Hajo Andrianainarivelo: « Les riches politiciens n’ont pas - TopicsExpress



          

Hajo Andrianainarivelo: « Les riches politiciens n’ont pas développé le pays ! » Lundi, 22 Juillet 2013 08:11 Le candidat à la présidentielle et vice-premier ministre en charge du Développement et de l’Aménagement du territoire, Hajo Andrianainarivelo fait ainsi allusion aux anciens présidents et chefs d’Etat issus de la ville qui ont été à la tête du pays sur les dernières décennies. C’était vendredi dernier lors de l’inauguration du nouveau marché d’Andolofotsy, une commune rurale à 52 km d’Analavory, Itasy. Les politiciens dont il parle sont plein aux as pour la plupart et à chaque fois, les citoyens pensaient qu’ils n’allaient pas remplir leurs poches une fois au pouvoir. Et à chaque fois, ils étaient déçus : ils ne jouissent pas de l’exploitation des richesses du pays. Ce problème est lié à la forte centralisation du pouvoir aux seules mains du président de la république ou chef d’Etat, laquelle favorise la mise en place de réseaux politico-économiques qui évoluent autour de ce dernier. Ces réseaux accaparent toutes les richesses et contribuent à installer la mauvaise gouvernance dans le pays. Ce n’est pas étonnant si tous les indicateurs de la gouvernance de Madagascar sont au rouge, sans parler de l’appauvrissement continu de la population depuis les années 60. Afin de remédier à ce problème, Hajo Andrianainarivelo estime qu’il est temps de laisser de côté les riches politiciens des villes. A ce sujet, il a déclaré à Andolofotsy : « En tant qu’ancien maire de la commune rurale d’Ankadinandriana, nous pensons qu’il faut remplacer ces riches politiciens des villes par un politicien à la mentalité paysanne pour diriger le pays. Alors que les riches politiciens des villes n’ont pas apporté grand-chose au pays, nous nous soucions du bien des paysans et de tous les Malagasy. Le cas d’Andolofotsy est un bon exemple concernant la bonne gouvernance maîtrisée par des ruraux ». La preuve en est la construction du nouveau marché de 110 millions Ar financée par la vice-primature. Ce financement a été géré par la commune et le reliquat est utilisé pour l’extension du bureau communal. Si le marché contribue à améliorer les recettes communales pour de nouveaux investissements publics, les travaux concernant le bureau vont améliorer les services rendus aux administrés. Aux yeux d’Andrianainarivelo, l’exemple de cette commune révèle qu’on peut faire confiance aux ruraux et non seulement aux riches. Pire, dit-il, il n’est pas rare de voir ces derniers se défiler ou de faire les indifférents face au sort de la majorité, dès qu’ils empochent le gros lot. C’était le cas des politiciens à la tête de l’Etat depuis plusieurs décennies. En fait, le vice-premier ministre estime que les politiciens ne doivent pas se focaliser sur leurs propres intérêts, mais sur ceux de tous les Malagasy, citadins et ruraux. Pour ce faire, il fait de la vraie décentralisation son cheval de bataille. D’où la gestion par les communes et régions des subventions de la vice-primature dédiées aux collectivités. De l’avis du candidat, la richesse d’un politicien ne veut pas dire qu’on peut lui faire confiance : « On doit mesurer la confiance à accorder aux politiciens par leur vraie foi en Dieu et par leur prise de conscience comme quoi, il faut bien gérer les deniers publics pour en faire bénéficier le maximum de Malagasy ». Par ailleurs, il souligne que seules les élections peuvent sortir le pays de la crise.
Posted on: Mon, 22 Jul 2013 11:48:15 +0000

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