HOMMAGE 11 NOVEMBRE LA FRANCE APPARTIENT AUSSI A VOS DESCENDANTS - TopicsExpress



          

HOMMAGE 11 NOVEMBRE LA FRANCE APPARTIENT AUSSI A VOS DESCENDANTS CAR VOUS AVEZ DONNER VOS VIES Tirailleurs Sénégalais pendant le conflit de 1914-1918. Yora Comba, 38 ans, lieutenant aux tirailleurs sénégalais, originaire de Saint-Louis (exposition universelle de 1889). Les tirailleurs sénégalais sont un corps de militaires appartenant à lArmée coloniale constitué au sein de lEmpire colonial français en 1857, principal élément de la « Force noire »1 et dissous au début des années 1960. Bien que le recrutement de tirailleurs ne se soit pas limité au Sénégal, cest dans ce pays que sest formé en 1857 le premier régiment de tirailleurs africains, ces unités dinfanterie désignant rapidement lensemble des soldats africains de couleur noire qui se battent sous le drapeau français et qui se différencient ainsi des unités dAfrique du Nord, tels les tirailleurs algériens. En 1914-1918, ce sont environ 200 000 « Sénégalais » de lAOF qui se battent dans les rangs français, dont plus de 135 000 en Europe. Environ 15 % dentre deux, soit 30 000 soldats, y ont trouvé la mort (sur un total de 1 397 800 soldats français morts durant le conflit) et nombreux sont revenus blessés ou invalides2. En Afrique Française du Nord (AFN) et surtout au Maroc, des unités de larmée coloniale, européennes ou africaines (12 bataillons), servaient dans le cadre de la « pacification ». Larmée coloniale envoya en Métropole, dès le 17 septembre 1914, des unités de marche mixtes (Européens et Africains) à raison, pour chaque régiment mixte, dun bataillon africain pour deux bataillons européens. Ces unités (régiments mixtes dinfanterie coloniale du Maroc - RMICM) renforcèrent en premier lieu la division marocaine et furent engagées au combat dès le 21 septembre à Noyon. Durant toute la guerre, les troupes levées en Afrique noire, transitèrent ainsi en AFN où, tout en participant activement à la « pacification », elles sacclimataient et saguerrissaient avant de rejoindre les champs de bataille dEurope ou dAsie mineure (Dardanelles). Le général Charles Mangin3, promoteur de La Force Noire, ouvrage qui fit sensation en 1910, retrouva ces troupes africaines sous ses ordres lors de la reprise du fort de Douaumont en 1916. Entre 1939 et 1944, ils sont près de 140 000 Africains engagés par la France, près de 24 000 sont morts au combat. Les tirailleurs sénégalais sillustrent à Bir Hakeim, lors de la conquête de lîle dElbe en juin 1944 et lors de la prise de Toulon, après le débarquement de Provence en août 1944. Les tirailleurs sénégalais, qui sont toujours restés d’une exceptionnelle fidélité à l’Empire colonial français, ont été surnommés les « Dogues noirs de l’Empire » par Léopold Sédar Senghor4. Ils forment un des rares corps darmée étrangers qui ne fassent pas partie de la légion étrangère. Sommaire [masquer] 1 Les origines des tirailleurs 2 Première Guerre mondiale 2.1 Difficultés de recrutement
Posted on: Sun, 10 Nov 2013 12:15:32 +0000

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