Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des - TopicsExpress



          

Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières. Pourquoi? Depuis la fin du moyen-âge et le début de la renaissance leukos, l’exploitation de l’homme par l’homme avait trouvé une justification dans les textes sacrés leukos. Ainsi la caution morale trouvé, il devenait impératif de la justifiée intellectuellement et conceptuellement. La quasi-totalité des savants de l’époque jusqu’à nos jours s’y sont attelés. Voici quelques citations célèbres de ce paradigme leukos : François Marie Arouet, dit Voltaire - Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières lorigine la plus couramment acceptée de ce pseudonyme est lanagramme obtenue à partir des lettres capitales AROUET L(e) J(eune) écrites en latin AROVETLI -, né le 21 novembre 1694 à Paris où il meurt le 30 mai 1778, est un écrivain et philosophe qui a marqué le XVIIIe siècle et qui occupe une place particulière dans la mémoire collective des Français. Il inaugure en effet la figure de l’intellectuel engagé au service de la vérité, de la justice et de la liberté de penser. « Les Blancs sont supérieurs à ces Nègres, comme les Nègres le sont aux singes, et comme les singes le sont aux huîtres. » Voltaire (in Traité de Métaphysique. Cité in Le Choc du mois n°25, p.31) « Leurs yeux ronds, leur nez épaté, leurs lèvres toujours grosses, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence, mettent entre eux et les autres espèces d’hommes des différences prodigieuses. Et ce qui démontre qu’ils doivent point cette différence à leur climat, c’est que des Nègres et des Négresses transportés dans les pays les plus froids y produisent toujours des animaux de leur espèce, et que les mulâtres ne sont qu’une race bâtarde d’un noir et d’une blanche, ou d’un blanc et d’une noire. » Voltaire (Essai sur les moeurs. Cité in id.) « La nature a subordonné à ce principe ces différents degrés et ces caractères des nations, qu’on voit si rarement se changer. C’est par là que les Nègres sont les esclaves des autres hommes. On les achète sur les côtes d’Afrique comme des bêtes. » Voltaire (Essai sur les moeurs. Cité in id.) « La race des Nègres est une espèce d’hommes différente de la nôtre [...] on peut dire que si leur intelligence n’est pas d’une autre espèce que notre entendement, elle est très inférieure. Ils ne sont pas capables d’une grande attention, ils combinent peu et ne paraissent faits ni pour les avantages, ni pour les abus de notre philosophie. Ils sont originaires de cette partie de l’Afrique comme les éléphants et les singes ; ils se croient nés en Guinée pour être vendus aux Blancs et pour les servir. » Voltaire (Essai sur les moeurs, Genève, 1755, t.XVI, p.269-270) David Hume, né David Home[1] (26 avril 1711/ 7 mai 1711[2] – 25 août 1776), philosophe, économiste et historien, est lun des plus importants penseurs des Lumières écossaises Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières « Je suspecte les Nègres et en général les autres espèces humaines d’être naturellement inférieurs à la race blanche. Il n’y a jamais eu de nation civilisée d’une autre couleur que la couleur blanche, ni d’individu illustre par ses actions ou par sa capacité de réflexion... Il n’y a chez eux ni engins manufacturés, ni art, ni science. Sans faire mention de nos colonies, il y a des Nègres esclaves dispersés à travers l’Europe, on n’a jamais découvert chez eux le moindre signe d’intelligence ». David Hume (1711-1776), économiste anglais influent écrivit à son époque (dans Sur les caractères nationaux, Vol III) « J’incline à penser que les nègres, et en général toutes les autres espèces d’hommes sont naturellement inférieurs aux blancs. Il n’y eut jamais une nation civilisée d’une couleur de peau autre que blanche, ni même aucun individu éminent, que ce soit dans le domaine de l’action ou de l’esprit. » David Hume (philosophe anglais) (Popkin, 1974) Emmanuel Kant Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Emmanuel Kant (Immanuel en allemand) est un philosophe allemand, fondateur de l’« idéalisme