Généalogie des Bérubé On ne peut confirmer avec précision - TopicsExpress



          

Généalogie des Bérubé On ne peut confirmer avec précision l’origine du patronyme Bérubé. Certains chercheurs avancent qu’il serait un dérivé du nom Barabé (lui-même dérivé de Barnabé) ou encore de Belru, signifiant joli ruisseau. Un Bérubé aurait donc vécu près d’un lieu-dit du même nom. Mais le lien semble si loin qu’on ne peut trancher formellement qu’il s’agit bien là de la vérité. L’association des Bérubé d’Amérique penche quant à elle vers une origine scandinave. En effet, on nommait Bergaby les hameaux vickings nés autour de la mer Baltique aux 8e et 9e siècles. Lors de l’invasion de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant, ceux-ci ont été rebaptisés Beruby par les troupes normandes. Comme le nom Bérubé est originaire de Normandie, il se peut qu’il ait pris sa source à cette période. Une chose est sûre, le nom est presque inexistant en France aujourd’hui. Au Québec, il arrive toutefois au 64e rang en importance avec quelque 14 100 porteurs du nom. Ces milliers de Bérubé descendent tous d’un seul et même couple. Voici son histoire. LE PIONNIER DES BÉRUBÉ Fils de Robert Bérubé et Catherine Ferrecoq, Damien Bérubé voit le jour le 1er février 1647 à Rocquefort, village de Haute-Normandie situé dans le canton de Fauxville-en-Caux, au coeur d’un triangle formé par les villes de Le Havre, Dieppe et Rouen. Le nouveau-né a pour parrain Jean-Baptiste des Champs, seigneur de Boishébert. En 1674, trois ans après l’arrivée du pionnier en Nouvelle-France, cette famille lui accordera sa première concession en Nouvelle-France: une terre de 12 arpents de front à Rivière-Ouelle, dans la seigneurie de la Bouteillerie. Le 22 août 1679, Damien Bérubé se marie avec Jeanne Savonnet, fille de Jacques Savonnet et Antoinette (ou Thoinette) Babilotte, née à Paris, sans doute vers 1650 (les chiffres des différents documents à son sujet se contredisent). Veuve de Jean Soucy dit Lavigne, Jeanne est déjà mère de 4 enfants. Six de plus naîtront de cette seconde union (3 filles et 3 garçons). Deux fils assureront la transmission du nom: Pierre (né en 1982) et Mathurin (né en 1688). Ce dernier ne connaîtra jamais son père. Damien Bérubé meurt avant sa naissance, en mars 1688, sans doute victime du typhus. Deux de ses filles l’accompagnent dans la mort: Marie et Thérèse. Après ce triste épisode, Jeanne Savonnet se remarie une troisième fois en 1692, avec François Miville. Deux ans plus tard, elle met au monde une dernière fille: Marie-Françoise. Son dernier époux s’éteint en 1711, elle, 10 ans plus tard, le 12 mars 1721. Damien Bérubé et Jeanne Savonnet ont tout deux un monument à leur honneur dans le cimetière de Rivière-Ouelle.
Posted on: Sun, 27 Oct 2013 13:54:03 +0000

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