Grande mobilisation des patrons CGPME/Medef le 8 octobre à - TopicsExpress



          

Grande mobilisation des patrons CGPME/Medef le 8 octobre à Lyon Discours prononcé par Jean-François Roubaud, Président de la CGPME : Monsieur le Président du MEDEF national, cher Pierre, Monsieur le Président du MEDEF régional, Monsieur le Président de la CGPME régionale, cher François, Chers amis chefs d’entreprises, Qu’il est bon de se retrouver ! Ce soir les étiquettes CGPME ou MEDEF ne comptent pas. Seules comptent les valeurs de l’entreprise faites de liberté, d’efforts, d’initiative et de partage. Le travail n’est pas pour nous un gros mot, bien au contraire. L’entreprise n’est pas un lieu d’asservissement mais un lieu d’épanouissement ! Nous sommes là pour le dire. Et pour que cesse ce dénigrement permanent dont nous souffrons tous. Vous pouvez être fiers de ce que vous êtes. Ils ne sont pas si nombreux ceux qui prennent des risques pour aller au bout de leurs idées dans la France de 2013. Pour distribuer de la richesse, il faut la créer. Cela, personne, jamais, ne doit l’oublier. Alors qu’on cesse de nous mettre des bâtons dans les roues. De nous pénaliser et de nous menacer au lieu de nous valoriser et de nous encourager. Aujourd’hui la coupe est pleine. Nous ne sommes pas des extrémistes, nous sommes responsables et le montrons au quotidien. Mais maintenant il faut nous écouter. Sans quoi nous saurons, nous aussi, nous faire entendre. Alors que les revenus du travail financent près de 80% de la protection sociale, le projet dit de « réforme des retraites » s’apprête non seulement à nous rendre la vie encore plus compliquée avec le compte à points pénibilité mais à instaurer une surcotisation pour financer les 3 Milliards d’€ supplémentaires que cela coûtera. Nous sommes aussi là pour faire entendre la voix de ces 60 000 entreprises qui disparaissent dans l’indifférence générale chaque année. Chaque point de charge en plus ce sont des entreprises qui disparaissent, des salariés poussés vers Pôle Emploi Les arbres ne grimpent pas jusqu’au ciel ; les cotisations patronales, semblent ils, le font. Eh bien non ! Il faut stopper la politique du 0,1 ici et du 0,2 là. Non seulement les entreprises, quelles que soient leurs formes sont matraquées –et j’ai une pensée particulière pour tous ceux d’entre vous qui sont victimes du RSI- mais personne n’est capable de leur dire ce que seront les cotisations sociales dans 3 ans…et l’on s’étonne que l’investissement continue à reculer et l’embauche à stagner. C’est le contraire qui serait étonnant ! Alors je propose – nous proposons- d’instaurer « un bouclier emploi ». Plafonnons le niveau des charges sociales et donnons-nous un objectif de baisse ambitieux mais réaliste. Et surtout n’y revenons pas. Et si cela doit être validé par la représentation nationale, allons-y. Nous leur expliquerons. Nous leur montrerons l’aberration d’une situation qui conduit à instaurer en 2009, un forfait social de 2% sur les sommes distribuées au titre de l’intéressement et la participation, de le passer à 4% en 2010, puis à 6% en 2011 et enfin, cerise sur le gâteau à 8% en janvier 2012 et à 20% en juillet de cette même année. Nous leur demanderons comment on fait pour respecter un code du travail qui a pris une page supplémentaire tous les 3 jours entre 2005 et 2010 ! Nous les interrogerons pour savoir s’il est normal qu’un chef d’entreprise qui organise un arbre de Noel et distribue des jouets aux enfants du personnel se voit notifier un redressement pour n’avoir pas déclaré d’avantage en nature ! Alors c’est vrai, et il faut le dire, le CICE se traduira par une baisse du coût du travail de 6% en 2014 ; c’est vrai les Assises de l’entrepreneuriat ont permis de corriger –un peu- le tir sur la taxation des plus values mobilières ; c’est vrai les PME ne sont pas concernées par la taxation EBE devenue, en une nuit, une surcotisation IS. Tout cela va dans le bon sens, et nous l’avons dit. Comme nous avons dit que les chefs d’entreprises réclament avant tout stabilité et lisibilité des règles qui leur sont applicables. On ne peut un jour nous porter aux nues et le lendemain nous dénigrer. Quant à ceux qui nous accusent de profiter de cadeaux aux entreprises, je réponds chiche : Supprimons des aides et baissons à la place, et à l’€, l’€ les charges sociales et la fiscalité. Mais regardons également les dépenses publiques et acceptons enfin de considérer qu’on ne peut continuer à entretenir une fonction publique pléthorique. Nous sommes prêts à faire des efforts pour contribuer à rétablir l’équilibre des finances publiques mais à condition que ce ne soit pas toujours les mêmes qui soient mis à contribution et que l’on n’alimente pas un puits sans fond. Les entreprises françaises ont des atouts formidables, la France est riche de salariés qualifiés, d’entrepreneurs innovants et d’infrastructures de qualité. Notre pays mérite mieux que de reculer dans les indicateurs internationaux de compétitivité. Et s’il fallait conclure en une phrase : Nous ne demandons qu’une chose : la liberté de travailler. #CGPME #PME #Confédération #entreprise #entreprises #patronat #Corrèze #Limousin #Brive #Tulle #Ussel #emploi #impôt #fiscalité #charges #code #travail #prélèvements #rsi #urssaf #CCI #CMA #AIST #BNI #prud’hommes #MEDEF #économique #économie
Posted on: Thu, 10 Oct 2013 07:49:23 +0000

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