transcendantal ». Né le 22 avril 1724 à Königsberg, capitale de la Prusse-Orientale, il y est mort le 12 février 1804. Lun des grands penseurs des Lumières, Kant continue à exercer, aujourdhui encore, une influence considérable, tant dans la philosophie analytique, plutôt anglo-saxonne, que dans la philosophie continentale. « La nature n’a doté le nègre d’Afrique d’aucun sentiment qui ne s’élève au-dessus de la niaiserie (...) Les Noirs (...) sont si bavards qu’il faut les séparer et les disperser à coups de bâton ». Emmanuel Kant (1724-1804) (dans Essai sur les maladies de la tête, Observation sur le sentiment du beau et du sublime, éd. Flammarion, 1990) Georges Cuvier Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Georges Jean Léopold Nicolas Frédéric Dagobert Cuvier, dit Georges Cuvier, né à Montbéliard le 23 août 1769 et mort à Paris le 13 mai 1832, inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 8), est un anatomiste français, promoteur de lanatomie comparée et de la paléontologie « La race nègre est confinée au midi de l’Atlas, son teint est noir, ses cheveux crépus, son crâne comprimé et son nez écrasé ; son museau saillant et ses grosses lèvres la rapprochent manifestement des singes : les peuplades qui la composent sont toujours restées barbares (...) la plus dégradée des races humaines, dont les formes s’approchent le plus de la brute, et dont l’intelligence ne s’est élevée nulle part au point d’arriver à un gouvernement régulier. » Le zoologiste, G. Cuvier (dans Recherches sur les ossements fossiles, Volume 1, Paris, Deterville, 1812) Montesquieu Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, connu sous le nom de Montesquieu, né le 18 janvier 1689 à La Brède (Guyenne, à côté de Bordeaux), mort le 10 février 1755 à Paris, est un moraliste et surtout un penseur politique, précurseur de la sociologie, philosophe et écrivain français des Lumières. « On ne peut se mettre dans l’idée que Dieu, qui est un être sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir. (...) Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous mêmes chrétiens. » Montesquieu (dans L’esprit des Lois) en 1748 : Hegel Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770-1831) est un philosophe allemand. Son œuvre, postérieure à celle de Kant, est lune des plus représentatives de lIdéalisme allemand et a eu une influence décisive sur lensemble de la philosophie contemporaine. Hegel enseigne la philosophie sous la forme dun système de tous les savoirs suivant une logique dialectique. Le système est présenté comme une « phénoménologie de lesprit » puis comme une « encyclopédie des sciences philosophiques », titres de deux de ses ouvrages, et englobe lensemble des domaines philosophiques, dont la métaphysique et lontologie, la philosophie de lart et de la religion, la philosophie de lhistoire, la philosophie morale et politique ou la philosophie du droit. « Les Africains, en revanche, ne sont pas encore parvenus à cette reconnaissance de l’universel. Leur nature est le repliement en soi. Ce que nous appelons religion, état, réalité existant en soi et pour soi, valable absolument, tout cela n’existe pas encore pour eux. Les abondantes relations des missionnaires mettent ce fait hors de doute(...) Ce qui caractérise en effet les nègres, c’est précisément que leur conscience n’est pas parvenue à la contemplation d’une objectivité solide, comme par exemple Dieu, la loi, à laquelle puisse adhérer la volonté de l’homme, et par laquelle il puisse parvenir à l’intuition de sa propre essence et de continuer en disant que l’Afrique est un monde anhistorique non développé, entièrement prisonnier de l’esprit naturel et dont la place se trouve encore au seuil de l’histoire de l’universel » Hegel (dans La raison dans l’histoire, Paris, Plon, 1965) : Ernest Renan Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Joseph Ernest Renan, né le 28 février 1823 à Tréguier et décédé le 2 octobre 1892 à Paris, est un écrivain, philologue, philosophe et historien français. Au XIXe siècle, Ernest Renan a joué un rôle essentiel dans la laïcisation de la culture française