le Calvaire, le second la rédemption ou délivrance qui sopère chaque jour dans les croyants par la régénération. Ces deux actes de la grâce, bien que distincts, sont toujours inséparablement unis dans lEcriture ; et, en effet, lun produit lautre en tous ceux qui sattachent au Sauveur par une foi vivante. - Le présent siècle mauvais est léconomie actuelle, létat présent de lhumanité déchue de Dieu et où règne le péché, en opposition au siècle à venir où cette domination du péché aura été anéantie. Par le double acte de rédemption dont parle ici lapôtre, les rachetés de Christ sont, dès ici-bas, arrachés à lun de ces siècles, et mis en communion vivante avec lautre, quils possèdent en espérance. Ces mots ne signifient point que Jésus-Christ ait été contraint par la volonté de Dieu de se donner pour nous ; il a offert son grand sacrifice par amour, comme Dieu a livré son Fils unique par amour. Mais Paul veut rappeler que toute lœuvre du Sauveur a été accomplie en conformité avec la volonté de Dieu, et il donne ainsi une sanction souveraine à la doctrine quil va exposer, celle du salut de lhomme uniquement par la foi en ce sacrifice expiatoire, à lexclusion de toute justice par les œuvres de la loi. •1.5 auquel soit la gloire aux siècles des siècles, amen ! Une telle parole de profonde adoration est toujours bien placée dans la bouche du chrétien qui prononce le nom trois fois saint de Dieu son Père : combien plus, lorsquil se rappelle que ce Dieu de miséricorde la sauvé de la ruine éternelle par son Fils bien-aimé. •1.6 Je métonne que vous vous détourniez si vite de Celui qui vous a appelés en la grâce de Christ, vers un autre évangile ; 6 à 10 Occasion de lépitre. Lapôtre, comme un homme tout rempli dune grande et sérieuse pensée, entre brusquement en matière, et exprime un douloureux étonnement de la chute des Galates. (Comparer Galates 5.7) En effet, aux yeux de Paul et de toute lEcriture, lEvangile nest point une simple doctrine, une opinion ; il est un fait divin, une œuvre de Dieu, par laquelle Dieu réconcilie lhomme avec lui. Quiconque se détourne de cet Evangile ou le dénature par ses propres vues, abandonne Dieu, qui lavait appelé et déjà attiré à lui par la puissance de sa parole. Cet appel efficace rend le pécheur participant de la grâce de Christ ; les Galates, séduits par de faux docteurs et cherchant leur justice dans les œuvres de la loi, retombaient de cette grâce sous la malédiction. (Galates 3.10) - Lapôtre parle ici au présent : Vous vous détournez, ou plutôt vous êtes transportés à un autre Evangile, par où il veut désigner cet acte de séduction comme étant encore en voie daccomplissement, et ainsi il adoucit son reproche et exprime charitablement lespoir que les Galates peuvent être ramenés à la vérité. •1.7 qui nest point un autre, si ce nest quil y en a quelques-uns qui vous troublent et qui veulent renverser lEvangile de Christ. Selon la version que nous conservons ici, lapôtre, après avoir nommé un autre évangile, ajoute aussitôt : qui nest point un autre, qui nest point un évangile, puisquil ny en a quun seul. Mais on peut aussi traduire toute la phrase ainsi : Je métonne que vous soyez si promptement transférés de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, vers un autre évangile ; ce qui nest pas autre chose, sinon quil y a quelques-uns qui vous troublent, etc. Ainsi lapôtre na pas plutôt exprimé son étonnement, quil se hâte de désigner les faux docteurs comme la cause de la chute des Galates. Par là il tempère les reproches quil adresse à ces derniers, et prépare le lecteur aux sévères paroles quil va prononcer contre les premiers. Telle est linterprétation de Calvin, de Olshausen et dautres. - Renverser lEvangile nétait peut-être pas lintention de tous les faux docteurs, mais quils le voulussent ou non, tel était le résultat de leurs erreurs. (Galates 2.21) - LEvangile de Christ ne signifie pas que Christ en est lauteur, mais