et européenne. Fasciné par la science, Ernest Renan adhère immédiatement aux théories de Darwin sur lévolution des espèces et partage les idées racistes de Gobineau sur les races supérieures et inférieures. « La nature a fait une race d’ouvrier, c’est la race chinoise (...) une race de travailleur de la terre, c’est le nègre (...) une race de maîtres et de soldats, c’est la race européenne. » Ernest Renan (dans le Discours sur la nation) « La colonisation en grand est une nécessité politique tout à fait de premier ordre ... La conquête d’un pays de race inférieure par une race supérieure n’a rien de choquant ... » Ernest Renan (1823-1892 ; La réforme intellectuelle et morale 1871) Thomas Jefferson Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Thomas Jefferson, né le 13 avril 1743 à Shadwell et mort le 4 juillet 1826 à Monticello, a été le troisième président des États-Unis dAmérique de 1801 à 1809. Cet homme dÉtat était également philosophe, agronome, inventeur, architecte et il ne cachait pas ses sympathies francophiles. Propriétaire dune plantation en Virginie, il possédait de nombreux esclaves « Je suis donc amené à penser, mais ce n’est là qu’un sentiment, que les noirs, qu’ils forment une race distincte ou qu’ils aient subi une séparation due au temps et aux circonstances, sont inférieurs aux blancs quant au corps et à l’esprit » Thomas Jefferson président des USA (in Gossett, 1965, p.44) Abraham Lincoln Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Abraham Lincoln (12 février 1809 – 15 avril 1865 à Washington) est le seizième président des États-Unis dAmérique. Il est élu pour deux mandats de quatre ans en 1860 et 1864 sans terminer ce dernier. Il est le premier président républicain de lhistoire du pays. « L’égalité des noirs ! Balivernes ! Pendant combien de temps encore, sous le gouvernement d’un Dieu assez grand pour créer et diriger l’univers, y aura-t-il des fripons pour colporter, et des imbéciles pour reprendre, des propos d’une démagogie aussi basse. » Abraham Lincoln, président des USA (in Sinkler, 1972, p.47) Linné Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Carl Linnæus, puis Carl von Linné après son anoblissement, né le 23 mai 1707 à Råshult et mort le 10 janvier 1778 à Uppsala, est un naturaliste suédois qui a jeté les bases du système moderne de la nomenclature binominale. Connu comme le père de la taxinomie moderne, il est également considéré comme l’un des pères de l’écologie moderne. « Le noir africain est guidé par la fantaisie ; l’homme européen est guidé par les coutumes. » Linné (biologiste, systema naturae, 1758) Lyell Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Sir Charles Lyell, 1er baronnet, (14 novembre 1797-22 février 1875) est un géologue britannique qui a popularisé luniformitarisme « Le cerveau du Bochiman [...] mène à celui des Simiadae (les singes). Cela implique une liaison entre le défaut d’intelligence et l’assimilation structurelle. Chaque race d’Homme a sa place, comme les animaux inférieurs » Charles Lyell (fondateur de la géologie scientifique) (in Wilson, 1970) Herbert Spencer (Derby 27 avril 1820 - 8 décembre 1903) est un philosophe et sociologue anglais. Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières « Les traits de caractères intellectuel du sauvage ... se retrouvent chez l’enfant civilisé. » Cité par Jay Gould, la mal mesure de l’homme, 1983 Herbert Spencer (un Darwiniste) Rudyard Kipling Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Joseph Rudyard Kipling (Bombay, Inde britannique, le 30 décembre 1865 - Londres, le 18 janvier 1936) est un écrivain britannique. Ses ouvrages pour la jeunesse ont connu dès leur parution un succès qui ne sest jamais démenti, notamment Le Livre de la jungle (1894), Le Second Livre de la jungle (1895), Histoires comme ça (1902), Puck, lutin de la colline (1906) ; il est également lauteur du roman Kim (1901), de poèmes, (Mandalay (1890), Gunga Din (1890), et If— (en) (1910) sont parmi les plus célèbres) et de nouvelles, dont LHomme qui voulait être Roi (1888) et le recueil Simples Contes des collines (1888). Cependant, Kipling a été souvent considéré comme un « prophète de limpérialisme britannique », selon lexpression de George Orwell. « Ô Blanc, reprends ton lourd fardeau Mande au loin ta plus forte race Mets en exil tes fils, plutôt, Pour servir ton captif fugace, Afin qu’en lourd harnois il serve La gent sauvage au cœur mouvant, Fraîche conquise, sombre et serve, - Mi-diable, et mi-enfant » Rudyard Kipling (le fardeau du Blanc, 1899) : (traduction Jules Castier) Charles Edward Spearman, né le 10 septembre 1863 et décédé le 17 septembre 1945, est un psychologue anglais connu pour son travail en statistique (analyse factorielle et corrélation) et sur lintelligence (facteur g). Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières « Les hommes de couleurs furent, pour la moyenne de tous les tests, en retard d’environ deux ans sur les blancs ; leur infériorité apparut dans tous les tests ... » Charles Spearman (éminent spécialiste de l’intelligence ( ????)) Army mental tests, 1936 Konrad Lorenz Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Diplômé en médecine, Konrad Lorenz enseigne la psychologie animale à Vienne avant de devenir professeur à luniversité de Königsberg. Dans les années 1930, il étudie le comportement de lanimal dans son milieu naturel et fonde léthologie conjointement avec Nikolaas Tinbergen. Mobilisé en tant que médecin psychiatre durant la Seconde Guerre mondiale, il sera fait prisonnier et déporté en Arménie soviétique jusquen 1948. De retour en Allemagne, il dirige tour à tour lInstitut déthologie comparée dAltenberg, lInstitut Max Planck de physiologie comportementale de Buldem et celui de Seewiesen. En 1973, il partage le prix Nobel de physiologie et médecine avec Karl von Frisch et Nikolaas Tinbergen. Ecrivain, Konrad Lorenz met sa plume au service de la protection animalière, tentant de sensibiliser le public aux dangers de la domestication de certaines espèces. « Il faudrait pour la préservation de la race, être attentif à une élimination des êtres moralement inférieurs encore plus sévère qu’elle ne l’est aujourd’hui ... nous devons, et nous en avons le droit, nous fier aux meilleurs d’entre nous et les charger de faire la sélection qui déterminera la prospérité ou l’anéantissement de notre peuple » Lorenz (prix Nobel de physiologie de médecine en 1973) Robert Jensen Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Arthur Robert Jensen (né le 24 août 1923) est professeur émérite de psychologie de léducation à l Université de Californie, Berkeley . [1] Jensen est connu pour son travail dans la psychométrie et de psychologie différentielle , qui consiste à déterminer comment et pourquoi les individus diffèrent comportementale les uns des autres. Il est un acteur important de la héréditaristes position dans la nature par rapport à alimenter le débat, la position qui conclut la génétique jouent un rôle important dans les traits comportementaux, tels que lintelligence et la personnalité « L’infériorité intellectuelle des noirs est génétique. Le nombre de gènes de l’intelligence chez les Noirs est inférieur à celui des Blancs. » Arthur R. Jensen (généticien dans les années 1970 !) Shockley Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières William Bradford Shockley (13 février 1910 – 12 août 1989) est un physicien américain co-inventeur du transistor avec John Bardeen et Walter Houser Brattain, pour lequel il reçut le prix Nobel de physique en 1956. Sa tentative de commercialisation dun nouveau type de transistor dans les années 1950 et 1960 fut directement à lorigine de la création de la Silicon Valley. Plus tard, Shockley fut professeur à Stanford et devint également un fervent avocat de leugénisme. Ses vues sur les Noirs américains, quil jugeait héréditairement moins intelligents que les Blancs, lui valurent en particulier de nombreuses critiques et accusations de racisme scientifique. Shockley fut désigné par le Time Magazine comme lune des 100 personnes les plus influentes du XXe siècle. Il a demandé à l’académie des sciences américaines « que des recherches soient entreprises pour déterminer l’influence de la forte