lobjet, le contenu. •1.8 Mais si nous-mêmes, ou si un ange du ciel vous annonçait un évangile contraire à celui que nous vous avons annoncé, quil soit anathème ! Cest-à-dire exclu de lEglise de Dieu, maudit, en exécration. (Romains 9.3, note ; 1Corinthiens 16.22) Comme Romains 9.3, Paul, en admettant que lui-même ou un ange de Dieu pût annoncer un autre Evangile, suppose une chose impossible, afin de rendre sa pensée plus absolue. (Comparer 1Corinthiens 13.1) Son indignation paraît dautant plus effrayante quelle lui fait retourner limprécation contre luimême. •1.9 Comme nous lavons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelquun vous évangélise contrairement à ce que vous avez reçu, quil soit anathème ! Grec : Je vous lai déjà dit auparavant ; où ? Quelques-uns répondent : ici même. (verset 8) Dautres pensent que cétait auparavant, lors de son second séjour en Galatie, où certains symptômes pouvaient lui faire prévoir ce qui arriverait. Maintenant il répète ce jugement en présence du fait accompli. La répétition nen a que plus de force. Il est impossible, en effet, dexprimer dune manière plus énergique et plus pénétrante labsolue certitude et labsolue autorité de lEvangile annoncé par lapôtre. Pour parler comme Paul le fait ici, il faut avoir, non seulement une conviction profonde de la divinité du christianisme, mais la certitude de lavoir reçu par une révélation personnelle, et davoir été élevé au-dessus de toute erreur dans lexposition quon en a faite. Un docteur infaillible peut seul tenir ce langage ; tout autre, même instruit et établi par Paul, naura quune intelligence incomplète de lEvangile et devra admettre que tel de ses frères peut lavoir compris et le prêcher mieux que lui. Aussi lapôtre sent-il fort bien quil vient de prendre dans lEglise de Dieu une position telle quil faut la justifier ; et cest ce quil fait dans les versets qui suivent. •1.10 Car maintenant est-ce que je désire la faveur des hommes ou celle de Dieu ? ou cherché-je à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. Grec : Persuadé-je les hommes ou Dieu ? Persuader a ici le sens de se concilier, gagner pour sa cause, et cette question : persuadéje ? signifie à peu près la même chose que la suivante : cherché-je à plaire ? Ce maintenant reprend celui de verset 9 ; là se trouve la réponse péremptoire à la question que Paul pose ici. En effet, les terribles paroles qui précédent, si propres à provoquer lanimadversion de tout homme non soumis à lEvangile, prouvent abondamment que tout, dans son ministère et dans sa prédication, est de Dieu, et quil est bien éloigné de vouloir plaire aux hommes, de rechercher leur faveur, comme on le lui reprochait. Il est probable, en effet, que ses adversaires laccusaient de rechercher la faveur des hommes en les déchargeant du joug de la loi. Si je plaisais encore... il y avait eu un temps où Paul plaisait aux hommes : cest quand il vivait en pharisien. Comparer sur la pensée elle-même, Romains 15.1-3, où elle est présentée plus complète et sous ses deux faces opposées en apparence. •1.12 car je ne lai reçu ni appris dun homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. 11 à 24 Lapostolat de Paul indépendant des hommes. La déclaration solennelle de verset 11 na pas pour but détablir que lEvangile, en soi, nest pas dorigine humaine ; personne dans les Eglises de Galatie nen niait la divinité ; mais Paul, afin de justifier lautorité absolue quil vient dassumer, (versets 8,9) tient à protester que lEvangile annoncé par lui ne lui venait daucun homme. Il explique clairement sa pensée à cet égard, (verset 12) comme il lavait déjà fait dès les premiers mots de sa lettre. (verset 1) Il na point reçu lapostolat de lEvangile par lautorité dun homme, il na pas même été enseigné (ainsi porte le grec) par les hommes, mais directement par une révélation de Jésus-Christ. Cette expression désigne en premier lieu lapparition du Sauveur à Saul de Tarse