natalité des Noirs sur la qualité de la population américaine et propose de stériliser ceux qui ont un QI inférieur à 100 » Shockley (prix Nobel de physique 1956) Richet Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Charles Robert Richet, né le 26 août 1850 à Paris et mort le 3 décembre 1935, est un physiologiste français, prix Nobel en 1913 pour la description de lanaphylaxie. Membre fondateur de la Société française deugénique, dont il est le président de 1920 à 1926, il adopte des positions eugénistes, ainsi que fortement racistes (idées quil soutient notamment dans Sélection humaine, publiée en 1919). Un exemple de déclaration de Richet à lappui de ses idées: ...une véritable aristocratie, celle des blancs, de pure race, non mélangés avec les détestables éléments ethniques que l’Afrique et l’Asie introduiraient parmi nous. Il existe des rues Charles Richet dans de nombreuses villes en France, par exemple à Villiers le Bel, Seneffe, Viarmes, Paris, Beziers, Montreuil. Plusieurs hôpitaux portent son nom. « Après l’élimination des races inférieures, le premier pas dans la voie de la sélection, c’est l’élimination des anormaux ... On va me traiter de monstre parce que je préfère les enfants sains aux enfants tarés ... Ce qui fait l’homme c’est l’intelligence. Une masse de chair humaine, sans intelligence, ce n’est rien ... » Charles Richet (1850-1935, Prix Nobel de médecine et physiologie 1913, Sélection humaine 1919) Bertrand Russell Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Bertrand Arthur William Russell (18 mai 1872, Trellek, Monmouthshire - 2 février 1970, près de Penrhyndeudraeth, Pays de Galles), 3e comte Russell, est un mathématicien, logicien, philosophe, épistémologue, homme politique et moraliste britannique. « Aucun gouvernement démocratique ne pourra jamais marcher en Afrique. » Bertrand Russell (1872-1970, mathématicien) (Cité par Paul Johnson, le grand mensonge des intellectuels) Albert Schweitzer Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Albert Schweitzer, né le 14 janvier 1875 à Kaysersberg et mort le 4 septembre 1965 à Lambaréné est un théologien protestant, musicien organiste, philosophe et médecin, alsacien né citoyen dAlsace-Lorraine (ressortissant allemand) et réintégré dans la nationalité française par le Traité de Versailles. Connu pour son éthique du respect de la vie, pour son hôpital fondé en 1913 à Lambaréné, au Gabon, ainsi que pour ses travaux sur Bach et ses interprétations à lorgue, caractéristiques du mouvement de la réforme alsacienne, Albert Schweitzer fut lauréat du prix Goethe en 1928 et du prix Nobel de la paix en 1952. « Les Fangs, que les Français nomment Pahouins, ont envahi ces régions dépeuplées ; ce sont des anthropophages venus de l’intérieur, et que la civilisation n’a encore guère atteints. Sans l’intervention opportune des Européens, ce peuple guerrier aurait dévoré les anciennes tribus du Bas-Ogooué. ... parlant des noirs en général ... L’Européen ne saura jamais à quel point est effroyable la vie de ces malheureux qui passent leur temps dans la crainte des sortilèges dirigés contre eux. Seuls, ceux qui ont vu cette misère de près comprennent que c’est un devoir d’humanité d’enseigner aux peuples primitifs une autre conception du monde et de la vie, pour les délivrer de ces croyances funestes. ... Quant à l’effort intellectuel que représentent les conquêtes techniques, l’indigène n’est pas capable de l’évaluer. Mais quand il a affaire à un blanc, il sent avec une intuition infaillible si celui-ci est une personnalité, une personnalité morale... le primitif ne connaît que des jugements de valeurs élémentaires ... quand il rencontre la bonté unie à la justice et à la véracité, la dignité intérieur derrière la dignité extérieure, il s’incline et reconnaît son maître ... » Albert Schweitzer (prix Nobel de la paix, médecin au Gabon, dans ‘A l’orée de la forêt vierge’ 1952) Jules Ferry Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Jules Ferry, né le 5 avril 1832 à Saint-Dié (Vosges) et mort le 17 mars 1893 à Paris, est un homme politique français. Plusieurs décennies après sa mort, le ministre, promoteur de lœuvre scolaire de la IIIe République, est devenu une figure emblématique de la laïcité française et lun des pères fondateurs de lidentité républicaine. Il a rendu linstruction obligatoire et l’enseignement laïc, ce que certains résument en « école gratuite, laïque et obligatoire ». Parallèlement, Jules Ferry se montre au cours de sa carrière politique un partisan actif voire zélé de lexpansion coloniale française. « Je vous défie de soutenir jusqu’au bout votre thèse qui repose sur l’égalité, la liberté, l’indépendance des races inférieures. Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit vis à vis des races inférieures. » Jules Ferry (1832-1893 ; Débats parlementaires du 28 juillet 1885) « Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures » Jules Ferry. Guy de Maupassant Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Guy de Maupassant, né Henry-René-Albert-Guy de Maupassant le 5 août 1850 au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arques et atteint de la syphilis qui sévissait en France , il est mort le 6 juillet 1893 à Paris, est un écrivain français. « En Afrique les filles foisonnent, mais elles sont toutes aussi malfaisantes et pourries que le liquide fangeux des puits sahariens » Guy de Maupassant. « Lorsque les Nègres sont échauffés, il se dégage de leur peau une exsudation huileuse et noirâtre qui tache le linge et répand une odeur désagréable. » Grand dictionnaire universel du XIXème siècle au chapitre Nègre. Teilhard de Chardin Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Teilhard de Chardin (1er mai 1881, Orcines - 10 avril 1955, New York) est un jésuite, chercheur, théologien, paléontologue et philosophe français. Il est connu pour ne pas voir dopposition entre la foi catholique et la science. Scientifique de renommée internationale, Pierre Teilhard de Chardin fut à la fois un géologue spécialiste du Pléistocène et un paléontologiste spécialiste des vertébrés du Cénozoïque. Il est considéré comme lun des paléoanthropologistes les plus remarquables de son époque. Dans le Phénomène humain, il trace, parmi les premiers, une synthèse de lHistoire de lUnivers selon létat des connaissances de son époque et dans une optique à la fois évolutionniste et spiritualiste. Les causes de l’infériorité du nègre : « La principale de ces circonstances est assurément la privation de la lumière du Christ et même de tout reflet de cette lumière, qui a permis à l’Esprit mauvais de s’établir en maître, sur cette terre déshéritée de l’Afrique ... Les Noirs sont de temps immémorial livrés sans contrôle à un sensualisme abject, à la cruauté, au mensonge. (...) Les nègres aujourd’hui vivent sous l’influence corruptrice de tant de générations impures qu’il serait étonnant de les trouver aptes à une haute civilisation morale immédiate » J. Teilhard de Chardin (Théologien) La Guinée supérieure et ses missions, Hollande, Keer-Lez-Maastricht, 18888, p.88. (Sa doctrine est enseignée dans les séminaires en Afrique) Gobineau Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Joseph Arthur de Gobineau, dit le comte de Gobineau, né le 14 juillet 1816 à Ville-dAvray et mort le 13 octobre 1882 à Turin, est un diplomate et écrivain français. Il doit sa notoriété posthume à son Essai sur linégalité des races humaines (1853-1855), qui le range parmi les pères de la pensée raciste. « Il me semble voir un Bambara assistant à l’exécution d’un des airs qui lui plaisent. Son visage s’enflamme, ses yeux brillent. Il rit, et sa large bouche montre, étincelante au milieu de sa face ténébreuse, ses dents blanches et aiguës. La jouissance vient ... Des sons inarticulés font effort pour sortir de sa gorge, que comprime la passion ; de grosses larmes roulent sur ses joues proéminentes ; encore un moment, il va crier : la musique cesse, il est accablé de fatigue. ... Le nègre possède au plus haut degré la faculté sensuelle sans laquelle il n’y a pas d’art possible ; et, d’autre part, l’absence des aptitudes intellectuelles le rend complètement impropre à la culture de l’art, même l’appréciation de ce que cette