sur le chemin de Damas (Actes 9.3 et suivants ; Actes 22.6 et suivants ; verset 15 et suivants) ; car à cette apparition remontent non seulement la conversion de Paul et sa mission apostolique, mais le contenu tout entier de son enseignement, de sa prédication. En se montrant dans sa gloire céleste à celui qui le persécutait comme un imposteur, Jésus lavait convaincu de lerreur dans laquelle il était et de la fausseté de ce système juif et pharisaïque dont il sétait fait lardent défenseur. Son apparition jeta Saul de Tarse dans une crise morale dans laquelle son vieil homme reçut le coup de mort pour céder la place à un homme nouveau. Cette transformation morale eut pour conséquence une transformation complète de ses idées ; elle produisit cet Evangile que Paul devait prêcher et qui dans ses grands traits et dans ses caractères distinctifs porte la marque de la soudaine et radicale conversion de lapôtre. Impuissance du régime légal pour sauver lhomme, gratuité du salut, fin de léconomie mosaïque par lavènement du salut messianique, divinité du Messie, destination universelle de son œuvre, tous ces éléments de la nouvelle conception religieuse de Paul, de son évangile, (Romains 2.16 ; Romains 16.25) étaient implicitement renfermés dans le fait qui opéra sa conversion et sen dégagèrent graduellement pour sa conscience, dans lévolution qui sopéra chez lui sous le rayon de lEsprit pendant les trois jours qui suivirent ce fait décisif. Godet, Com. sur lép. aux Romains I page 25. Comparer aussi notre Introduction générale aux ép. de Paul. - Après cette grande révélation initiale, le Seigneur accorda à Paul, dans le cours de son ministère, dautres révélations directes, (Galates 2.2 ; Ephésiens 3.3 ; 2Corinthiens 12.1-7 ; 1Corinthiens 9.1 ; 15.8 ; Actes 18.9) des visions prophétiques, (Actes 16.9 ; 18.9 ; 23.11) des directions surnaturelles du Saint-Esprit. (Actes 16.7 ; 18.5 ; 20.22,23 ; 21.4) Dans ces communications exceptionnelles, lapôtre trouvait une abondante compensation à ce dont il avait été privé en nétant pas, comme les autres apôtres, témoin de la vie terrestre de son Maître. Il ressort de là que nul, parmi les docteurs ou pasteurs de lEglise, nest en droit de tenir le langage de Paul, vu que nul na reçu personnellement ni sa mission ni sa doctrine par des révélations directes de Jésus-Christ. Il en résulte aussi le devoir de ramener sans cesse tout enseignement humain, et même la doctrine de lEglise entière, à la pierre de touche, seule infaillible, des écrits apostoliques. Vouloir rabaisser ce témoignage apostolique au niveau dun simple enseignement religieux, tel que tout chrétien éclairé peut le donner, cest nier ou ignorer les faits les plus patents du Nouveau Testament. Ces deux versets (versets 11,12) contiennent le sujet entier de la démonstration historique qui va suivre et par laquelle Paul établit que son évangile est indépendant des hommes. (Ch. 1 et 2.) Cest pourquoi il débute par une déclaration solennelle : Je vous fais connaître, frères, (Comparer 1Corinthiens 15.1, note) comme si ses lecteurs nen avaient aucune connaissance, ce qui pour plusieurs était possible. •1.14 et que jétais avancé dans le judaïsme, plus que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. En rappelant ces circonstances notoires de sa vie, lapôtre veut prouver encore (car) quil avait reçu son Evangile directement de Jésus-Christ, puisquil avait été brusquement converti et appelé à lapostolat, sans aucune intervention des hommes. En même temps, il montre quil na que trop bien connu, par sa propre expérience, ces traditions des pères que les faux docteurs voulaient imposer de nouveau aux disciples du Sauveur. Ces traditions, ce nétait pas seulement la loi, mais tout lensemble des préceptes pharisaïques, tout ce quil appelle le judaïsme. Il en était zélateur au point de persécuter et de ravager lEglise. (Actes 9.1,21) Sa conversion était donc inexplicable sans une intervention