noble application de l’intelligence des humains peut produire d’élevé. Pour mettre ses facultés en valeurs, il faut qu’il s’allie avec une race différemment douée ... » Comte de Gobineau : ( Essai sur l’inégalité des races humaines, livre II, chap. VII, 1er édition 1855 ) Bellon de Saint-Quentin Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Bellon de Saint-Quentin - Paris 1764, prêtre, il a publié en 1764, Dissertation sur la traite des Nègres. Selon Bellon de Saint-Quentin, lesclavage nest contraire ni à la loi naturelle ni à la loi divine; il est de plus fort utile à lÉtat. Dans ces conditions, écrit en 1764 le théologien Bellon de Saint Quentin, qui se fait là le porte-parole du plus grand nombre, le plus grand malheur qu’on puisse faire à ces pauvres Africains serait la cessation de ce trafic « L’achat des nègres aux côtes d’Afrique, pour les transférer et revendre ensuite dans les possessions de l’Amérique, est-il un commerce légitime et peut-on le faire en conscience ? ... La formulation de la question dont on vient de parler dépend d’un point de vue principal, il consiste à savoir si on peut légitimement avoir en sa possession des esclaves et les retenir en servitude, En effet, une fois bien prouvé qu’on peut légitimement en avoir et s’en servir : il demeure hors de doute, que l’on peut en acheter et en vendre ... A cette dernière question, je réponds que l’on peut licitement avoir des esclaves et s’en servir ; cette possession et ce service ne sont ni contraires à la loi naturelle, ni à la loi Divine écrite, ni même à la loi de l’Évangile. » Bellon de Saint-Quentin, théologien, docteur de la Sorbonne Bellon de Saint-Quentin, Dissertation sur la traite et le commerce des nègres, Paris Hachette (cité par Alphonse Quenum (prêtre catholique béninois) Les Eglises chrétiennes et la traite atlantique du Xve au XIX siècle, ed. Karthala). Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières « Tout sentiment d’honneur et d’humanité est inconnu à ces barbares...Point de raisonnement chez les nègres, point d’esprit, point d’aptitude à aucune sorte d’étude abstraite...Leur naturel est pervers... » Rousselot de Surgy BAUDRY DESLOZIÈRES Louis Narcisse 1764 à Paris - 1841 à Paris. Avocat au Conseil supérieur du Cap, un des membres fondateur du Cercle des Philadelphes. Membre associé de l’Académie des belles-lettres, sciences et arts de La Rochelle pour Saint Domingue. Publications : Les Egarements du nigrophilisme , 1802 « Par le métissage, le sang noir attaquerait en France jusqu’au cœur de la nation en déformant les traits et en brunissant le teint » Deslozières (Les égarements du Négrophilisme ) MICHIELS, Alfred (25 décembre 1813, Rome - 28 octobre 1892, Paris) Homme de lettres, bibliothécaire, Historien dart, critique, traducteur « La plus stupide, la plus perverse, la plus sanglante des races humaines », « Aucun progrès, aucune invention, aucun désir de savoir, aucune pitié, aucun sentiment » , « La couleur noire, la couleur des ténèbres est vraiment le signe de leur dépravation ». Michiels (La vie des nègres en Afrique) Jacques-Bénigne Bossuet, (27 septembre 1627 à Dijon - 12 avril 1704 à Paris) était un homme dÉglise, prédicateur et écrivain français Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières « Condamner un état qui pratique l’esclavage, ce serait condamner le Saint Esprit qui ordonne aux esclaves par la bouche de Saint Paul de demeurer dans leur état, et n’oblige point les maîtres à les affranchir » Bossuet (Avertissement aux protestants) Hugo Histoire : Les propos négrophobes de la philosophie des lumières Victor-Marie Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un écrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé français, considéré comme lun des plus importants écrivains romantiques de langue française. « Quelle terre que cette Afrique ! L’Asie a son histoire, l’Australie elle histoire qui date du commencement dans la mémoire humaine : L’Afrique n’a pas d’histoire » Victor Hugo (Discours le 18 mai 1879
Posted on: Wed, 16 Oct 2013 08:26:43 +0000

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