divine. •1.15 Mais quand il plut à Celui qui mavait mis à part dès le sein de ma mère, et qui ma appelé par sa grâce, Dès le sein de ma mère, cest-à-dire sans aucun mérite de ma part, sans égard possible à mes œuvres. (Romains 9.11 ; Esaïe 44.2 ; 49.1 ; Jérémie 1.5 ; Psaumes 139.15,16) - Le texte reçu porte : Quand il plut à Dieu qui... ce mot nest pas authentique. Notre version rétablit la vraie leçon. •1.16 de révéler en moi son Fils, afin que je lannonçasse parmi les païens, aussitôt, je ne consultai point la chair et le sang, De même que tout lensemble du règne de Dieu a son temps marqué pour laccomplissement des promesses (Galates 4.4) de même aussi le salut de chaque racheté. Lorsque ce moment décisif vint pour Paul dans son voyage à Damas, Dieu accomplit en lui le conseil éternel de son élection par la vocation, afin de faire de lui un instrument béni pour la propagation de lEvangile. Lélection se présente donc ici comme entièrement indépendante des œuvres. Cest la grâce (à laquelle lapôtre attribue ici toutes choses) qui la, à la fois, mis à part, appelé, et qui a révélé le Fils de Dieu en lui. Ces derniers termes ne doivent donc pas sentendre seulement de lapparition extérieure de Jésus-Christ à lapôtre, mais de tout lensemble de lopération de la grâce, par laquelle Christ fut révélé intérieurement, dans son cœur, comme le Fils éternel de Dieu. Olshausen. Et en révélant ainsi le Sauveur en lui, Dieu fit comprendre à Paul que cétait afin quil lannonçât aux païens (aux nations). Conversion et apostolat furent une même œuvre divine en lui. (Comparer Actes 22.21) Cest-à-dire ni les penchants de son propre cœur, ni les avis ou les instructions daucun homme, daucun des apôtres. (verset 17) Il ne mentionne pas même ici ses rapports avec Ananias, qui navait point pour mission de linstruire. (Actes 9.15) - Le mot aussitôt se rapporte à tout lensemble des trois phrases jusquà je men allai. (verset 17) •1.17 et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui avaient été apôtres avant moi ; mais je men allai en Arabie, et je revins de nouveau à Damas. Daprès le récit des Actes, il aurait commencé immédiatement à prêcher lEvangile dans les synagogues de Damas. (Comparer Actes 9.20 note.) •1.18 Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour faire la connaissance de Céphas ; et je demeurai chez lui quinze jours. Trois ans, à dater de sa conversion ; Paul prêcha lEvangile tout ce temps sans avoir vu les apôtres. Comparer Actes 9.26-30, notes. Luc relève dautres circonstances de ce séjour à Jérusalem ; mais cest bien le même séjour. - Le texte reçu dit ici Pierre, au lieu de Céphas. (Comparer Galates 2.9,11,14) Paul insiste sur la courte durée de quinze jours pour écarter lidée quil eût reçu alors des instructions de Céphas ou dautres. Le verset suivant a le même but. •1.19 Mais je ne vis aucun autre des apôtres, sinon Jacques, frère du Seigneur. Voy. lIntroduction à lépître de Jacques. •1.20 Or dans les choses que je vous écris, je proteste devant Dieu que je ne mens point. Grec : Or les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, que je ne mens point. (Comparer Romains 9.1 ; 2Corinthiens 11.31) Cette attestation, dans un récit qui nest pas achevé, paraît se rapporter surtout à verset 19. Et cétait bien là le point important. •1.24 Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi. Dans le récit de toutes circonstances, Paul na dautre but que de montrer combien sa vocation à lapostolat, et toutes les premières années de lexercice de son ministère, restèrent indépendantes de toute influence humaine, même à légard des autres apôtres. Le Seigneur seul avait tout opéré en lui et par lui. De là, lautorité de sa mission, quil oppose aux prétentions des faux docteurs. La même intention se manifeste dans le récit des faits qui vont suivre. (Galates 2)
Posted on: Sat, 16 Nov 2013 00:10:26 +0000

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